Prier…[1] contrairement à ce qui se posa en dogme, notamment
chez nous, la monarchie n’est pas de droit divin, Dieu ne choisit pas les
institutions, Il peut les inspirer selon ses élus et ceux qui e prient, cf. la
prière de Salomon. Donne-nous donc,
pour nous gouverner, un roi comme en ont toutes les nations… Voici quel sera la
statut du roi qui va régner sur vous. Il prendra… il affectera… les fera courir.
Il les utilisera… il les fera… Il prendra vos filles… il prendra vos champs… Il
prélèvera… vous pousserez des cris pour vous plaindre du roi que vous avez
voulu, mais alors le Seigneur ne vous répondra pas ! – Tant pis ! il nous faut
un roi ! Nous voulons être, nous aussi, comme toutes les autres nations… Samuel dialoguant avec Dieu se fait dire la
vérité fondamentale en choix des institutions et de nos formes humaines de vie
collective, peu importe ces institutions pourvu qu Dieu règne sur nous,
c’est-à-dire en nous. Ce n’est pas non plus la théocratie ni le clergé-roi…
Devant nos simples responsabilités, notre discernement, notre choix intime,
d’âme… Ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils rejettent, car
ils ne veulent pas que je règne sur eux. Leçon salubre de ec que le spirituel
peut-doit nous épanciper des modes, des idéologies dominantes, des formes
répandues… Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. Souveraineté du Christ rendant l’homme à la
liberté selon sa foi et selon cell de ceux qui découvrent le toit au-dessus
de lui, font un ouverture et descendent le brancard sur lequel était couché le
paralysé. Et évidemment faisant de la guérison
spirituelle, de la conversion l’instrument de cette mûe, de ce retour à la santé
qui en l’occurrence est l retour à l’indépendance, à la liberté, à
la personnalité.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes
péchés sont pardonnés ». … L’homme se
leva, prit aussitôt son brancard et sortit devant tout le monde. Tous étaient
stupéfaits… Dialogue aussi avec les détracteurs, prisonniers de leurs
syllogismes : Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? … pour
que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur
la terre, je te l’ordonne, dit-il au paralysé.
Hier soir, le contraste absolu. Une
circulaire électronique triomphale du président de l’association des anciens
élèves de Sciences-Po. avec photo du dit en compagnie du
successeur de DESCOINGS : MION, faisant la couverture de la revue de ladite
association, la complaisance, le narcissisme, la glorification d donner un cap
encore plus avoué que celui de la direction précédent, et que j’estime au
rebours de l’intérêt public. Je tente d’en convaincre l’Elysée maintenant, comme
je l’avais tenté à la fin du quinquennat précédent. A l’Iris de Questembert, la militance d’un film et
d’un jeune homme, l’un des deux réalisateurs venant présenter Ceuta, douce prison (Jonathan
MILLET, principal preneur des images et textes, le scénariste et promoteur de
l’idée d’un tel témoignage Loïc HCHET-RECHI, 29 ans maintenant). Deux séjours dans
la préside, 2010 repérage à l’occasion d’un horrible fait-divers, les immigrants
tentant l’assaut à quelques cinq cents pour que quelques-uns entrent dans ce
qu’ils pensent la porte de l’Eldorado, et idée aussi que vingt ans après la
chute du « Mur », l’Europe, sans plus l’excuse d’un régime totalitaire, en
reprend de nombreuses constructions : il n’y a pas qu’Israël et les
Palestiniens. Et tournage sept semaines avec 55 heures de film. Un scenario
initialement sur des Indiens du Pendjab tournant en rond, désoeuvrés, dans la
dépression, l’enclave de 18 kilomètres carrés et 80.000 habitants d’origine. Mais
de nombreux autres migrants. D’où quelques héros, des Camerounais, mais aussi un
Syrien, un Somalien, et un Indien, les visages, la marche filmé de dos de ces
semi-prisonniers dont le principal martyre est de ne savoir ni comprendre leur
situation et de vivre sous la coupe d’une expulsion, d’une rafle les amenant à
un centre de détention à Algésiras, d’où, etc… unité de lieu et d’action,
puisque cela se passe avec en point fixe, celui des immigrants logeant et
pointant dans un centre d’accueil européen, le CETI. Des visages, des dos, les
conversations au téléphone portable, la demande d’amour familial, les minuscules
boulots mais santé psychologique des filmés, jeunesse, robustesse malgré la
terrible aventure le plus souvent de plusieurs années pour aller de chez eux au
préside… Loïc HECHT a un journal-papier diffusé dans toute la France à 25.000
exemples, le journalisme et la rage, souriante, tranquille, de témoigner. Vie
affective en second plan, une « copine » mais envers qui il est forcément peu
disponible. Le mettre en relation avec Viviane REDING, cette autre passionnée,
la Commission européenne, et peut-être la future présidente de celle-ci : les
droits de l’homme, la
justice. Ce doit être la marque proprement européenne : la
performance économique et le goût de l’indépendance vis-à-vis des tiers, la
solidarité enfin s’en déduisent naturellement.
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