Hier… journée exceptionnelle à Brest. Exercice
conclusif de ma chère femme pur une formation des enseignants dans le système
diocésain catholique après les journées de Ploërmel. Genre et qualité dont
pourraient s’inspirer les partis politiques et l’enseignement public. La
ressource humaine existe dans ces différents registres et elle existe pour la France. J’écrirai un peu
plus tard dans la journée la sociologie vécue pendant quelques heures à Brest… ,
le bati et sa vétusté, notre après-guerre héroïque et désargenté…, la marine
nationale certainement exsangue financièrement et sans plus d’orientation
humaine…, la beauté et la justesse de l’église Saint-Louis, certainement un des
plus monuments chrétiens les plus marquants que j’ai jamais vu dans ma vie, saisissant de
présence, de simplicité, d’intériorité et d’originalité. J’essaierai de le
mémoriser par écrit un peu plus tard. Enfin, l’évidence qui dissipe le flou
dans lequel je réfléchissais pour notre avenir national et pour la manière dont
je puis y contribuer : faillite évidente, aux causes lointaines et immédiates
de l’ensemble des formations politiques et de leurs personnages, ce qui a
produit la mise hors jeu de notre pays à presque tous les égards (sauf nos
foucades africaines en impasses et consacrant autant notre solitude dans l’action
que notre incapacité désormais d’entrainer et de séduire nos partenaires
européens) et aussi grave, la distanciation de toute la génération montante
vis-à-vis de nous-mêmes et de nos regards et interprétations sur le monde actuel.
Quoi faire ou qu’être ? je l’ai ressenti et pratiqué pendant la réunion
publique de vendredi soir chez nous, où je suis intervenu avec je crois un
vrai succès d’estime et d’écoute, peut-être de confiance pour l’avenir …puisque je n’avais plus parlé publiquement
dans mon village depuis ma défaite de 2001. Etre des faiseurs de paix et tenter
qu’à travers les clivages de partis et de générations, on se parle, on prenne
conscience de ce qu’il y a à faire et de la bonne volonté commune, c’est faisable.
Enfin, quelques rencontres… systématiquement dans Brest, la demande de pronostics
sur l’issue du débat MALGORN-CUILLANDRE, dialogue avec une commerçante
(marchande de perles et petits accessoires bon marché pour enfants et adultes),
avec la responsable de notre Quick à l’entrée-sortie de Vannes hier soir :
une beauté et une sérénité de visage rares. Je n’ai pas manqué de lui dire
combien la presse people, Match (hélas !) compris) mettent en valeur-photo.
des couples et surtout des femmes très quelconques si elles n’étaient pas
fonctionnellement en vedette : compagnes de président, princesses, etc…
gagnerait à aller au hasard, les reines de beauté et d’expression d’âme se trouvent
au seuil e ce Quick, aux caisses de grandes surfaces, et elles vivront leur
existence à des années lumière « en-dessous » de ces artificielles
créations qui nous dissipent de notre destin national, à la façon des « nouvelles »
dans toutes les radios, commençant par le foot… plus développé que l’affaire de
Crimée et le règlement des questions d’Europe, une nouvelle fois actualisé, par
l’entente directe POUTINE-OBAMA au-dessus d’une Union à 28, muette
constitutivement. Car on voit très bien la négociation
Moscou-Washington : ce sera la garantie que l’Ukraine n’entrera
jamais ni dans l’OTAN ni dans l’Union européenne. On flatte l’ego d’un pouvoir
à bout de souffle, celui occupant sans texte ni rôle notre scène nationale, en
faisant se rencontrer les deux ministres à Paris… – Responsabilité donc : écrire est un
exercice d'humilité et d'action de grâce, l'inspiration n'est pas notre fait,
mais un devoir de transmission et partage. Les livres en projets. La reprise de
mes notes de synthèse politique (séquence parfois discontinue depuis Novembre
2006 mais à la relecture passim et à la rediffusion sur mon blog. utile…) :
je vais « sauter » la période désastreuse de Janvier 2013 à aujourd’hui,
que je n’ai pu transcrire – je le ferai rétrospectivement avec la question :
comment cela a-t-il pu se faire ? et entame une nouvelle série : au grand angle.
Bonheur et honneur de vivre (le Pr. Robert
DEBRE, père de Michel)… la mémoire… un caissier charmant à la FNAC de Vannes, qui m’avait donné nos places pour Tal en Octobre
prochain au Zenit de Nantes :prénommé Wilson ! ignorance totale de Woodrow et de son rôle en 1917-1919
qui a marqué la conclusion de la Grande Guerre et pesé tellement sur ce qui nous
mena à la Seconde guerre mondiale. Prier… notre pays… mes aimées, moi-même, mon
amie chère Michèle T. et ses propres aimés, une intense vie de disponibilité
apparemment non remplie par les éphémérides et les rencontres… autrefois, vous étiez ténèbres… or la
lumière produit tout ce qui est bonté, justice et vérité…[1]
Enseignement décisif du Christ à propos
un aveugle de naissance : problème
pas accessoire du handicap et de nos analyses sur les punitions divines ou les
dettes envers on ne sait qui… De surcroît, l’aveugle était mendiant. La foule et ses différentes strates
répondent directement au discours de Jésus : tant que je suis dans le
monde, je suis la lumière du monde (je n’entre
pas maintenant dans ce à quoi donne à réfléchir, le tant que je suis dans
le monde, conditionnant, à suivre littéralement le texte, le rayonnement
divin mais soulignant l’incarnation du Fils de Dieu et sa manière d’être notre
rédempteur). De fait, tous cherchent à identifier le thaumaturge… alors
comment tes yeux se sont-ils ouverts ? … Et lui, où est-il ? … Comment
se fait-il que tu voies ? … Celui-là ne vient pas de Dieu puisqu’il n’observe
pas le repos du sabbat. Conception du
mal, de la médecine, du lien entre handicap ou maladie avec péché et démons qui
entraine une qualification des miracles : c’est un exercice professionnel,
interdit de pratique par observance du rite certains jours. Engrenage des
cramponnements produisant une façon de penser de pus en plus éloignée et de la
réalité et discernement des remèdes à mettre en œuvre. Nos politiques et
intégrismes d’aujourd’hui. Comble, Jésus pécheur… Comment un homme pécheur
pourrait-il accomplir des signes pareils… Puis
début de cheminement, police scientifique… Et toi, que dis-tu de lui,
puisqu’il t’ a ouvert les yeux. En fond,
la cécité spirituelle et intellectuelle des interrogateurs… les parents y
passent, apeurés et lâches : Cet homme est bien votre fils, et vous
dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’il voie maintenant ?
La leçon est donnée par le miraculé… Voilà
bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a
ouvert les yeux. Comme chacun sait, Dieu n’exauce pas les pécheurs mais si
quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce. Jamais encore on n’avait
entendu dire qu’un home ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. Si cet
homme-là ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. L’auditoire, spécialiste de Dieu par profession, le f… dehors !
Plutôt nier les faits que de reconnaître la faille mentale et spirituelle. Alors,
le dialogue et – fait unique dans l’évangile – Jésus apprit qu’ils l’avaient expulsé, alors il vint le trouver. La
profession de foi, comme dans notre liturgie de maintenant, est une réponse à
Dieu, ce n’est pas nous qui trouvons mots, attitudes, disponibilité. Crois-tu au Fils de l’homme ? … Et qui
est-il Seigneur pour que je croie en lui ? … Tu le vois, c’est lui qui te
parle… Je crois, Seigneur ! Re-la Samaritaine :
je le suis, moi qui te parle. Alors
la fantastique explicitation de tout : je suis venu en ce monde pour
une remise en question. Pour que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que
ceux qui voient deviennent aveugles. Toujours
la dialectique du Magnificat. Oui. L’inversion : aux pharisiens
convaincus que le handicap de naissance est signe de péché (de qui d’ailleurs,
mystère du péché originel et de la défaillance d’Eve et de la mollesse d’Adam,
leçon de couple et de psychologie, typologie sans doute un u peu élémentaire,
le féminin dominé par la curiosité ce qui peut paraître d’expérience masculine
commune, et le masculin fait de lâcheté et de bien peu de dialogue avec le
féminin), Jésus assène : si vous étiez des aveugles, vous n’auriez pas
de péché.
[1] - 1er livre de Samuel XVI 1 à 13 ; psaum XXIII ; Paul
aux Ephésiens V 8 à 14 ; évangile selon saint Jean IX 1 à 41
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