Hier, deux heures trois quarts avec François HOLLANDE, conférence de presse en direct à
l’Elysée. Puis près de trois heures à l’Iris de Questembert, route de vingt
minues sous la pluie, sinueuse en semi-forêt et que je connais bien, notre
vaillante petite Lancia, voiture résiduelle. Akira KUROZAWA. Point
commun : les visages. Celui du président régnant est sans accident, lisse,
sans expression ni émotion, impassibilité du visage. Les principaux acteurs,
masculins, du génie japonais ont des visages chacun très différents, La plupart
sont très expressifs, les silhouettes des chevaliers-samouraïs sont
hiératiques, sauf une qui gesticulante et puérile, mais ces visages ne sont pas
des masques, les expressions se lisent plus qu’un texte, les regards, et l’émotion
est intense en chacun, mais toujours retenue, donc d’autant plus communicative.
La jeune recrue et l’as du sabre. Le patron, homme déjà mûr, à l’humour au
second degré, la sagesse humaine : il « crève » l’écran, tient
en fait tout le film, fait la dialectique du scenario et à prendre l‘histoire
telle queelle montre que les batailles se gagnent par stratégie mûrie et
constamment réadaptée, plutôt que par puissance, force, courage. Ce qui ne me
faisait pas quitter le spectacle précédent. Le hiératisme du président régnant
qu’il ne faut pas filmer ni photographier de profil, la silhouette est engoncée
et le nez peu beau, est signe de quoi ? une forte indifférence au genre
humain ? l’ « incident »
et les révélations depuis vendredi montre en tout cas que c’est un
secret. Ce qui ne fait pas une communication mais une cible. Je courielle par
ailleurs à l’Elysée mon analyse des propos d’hier soir. – Courriel et remarques
de mon cher aîné : il est capable de méchanceté, mais je comprends que s’il
imagine que je suis en quête de résultat dans ce que j’écris, communique ou
tente, en fait depuis ma sortie de l’E.N.A. coincidant avec Mai 68 et le départ
du Général, c’est tout le contraire : c’est pour l’honneur d’abord et
finalement que j’écris, interviens et tente. Quand il s’agit d’intelligence et
de contagion, qui peut savoir et a fortiori mesurer des résultats.
Prier… [1] Tout le monde te cherche… Jésus
priant, bien avant l’aube… dans un endroit désert… et le jeune Samuel couchait dans le temple du Seigneur où se
trouvait l’arche de Dieu. Dieu et l’homme. Simon et ses compagnons
se mirent à sa recherche. Quand ils l’ont trouvé, ils lui disent : « Tout
le monde te cherche »… Le Seigneur appela Samuel… de nouveau, le Seigneur
appela Samuel … une troisième fois, le Seigneur appela Samuel… « Me voici ! »
… « Tu m’as appelé, me voici »… « Parle, ton serviteur écoute ».
Le texte ne laisse pas entendre ce que Dieu
dit à son serviteur enfant… mais il montre ce qu’est pour aujourd’hui le
conseil de l’Eglise à ses fidèles, et son expérience maintenant bi-millénaire
du discernement et des appels : Alors Eli comprit que c’était le Seigneur
qui appelait l’enfant, et il lui dit : » Retourne te coucher, et si l’on
t’appelle, tu diras… La suite appartient
toujours à Dieu. Le Seigneur vint se placer près de lui et il appela comme
les autres fois : « Samuel ! Samuel ! ». rejoint par ses disciples, Jésus ne se
laisse ni prendre ni arrêter : Partns ailleurs, dans les villages
voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ;
car c’st pour cela que je suis sorti …. du sein de Dieu ? ou en se levant et en allant prier ? les
deux. Effectivité de l’appel. Samuel grandit, Le Seigneur étrait avec lui,
et aucune de ses paroles ne demeura sans effet… et la parole de Samuel était
adressée à tout Israël… Jésus parcourut
donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant
ls esprits mauvais. Précision des
circonstances, de la vie courante qu’elle « baigne » ou pas dans le
spirituel, que l’on soit « sensible » ou pas à la dialectique divine
en nous : le jeune Samuel accomplissait le service divin sous la
direction du prêtre. Les oracles du Seigneur étaient rares à cette époque et
les visions, peu fréquentes. … La lampe de Dieu n’était pas encore éteinte…le
Seigneur continua de se manifester dans le temple de Silo ; c’est là que
le Seigneur s’était révélé par sa parole à Samuel… En quittant la synagogue,
Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André. Les deux fratries. Or, la belle-mère de
Simon était au lit, avec de la fièvre… Le
fait des miracles. La vill entière se prssait à la porte. Les moments
de solitude du Christ, ses moments
avec les siens, ceux avec la foule enfin. La Passion aura aussi ces trois
entourages : la prière solitaire puisque les témoins de la Transfiguration
se sont une nouvelle fois endormis, la foule qui lynche, le disciple et la mère
au pied de la croix.
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