Belle et
Sébastien, larmes aux yeux. Marguerite que j’ai
d’abord prsque trainée au cinéma avec le prétexte de laisser Maman respirer,
seule, et aussi de courses à enfiler les unes après les autres, viande des
chiens, location de voiture, tablette et connexion, a pleuré, dit-elle, surtout
Vanille. Déjà commence de s’effacer l’habitude de vie avec lui, de sa vie. Il
entre dans le pays du souvenir et nous n’y ferons plus que des visites. Il est
encore présent pour notre fille – Les souris [1]
ont attaqué la précieuse collection des Signes de piste, années 1940, édition origine, papier
couleur d’emballages des périodes de guerre et de disette en tout… Un choc de
tristesse : la durée, la possession n’existent pas. Tout se perd,s e gâche, se
détruit, les mites aussi. Nous-mêmes par nous-mêmes plus encore que
physuologiquement. – Tournant dans nos retrouvailles conjugales, ma détresse
telle que Hugues m’appelle au téléphone… la relation avec chacun de mes frères
qui peut reprendre mais pas sur un modèle pré-envisagé, et selon chacun, non
selon moi. Avec mon beau-frère, dans la maison familiale, à mille kilomètres de
nous, l’intimité du téléphone, la tâche commune de veiller sur mes
beaux-parents, les parents de ma chère femme, ses parents, des relations
nouvelles se font. Le point commun entre tous, entre tous les vivants, c’est
bien la mort.
Les accumulations, les miennes, matériellement sauf en comptes
bancaire, les pharaons, eux-mêmes ou dans la pensée de leurs sujets pensaient
partir avec des pyramides entières.
La première désaccumulation
est probablement une autre attente dans la vie « sociale » et politique. Les
derniers constats de ces jours-ci (incapacité à entrainer les Européens en
Afrique tout simplement parce que nous n’avons pass depuis longtemps les prendre
avec nous et que nous soutenons, ce qu’ils savent, d’affreux régimes… domination
plus mentale que stratégique ou de rapport de puissance à puissance : le couple
HOLLANE-MERKEL où nous n’avons jamais été si petits, humiliés donc et bien par
notre faute… des réformes dont personne ne veut ou n’a besoin,, circonscriptions
territoriales ou prélèvement à la source… absence totale de diagnostic sur ce
dont nous souffrons), ces constats m’ont mis à terre mais détaché. N’espérer
plus que l’indicible pour notre pays puisqu’aucun de ses systèmes actuels ne
peut le redreser. Constat m’émancipant et me libérant d’un système
psychologique, le mien sans répondant. Je m’enchaînais à des cadavres, au mien
pour le futur. Je sors !
Prier… ni
attente, ni espérance, mais vie quotidienne. Le récit de Jean, pêcheur de son
état et en famille, qui trouve le temps et a le goût de suivre l’enseignement de
Jean-Baptiste et tout naturellement, il va à Jésus selon l’indication de son
premier maître. Simplicité et naturel, détente, c’est alors que le plus
important se fait, très paisiblement. Jean met si souvent en scène Pierre : le
reniement, la course au tombeau, la vocation. Il est témoin du commencement et de la
fin, de tout, sans tension. Jésus posa
son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras
Képha ». Ce qui veut dire : pierre. Dans
la version johannique, pas même un appel à suivre. D’ailleurs André et Jean ne
sont pas appelés : ils le suivaient.
Que cherchez-vous ? dans le
tourbillon où dans la plupart des instants de ma vie où j’allais m’effondrer,
est-ce la question que je prends le temps de me poser ? C’est le fait d’être
terrassé qui me la met au cœur, qui me met en demande jusqu’à parvenir à cette
interrogation, maintenant… Que cherchez vous ? … Maître, où demeures-tu ? Mal dites, ce sont déjà l’attente et la
question du Royaume : où ? puis : qui ? puis : comment ? Venez et vous
verrez… Nous avons trouvé le Messie. C’est aussi péremptoire que rapidement
exposé, mais ils l’accompagnèrent, ils virent où il demeurait, et ils
restèrent après de lui ce jour-là. C’était vers quatre heures du soir. On ne discerne pas bien si c’est l’heure de
la rencontre, du début ou si c’est l’heure à laquelle ils quittent le Christ
pour s’en retourner chez eux. La certitude qui se dégage du texte est d’une paix
et d’une familiarité, extrêmement simples, ambianates. Ce texte est reposant, il
n’est incisif que dans la
prière. Dieu comprend notre besoin de calme et de douceur. La
discusion, la remise en route de notre vie, la conversion à la vie, nous qui
mourions, moi qui mourait : la dépression, c’est la visite de la mort, c’est la
préférence insidieuse pour celle-ci, pour cet état… bien le contraire de notre
naissance à la vie et à Dieu… l’homme qui est né de Dieu [2]
Comment ai-je
pu ne pas le percevoir ? j’attendais la vie de gens qui sont morts, au moins
pour ce qui concerne ce que j’attendais d’eux : une action et une clairvoyance
de notre ambassadeur en Mauritanie, alors que celui-ci de mois en mois, malgré
ma pression, notre corresponance… renforce la révérence française envers un
putschiste, nonobstant tous les engagements de l’élu du 6 Mai 2012 d’éraadiquer
la « françafrique »… un diagnostic, la reprise des outils tombés à terre ou
glissés de nos mains selon ses prédécesseurs, je les ai attendus dix-huit mois
de l’actuel président, mendiant un quart d’heure bi-mensuel pour simplement dire
ce que tout le monde pense et dit : mes yeux se sont dessillés quand j’ai
compris la dialecique de groupe en Conseil européen sur les questions de défense
dont aucun des diirgeants européens n’a la moindre approche indépendantiste, et
quand j’ai lu la petite blague au dîner du CRIF qui, dans l’exécrable
communication de nos pouvoirs publics actuels a pu devenir une insulte de la
France à l’Algérie et faire tirer : les Français n’aiment pas les Algériens. Une
telle inconséquence de notre premier représentant est impardonnable, ne pas
savoir que toute parole présidentielle dans notre régime a un poids dont le
retentissement est imprévisible. La logorrhée sur la fiscalité et pour la
justifier est inaudible et hors sujet, chacun sait qu’il faut payer des imppots.
La question est ce que l’on en fait. Quand un président n’est plus maître de la
parole publique… j’ai lâché prise en quelques lignes, peut-être une seule phrase
du Canard enchaîné. Il ne me reste plus que la pitié, du moins
vais-je appliquer mon affecivité et mon empathie ailleurs et autrement. Sans
passer à qui que ce soi d’autre puisque le génie des dirigeants français – du
pays et des entrepises – est depuis vingt ans (le ministère BALLADUR) l’art de
gaspiller tout. Heureusement, même dans l’incident franco-algérien révélateur
autant d’une considérable lacune présidentielle que d’une susceptibilité peu
intelligente de nos partenaires, il y a la poossibilité de la vie, et même la
preuve par la vie, car l’avenir franco-algérien se fait de la manière la plus
heureuse. Plus entre Etats, plus entre soldats, plus entre colons et
domestiques, plus en terre algérienne-même, mais chez nous où les Algériens
d’origine sont plus français souvent que les Français d’origine : l’auteur
narrateur, réalisatrice de télévision il y a trente ans, épouse un Algérien qui
lui donne un admirable Mehdi, acteur maintenant (probablement le médecin passeur
de Juifs…) après l’avoir été sur le petit écran, Mehdi auquel succède
aujourd’hui un charmant petit BOSSUET…
Je reviens aux
textes tandis que vent, tempête et pluie, le jour se lève entre deux eaux, sans
soleil, mais vie et rythme … mes petits
enfants, ne vous laissez égarer par personne. Je ne suis plus ce matin qu’un enfant,
couché dans une mangeoire, pauvre, nu… mais le dépouillement est un chemin :
celui qui commet le péché appartient au diable, car, depuis le commencement,
le diable est pécheur. Si je suis tombé
ces jours-ci, quantité d’événements grands ou petits, affectifs ou concrets,
ressentis subjectvement ou reçus presque physiquement, peuvent l’expliquer :
harrassé d’adversité à ma mesure, car d’autres, plus qu’ils n’en peuvent, en
reçoivent d’inifiniment plus terrible, à perdre toute conscience de soi que
l’atrocité de la condition humaine quand entre eux les hommes se la détruisent,
au moins la masquent… mais c’est à terre, que j’ai vu le diable, qui s’appelle
mort, et la mort veut notre mort. Alors que Dieu en fait notre passagé, notre
libération, elle est tout autre qu’elle se veut, se prétend et que nous
l’imaginons. Sourire de ma chère belle-mère, gisante, souffrante mais se
reposant et nous avec elle. C’est pour détruire les œuvres du diable que le
Fils de Dieu est apparu.
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