Prier…[1]
l’évangile du fils prodigue, tant de fois lu et médité. Aujourd’hui… les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les
pharisiens et les scribes récriminaient contre lui… Jésus, rien qu’humainement, fascine ses contemporains, tous l’écoutent
qu’ils soient hostiles – mais pourtant jaloux de ceux que cet homme semble
priser, avec qui il se commet, récrimination qui est une forme de considération
– ou qu’ils soient en demande. De quoi ? Jésus dresse trois portraits, le
père infiniment bon et miséricordieux, qui partage aussitôt l’héritage, qui dote
son cadet. Celui-ci qui revient pour des raisons alimentaires et ne manque pas
de logique, il profite à chaque fois… belle nature ? du moins, il a
quelque conscience de son péché. L’aîné est jaloux, c’est le scribe, le pharisien,
il s’est acquis un droit sur son père. La parabole se conclut donc comme elle a
commencé. Le père dote le cadet, partage, et à l’aîné il rappelle qu’il y a
totale confusion de bien. Il donne, il donne, il donne… Les deux frères anticipent à tort le jugement
du père : je ne mérite plus d’être appelé ton fils… tu ne m’as jamais
donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Réponse du père : l’accueil : il était perdu et il est
retrouvé. L’humanité pécheresse. Et l’aîné,
tout antipathique qu’il paraisse à l’entendre, à résiter à son père, à ne pas
entrer, à jalouser le prodigue, c’est lui le fils, le divin fils même ?:
tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi st à toi. C’est à lui et pas au prodigue que s’adresse
directement le père, pour lui dire : toi, mon enfant ! .Alors que le père n’est que gestuel avec le
cadet : il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le prodigue est cause de joie, objet de
soins, pas de dialogue. La parabole est aussi complexe et riche que nos vies en
ce qu’elles nous mettent avec Dieu plus encore qu’avec les autres et avec
nous-mêmes. Y a-t-il un dieu comme toi ? Tu enlèves le péché, tu
pardonnes sa révolte au reste de ton peuple, tu ne t’obstines pas dans ta
colère, mais tu prends plaisir à faire grâce.
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