Hier
22 heures 40 + Dialogue entre deux hommes d’empathie
sur les grands sujets, notamment « notre » Proche-Orient et la capillarité
française avec lI'slam (Napoléon, Méhémet-Ali, nos grands arabisants que saluait
tant Moktar Ould
Daddah : Lévy-Provençal, Massignon et même Monteil [1].
Ce matin
06 heures 31 + Couriellé à l’Elysée. C’est
sur l’oreiller tandis que nous nous endormmions qu’Edith m’apprend ce qu’elle
avait entendu au petit matin sur Europe 1. La Chine entre au capital de
Peugeot : sept cent cinquante millions. J’ai été terrassé d’humiliation.
La trahison, la colère, l’impuissance. Le rapport des Français au pouvoir
politique qu’ils se donnent, pouvoir devenu tellement résiduel, tellement fermé
sur soi. – Prier… [2]
Et moi, j’en ferai mon fils aîné, le plus grand des rois de la terre… La France, fille aûnée de l’Eglise : en
poste à l’étranger, en l’absence de nonce apostolique, je me croyais chargé,
naturellement, aussi de cela, une certaine défense et illustration des chrétiens
sur place, vg. le Kazakhstan jusqu’à ce qu’il me soit donné de faire établir la
relation diplomatique avec le Vatican.
L’sprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là, son sacre par Samuel… le garçon était
roux, il avait de beaux yeux, il était beau. Le Seigneur dit alors : « C’est
lui ! donne-lui l’onction ». Samuel prit la corne pleine d’huil, et lui donna
l’onction au milieu de ses frères… L’hérédité ne vint qu’après, l’institution
n’avait pas été voulue par Dieu, elle ne fut que consentie par Lui. Le décisif
était et reste l’inspiration divine, ce qui suppose la prière de Salomon, la
piété de David, quels que soient les péchés, les adultères, les assassinats.
Il me dira : Tu es mon Père, mon Dieu, mon roc et mon salut ! .. . sans fin,
je lui garderai mon amour, mon alliance avec lui sera fidèle. Commentaire … de la disgrâce de Saül, le roi
initial : Le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa
haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes, car les
hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. » Quant à nos rites, que sont-ils ? Le
sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. Voilà
pourquoi le Fils de l’homm st maître, même du sabbat. Vie, ma vie, j’en sais l’issue, que Dieu
veuille maintenir ma foi et la laisser éclore, parmi les miens, au grand jour de
ma mort. Mais la plitique maintnant ? je n’ai plus qu’une curiosité : savoir
comment cela va finir ? car il est impossible que nous trainions encore trois
ans et plus pour avoir à choisir de reprendre ce qui fut déjà notre entrée en
cynisme et en désastre. Nous vivons un drame en humanité, nous vivons une
certitude en nous-mêmes selon ce que nous avons reçu. N’avez-vous jamais lu
ce que fit David ? Alors
l’incompréhensible et l’inadmissible ? maintenant et au temporel ? je ne
sais. Ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Les
pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela
n’est pas permis. »
[1] - ----- Original Message -----
Sent: Monday, January 20, 2014 10:54
AM
Subject: Re : sur le chemin qu'il aura pris,
je lui ferai voir le salut de Dieu - textes du jour
Intéressante réflexion
de notre cher Max Christian sur le mariage musulman comme antidote au divorce
par la dote obligatoire.
Mais dans les faits, la
répudiée ne récupère tout au plus que la moitié de son dépôt de garantie car le
juge barbu estime souvent dans sa grande sagesse que "la seconde main" n'a pas
valeur de neuve. Selon les pays l'argus varie.
En Arabie Saoudite, on
trouve de très belles occasions, hélas difficilement exportables
!...
-----E-mail
d'origine-----
De : Max Christian DUCOMTE
A: hbelhassine
Envoyé le : Lu, 20 Jan 2014 16:47
Sujet : droit coranique
De : Max Christian DUCOMTE
A: hbelhassine
Envoyé le : Lu, 20 Jan 2014 16:47
Sujet : droit coranique
Monsieur Hedy (je ne
connaissais pas ce prénom) !
J'ai lu votre note à
notre cher Bertrand Fessard de Foucauld. Vous m'honoreriez, si vous le
vouliez bien, en m'expliquant quelque chose.
Je n'ai d'expérience
directe que marocaine, mais de première main puisque je cohabitais au palais de
justice avec les qadi (je crois que le pluriel est presque semblable au
singulier, peut-être qadîn) que je consultais pour les problèmes de droit
coranique, la mouddawana étant d'ailleurs codifiée aussi en français. Comment le
qadi peut-il réduire de moitié la dot lors de la répudiation ? D'abord la
procédure est uniquement adoulaire, sauf bien sûr litiges mais seulement sur la
consistance de la dot initiale, connue par l'acte de mariage. Ensuite, dans les
milieux aisés, la dot est souvent constituée de biens réels (maisons, fonds de
commerce, valeurs mobilières et les fameuses ceintures en or et émeraudes)
enregistrés au nom de l'épouse ou gardés soigneusement par elle en son coffre à
la banque.
Enfin l'usage est fréquent de ce que l'épouse mandate son wali
(ça ne veut pas dire que préfet), donc le plus souvent son père, pour encaisser
la dot à sa place et la lui garder (ce qui a d'ailleurs donné naissance à la
légende selon laquelle les pères vendent leurs filles).
Cordialement
vôtre
Max Christian
Ducomte.
----- Original Message -----
Sent:
Monday, January 20, 2014 6:23 PM
Subject:
Re : droit coranique
Cher
Monsieur,Je me souviens d'un
chauffeur de taxi au Caire montrant du geste de la main un bâtiment imposant :
« et voici le Palais SANS Justice ».
L'injustice est le
premier fléau des sociétés arabes. Le droit est bafoué à chaque
audience.
Ce
n'est pas le cas au Liban, en Tunisie et au Maroc : Pays de civilisation, de
tradition, d'érudition. La justice n'y est pas parfaite, mais les juges savent
le droit et ils le disent avec une parfaite équité surtout lorsque le litige
concerne leurs pairs, c'est à dire des hommes de la bonne société.
Au
Yémen, Arabie, Soudan, Egypte...la charia est interprétée selon la générosité du
justiciable ou l'humeur du magistrat.
J'ai raconté dans un de
mes billets comment un saoudien parti au jihad en Irak avait répudié son épouse
par simple texto. Un juge a validé la procédure au motif que l'homme avait
adressé la copie de son message téléphoné à deux témoins.
En
ce qui concerne la dot, celle-ci se présence la plupart du temps sous forme d'un
couffin plein de billets et/ou de troupeaux de chèvres et chameaux.
Je suis par conséquent
tout à fait d'accord avec vous, mais Meknès, Rabat, Tunis, Sfax... sont
hélas des exceptions.
Bien
cordialement,
Hedy
Belhassine
----- Original Message -----
Sent:
Monday, January 20, 2014 9:17 PM
Subject:
Re: droit coranique
Cher Monsieur,
Merci infiniment. Cela me réjouit
quand même de constater que, dans un pays aussi religieux que le Maroc, où le
roi est (ou se dit) descendant du prophète et commandeur des croyants et où les
ouléma sont consultés sur chaque projet de loi de statut personnel, le droit
coranique est codifié de manière très libérale et interprété correctement. Cela
ouvre des horizons. La répudiation par téléphone ou courriel, je n'aurais même
pas imaginé.
Très cordialement.
Max Christian
Ducomte
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