07 heures 03 + Prier…
Rarement pouvoir politique en France aura été averti par les
partenaires, par les commentateurs, par moi… rarement il aura eu autant de
semaines et de mois pour écouter et changer… rarement il se sera autant ancré…
et surtout rarement un pouvoir aura eu si peu d’opposition sur la « scène
politique » puisque les compétiteurs jouent à l’armée mexicaine et n’ont
aucune contre-proposition et puisque le peuple, sauf les manifestants de l’éthique
et des valeurs religieuses, que je crois complètement à côté des sujets dont
tout dépend y compris ce à quoi ils tiennent, aura été aussi silencieux. La France
léthale… l’Europe tout autant. – Couriellant au directeur de « mon »
hebdomadaire mauritanien, je lui écris ce que je crois aussi pour la France et
pour l’Europe : il faut
retrouver une dialectique, c'est la clé de l'espérance, la mémoire doit y
contribuer. Personne
n’a relevé dans le flot de commentaires sur le « sauvetage » de
Peugeot, qu’il n’y a pas deux mois, abaissement des coûts, son PDG allait
recevoir vingt-deux millions de retraite-chapeau…
Prier… nous ne sommes pas fous, nous manquons seulement de repères
et nous ne voulons pas l’horizon. Ainsi, David triompha avec une fronde et un caillou: quand
il frappa le Philistin à mort, il n’avait pas d'épée à la main. Notre
fille, avec grand soin, et après l’avoir essuyé puis replacé sous son petit
globe, a posé hier soir, à ma main droite à côté de ce clavier un petit angelot
de verre soufflé peint… L’amour sans mot est une habitation définitive. J’en
pleure d’émotion ce matin, tandis qu’elle dort encore et que ma chère femme
boucle son sac et ses notes de cours, que sa mère est proche – elle – de l’horizon,
et que… pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes, pour toi qui donnes
aux rois la victoire et sauves de l’épée meurtrière David, ton serviteur. .. Retrouver et lire BOSSUET pour sa
politique tirée de l’Ecriture sainte et sans doute à destination du Roi-Soleil.
Le roi serviteur et ainsi vainqueur et prophète. Aujourd’hui, chez nous et
ailleurs, vaincus et aveugles. David insista : « Le Seigneur, qui
m’a sauvé des griffes du lion et de l’ours, me sauvera des mains de ce
Philistin [1] … Il choisit dans le torrent cinq cailloux
bien ronds et les mit dans une poche de son sac de berger… Les cinq pains pour nourrir la multitude. Toute la terre
saura qu’il y a un Dieu pour Israël, et tous ces gens rassemblés sauront que le
Seigneur ne donne la victoire ni par l’épée ni par la lance, mais que le Seigneur
combat lui-même. Jésus aussi donne son miracle en « spectacle »
à tous et a le même dialogue que son ancêtre éponyme avec le Philistin. Viens
te mettre là devant tout le monde… Est-il permis, le jour du sabbat, de faire
le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie ? ou de tuer ? Goliath : Suis-je donc un chien,
pour que tu viennes contre moi avec un bâton ? il n’a pas soupçonné la fronde, le jet, la distance, la stratégie, la
suite… Ils se taisaient. Alors promenant sur eux un regard de colèr, navré
de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Etends la
main ». Celui-ci l’étendit et sa main redevint normale… Goliath s’était
avancé et venait à la rencontre de David. Celui-ci s’élança et courut vers les
rangs des ennemis au-devant du Philistin. Il plongea la main dans son sac, et
en retira un caillou qu’il lança avec sa fronde. Il atteignit le Philistin au
front, le caillou s’y enfonça et Goliath tomba la face contre terre… Quand les Philistins virent leur champion
était mort, ils prirent la fuite… Une fois sortis, les pharisiens se réunirent
avec les partisans d’Hérode contre Jésus pour voir comment le faire périr. Le Messie attendu, prophétisé, espéré, ils L’ont
sous les yeux, ils Le voient, L’entendent… il y avait là un homme dont la
main était paralysée. On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du
sabbat ; on pourrait ainsi l’accuser. Ainsi,
les détracteurs prévoyaient même la guérison. Jésus leur en imposait, il était
tellement crédible… c’est la raison vraie du complot et de la mise à mort,
avec, comme toujours en politique, la complicité d’un peuple que l’on trompe,
dont on abuse.
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