Prier… [1] le Christ, lapidaire sur le jeûne et les privations,
sur nos regards mutuels pour nos signes extérieurs de piété. Un temps viendra où l’Epoux leur sera enlevé, et alors
ils jeûneront. Le texte est difficile.
L’Epoux est le Christ, il est enlevé par son Ascension et son retour au Père ?
ou par son arrestation et sa mort tout humaines ? Nous jeûnons parce que nous Le
pleurons ou parce que nous L‘attendons ? Exactement comme nos chiens ne
s’alimentent plus ou s’alimentent moins en notre absence… Quel est donc le jeûne qui me plaît ? interrogation divine, examen de notre conscience… N'est-ce pas faire tomber les chaînes injustes, délier les
attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ?
N'est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, recueillir chez toi le
malheureux sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te
dérober à ton semblable ? Gratification
immédiate pour notre conversion de comportement usuel… Alors ta lumière
jaillira comme l'aurore, et tes forces reviendront rapidement. Ta justice
marchera devant toi, et la gloire du Seigneur t'accompagnera. Alors, si tu
appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : « Me voici. ». Rayonnement, relationnement. L’homme nouveau
témoigne de Dieu et est sauvé par Celui-ci.Pour l’immédiat aujourd’hui… Si
j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas (celui de Caïn est repoussé par Dieu, malgré
sa bonne volonté sans doute : un bon point quand même, et s’il tue Abel c’est
parce qu’il est jaloux d’une préférence qu’il croit celle de Dieu pour son
frère, il manifeste paradoxalement son besoin et son attente de Dieu… Achaz
aussi, de bonne volonté, est à côté : non, je ne mettrai pas Dieu à l’épreuve en
lui demandant un signe… tragiquement… les péchés d’intelligence quand celle-ci
n’est pas docile), tu n’acceptes pas d’holocauste. Le sacrifice qui plaît à
Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et
broyé. Souvent, nos cœurs sont ainsi.
Toute la question est notre dialogue avec Dieu. Pourquoi jeûner si tu ne le
vois pas ? pourquoi nous mortifier si tu l’ignores ? … alors si tu appelles, le
Seigneur répondra. De péché, de lacune
finalement qu’envers Dieu, cela comprend tout le reste. Nous souffrons bien plus
de nous-mêmes que des circonstances et des autres. Oui, je connais mon
péché, ma faute est toujours devant moi. Contre toi, et et toi seul, j’ai péché.
Ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. En regard, présence à Dieu : les invités
de la noce pourraient-ils donc faire pénitence pendant le temps où l’époux st
avec eux ?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire