Prier…
Vous ne me verrez plus jusqu’au jour
où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Prophétie de Jésus sur lui-même : il
n’est pas possible qu’un prophète meure en dehors de Jérusalem. [1] Constat plutôt
qu’accusation, non d’un échec mais du refus, celui de cette Jérusalem
symbolique et disputée aujourd’hui, comme au temps du Christ elle le fut entre
Lui et les hiérarchies. Débats d’âmes selon des références religieuses, plus
encore au temps du Christ que maintenant combien de fois j’ai voulu
rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et
vouss n’avez pas voulu. Moment tragique,
tant pour ceux qui manquent leur destin et leur salut (mais je crois que ce
n’est jamais irrémissible) que pour le Christ, sachant le sien et le vivant
donc intensément, en nous prenant à témoin, jour après jour,
exemplairement : aujourd’hui et demain, je chasse les démons et je
fais des guérisons ; le troisième jour, je suis au but. Mais il faut que
je continue ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant… Message, en sus, adressé par intermédiaires
reconnus à cet Hérode avec qui il aura le face à face de sa Passion. Hier
matin, allant au village pour notre voiture, à pied, je réalisais surtout que
Jésus, en sa vie publique, avait surtout été un marcheur. Paul nous dit
l’aboutissement dont nous sommes gratifiés par la vie du Christ incarné : nous
sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.
jeudi 31 octobre 2013
mercredi 30 octobre 2013
appelés selon le dessein de son amour - textes du jour
Mercredi 30 Octobre 2013
Ce matin
08 heures 49 + Temps
silencieux et gris. Mystère des états-d’âme, je le ressens profondément.
Déprime, énergie, enthousiasme, découragement, chaque matin a sa différence et
sa tonalité. Mon régulateur ensuite : la prière par la lecture des textes du
jour proposés par l’Eglise, « mon » Eglise universelle parce que en vérité
missionnée pour la communion, la vie éternelle. On ressasse : anonce et
évangélisation, mais on ne sait plus ce que l’on annonce et on ne se pénètre pas
soi-même, on ne se réjouit pas assez du contenu de ce faire part. Ecrire sur cs
états d’âm, je vois bien qu’il s’agit d’un rapport à moi-même mais d’où viennent
lumière ou noirceur, confiance en la vie, ou instinct de mort. Sujet décisif
pour l’équilibre personnel, pour le re-démarrage chaque matin, que je crois
n’avoir jamais vraiment abordé en dialogué avec quelqu’un.
Habitudes à
prendre en pratique quotidienne : je n’ai pour l’heure, en régularité de
plusieurs années, que ma lectio divina matinale et son partage. Plus ou moins
mes blogs à « entretenir » par mes fonds ou par ce qu je comprends en écoutant
notamment France-Infos. Mais
« idéalement » et nécessairement : 1° écriture de livre (en ce moment celui que
j’ai tellement en tête mais pas assez entrpris est nécessaire autant pour me
mettre en rythme et en édition que parce que je concocte est, je le crois,
nécessaire simplement pour le public : politique, la mûe totale de FH… amour,
quelle en est l’essence, au-delà ou en-deçà de l’émotif, du sensuel, du désir, de
l’enfant, des besoins de compagnie ou de communion ? seul accès à l’autre ?
forme accomplie de la communion ? à élucider… les deux ensembles sont l’actif du
collectif et le profond de l’individuel), 2° environnement de nos maisons et
tenue de celle-ci : tondre et débroussailler et 3° activité physique, la marche
d’une heure chaque jour. Le journal d'Amiel n'a été que ce genre de résolutions
pendant quarante ans de sa tenue journalière, jusqu'à trois heures avant sa mort
: passionnant, onze tomes chez L'âge d'homme de chacun mille
pages.
..
Prier…[1] il y aura
des pleurs et des grincements de dents quand vous verrez Abraham, Isaac et
Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés
dehors. La question dans tous les
évangiles n’est nullement la mort mais la vie, et la vie totale et aboutie,
c’est le royaume, qu’on soit dedans ou dehors. Mystère laissé à Dieu sur les
évidentes réalités du mal, personnifié en autonome ou personnifié en chacun de
nous par notre moi défaillant et livré à la « chair » et au « monde », mystère
laissé à Dieu de l’enfer et de l’exil-exclusion éternels de ceux et celles qui…
et que… je crois, quant à moi, autant à ces réalités attestées par nos faiblesse
et la part noire de la marche du monde et de nos époques, qu’au salut et à
l’accueil finaux de toutes et tous, création entière, du ver de terre au roi des
rois… Universalité souhaitée par nous et
par Dieu : alors, on viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du
midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu. Tel que l’énonce le Chrost pour des
contemporains rétifs à proportion de leur religiosité et de leur fermeture à
autrui, le festin, le royaume, la vraie suite et la fin infinie sont à tous mais
en hiérrachie, en ordre d’entrée et d’admission inverse de nos façons de voir,
de discerner, de juger, d’évaluer et de hiérarchiser : il y a des dernirs
qui sront premiers, et des opreliers qui seront derniers. Cxe n’est pas l’inversion radicale du
Magnificat, c’est notre absence de droits acquis, souveraineté de Dieu nous
donnant la vie, nous accueillant en Sa vie, en Lui. Ceux qu’il dstinait à
cette ressemblance (innée selon la
Genèse, mais restaurée et rendue possible ensuite par notre adoption fraternelle
dans le Christ), il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait
des justes ; et ceux qu’il a justifiés, il leur a donné sa gloire. … plenum
gratiae et veritatis. Concrètement et
immédiatement, dans ma/notre prière : nous le savons, quand les hommes
aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés
selon le dessein de son amour.
Hier
20 heures 40 à
23 heures 10, sur Arte + Noire finance, la manière
d’Arte, excellente pour soutenir
l’attention et propre à ne rien d’aministrer sans un examen pluraliste.
L’intelligence concertante et délibérative, comme pour l’émission suivante :
Juifs et musulmans. Des images et une succession de cinq ou six intervenants
développant à mesure d’un récit chronologique, des points de vue et des
expériences, propres mais très autorisés professionnellement (pas des
théoriciens ou des enseignants du sujet, mais des vivants). Les points communs,
le consensus dans le diagnostic, les sokutions jamais dites autrement qu’en
creux, qu’en opposé à ce qui se fait et à ce qui a été manqué. Pour la crise que
nous traversons, rgardée « seulement » en économie et en finance depuis 1929, il
apparaît qu’à l’origine, il y a la paix ratée de 1919, aussi sinon surtout en
finances et économie. Rôle prépondérant dans les dérèglements et déséquilibres,
dans le début des causes à effets, les Etats-Unis accédant à l‘hégémonie
économique mondiale par la Grande Guerre, produire et
vendre sans se faire détruire matériellement ni démographiquement. Pendant
trente ans, 75% de la richesse mondiale et des réserves métalliques sont chez
eux, les différents systèmes monétaires et la crise quand les Etats-Unis gardant
le monopole monétaire international ne repréentent plus que 25% de la richesse
moindiale : date pivot, 1971 et l’abandon de la référence à l’or. Depuis, plus
de système monétaire international. Autre date décisive mais seulement évoquée :
l’adhésion de la Chine à l’O.M.C. et le bouleversement dans la hiérarchie des
puissances commerciales, puis des usages. Chroniques des dérégulations avec pour
seule victoire de la politique sur la finance, entendue comme spéculation, et
non comme système de financemnt de l’économie, ce qu’elle a été de moins en
moins puis plus du tout au XXème siècle : les mesures prises par Roosvelt.
L’action incessante des « lobbies » de Wall street et des six « majors » de la
banque (les analyses d’il y a vingt ou trente ans portaient pour rendre compte
du monde sur les « majors » pétroliers). Dérégulation constante depuis 1971, la
peur de la récession qui avait été source de sagess en 1944 s’étant évanouie.
Poids du financement américain d la guerre du Vietnam, sans que la réflxion soit
actualisée aux dépenses pour l’Afghanistan et pour l’Irak. Explication déjà
baanalisée de la titrisation (dialogues de ma chère femme avec mon adirable
Mentor : Jean-Larcel Jeanneney, l’année de la mort de ce dernier : 2010) et de
la crise des subprimes. Persistance de la pratique des prouits dérivés,
émergence de la « finance noire », les paradis fiscaux, renflouement périodique
des systèmes banacaires par les Etats, blocage des salaires provoquant
l’endettement des Etats (soumis à la pression d’une idéologie anti-Etat parce
qu’anti-fiscalité et anti-contrôle). Le fil conducteur europén peu discerné et
commenté sinon par Peyrelevade : potentiellement l’urope, seul zone de stabilité
dans le monde, mais faute d’intégration : vulnérable selon le maillon plus
faible de sa chaîne ; Confirmation de ma propre compréhension des dialectiques
actuelles : l’assaut contre les Etats, dernier bastion après la réduction des
syndicats et du salariat. Au passage, évocation de l’hésitation du cher
Bérégovoy à ouvrir les vannes de la dérégulation : seul contre tous, lobbies et
même Bercy. Rappel de ce qui a déjà couru depuis plusieurs vulgarisations ces
années-ci : Goldman Sachs, la corruption des Etats-Unis par les banquiers nommés
ministres des Finances et par les carrières des millionnaires au Sénat et à
la Chambre.
Il manque une histoire à la fois simple mais globale, factuelle
et analytique des mécanismes, de la finance, fauteuse de crises et
d’appauvrissement du plus grand nombre depuis donc la Grande Guerre.
Un chapitre étant d’ailleurs en train de se terminer, que l’on
soit pessimiste et constate la mort des Etats et la fin de l’entreprise
européenne ou optimiste avec le sursaut européen et des sincérités en relations
internationales et en politiques intérieures sociales fondées sur le respect des
droits de l’homme. Après le binôme américano-allemand dominant le XXème siècle
financier et bancaire , nouveau chapitre
ou tome II, celui du XXIème siècle, le binôme sino-américain :la
participation de la Chine au système mondial et l’accentuation qui en résulte
des dérèglements. L’antidote st, pour moi et de plus en plus, les droits de l’homme,
la démocratie : c’est la vulnérabilité des totalitaires à nos frontières, la
Russie, et en équilibre mondial, la Chine. La démocratie, notamment
pour le fonctionnement et le retour de l’Europe à ses ambitions et intuitions
fondatrices, est fille des droits de l’homme. – Emission ensemençante donc. Nos
poliiques l’ont-ils suivi ? évidemment aucun n’st à la hauteur,
intellectuellement, par culture. Je doute que les notes de Bercy cultivent notre
président. Telles que j’en lisais, elles n’étaient que factuelles, que
constatations, très peu en morale et en alternative, pas liée à l’évolution politique souhaitable.
Les rares fois où ces liens sont opérés, c’est le succès : le « montage »
financier franco-allemand d’Airbus en 1969, le redressement de notre pays en un
semestre 1958…
23 heures 15 à
01 heure, toujours sur Arte + L’histoire et l’explication des relations
entre musulmans et juifs. La dialectique est simple, fondée sur une grande
parenté théologique et liturgique qui permit à l’initiative musulmane une vie
ensemble le plus souvent. Résiduel ou fossile la vie de quartier à Belleville
après la guerre d’Algérie. Ce journaliste très influent au tournant du sicèle,
un cairote prenant fait et cause en 1895 pour le capitaine Dreyfus mais dans les
années 20 véhiculant l’antisémitisme du fait de « l’invasion » sioniste de
la Palstine.
La rupture se fait par l’intrusion européenne, cas de l’Algérie
et cas de la Palestine où ls politiques françaises et britanniques, selon des
faits et des décisions différents, donnent matière à l’animosité et à la
frustration : doit-on dire alors des mususlmans ou des arabes. Point à
approfondir encore mais fortement indiqué : les Juifs arabes, voulant rester
arabophones et nationaux d’un des Etats du Proche-Orient. Focal depuis les
années 20 : l’Etat d’Israël en projet puis en réalité. Les assassinats jumeaux
en « interne » de Sadate puis de Rabin. Esquisse des évolutions de l’opinion :
la shoah puis le « socialisme » et les prouesses de mise en valeur économique de
la Palestine placent l’Etat juif en sympathie dans l’Occident, mais les images
de l’intifada de 1987 et la suite place cet Etat en position coupable (analogie
pour les Américains de ces images avec celles des batailles et répressions pour
les droits civiques, chez eux, vingt ans auparavant). Pas de conclusion. Sinon
que la confection de ce « documentaire » n’a été possible que par des mises en
commun. Symbole ? l’Esplanade des mosquées a comme soubassement le mur des
Lamentations.
mardi 29 octobre 2013
le règne de Dieu - textes du jour
Mardi 29 Octobre 2013
La
lune décroissante, dernier quartier, était au zénith ou presque, elle vient de
disparaître. Notre fille, hier soir, que je peux voir en cœur et pensée, debout
devant la fenêtre du salon, le documentaire sur Louis XI terminé, elle encore
habillée, silencieuse, regardant le banc dans l’enceinte réservée aux enfants
du petit parc public, en bas de l’immeuble. Et c’est elle qui me le dit comme
activité jour à l’égal de ses emplettes dans les boutiques pour son âge. –
Résolu, je crois, mes problèmes pour les deux récits que je veux mener à bien. Sans
plus de question sur leur intérêt. Aboutir ce projet. L’édition répondra ou
pas. – Une jeune fille, déclarée bienheureuse par l’Eglise, il y a juste trois
ans, morte à dix-neuf ans et qui vivait il y a une vingtaine-trentaine d’années :
c’est insolite. A ce que je lis, la sainte patronne des enfants malades,
atteints d’un mal incurable et la manière dont elle l’apprend, le prend, le
vivra. Bien entendu, la présentation est comme souvent mièvre. Mais
sous-jacente plus qu’une force, le sourire et l’ouverture autant aux autres qu’à
Dieu, la relation aux siens, à la famille, à un mouvement assez connu :
les Focolari. Sa fête aujourd’hui. Je compte pour la Toussaint, écrire et
penser quelques lignes et moments sur le fait des saints, sur ce mode aussi de
mémorisation et d’édification qu’a depuis toujours adopté et vécu l’Eglise :
communion, solidarité, accompagnement dans nos propres efforts pour coincider
avec le dessein amoureux de Dieu sur nous. J’en ferai autant pour la
commémoration des fidèles défunts » : nos morts proches ou inconnus,
mais dont l’évocation peut nous venir, font vraiment partie de notre habitation
mentale, de nos mouvements affectifs, de notre existence donc à leur suite. Chacun
exceptionnel et irremplaçable dans son individualité, sa personnalité, son
parcours : certes, mais que de précédents, d’exemples, de compagnons d’âme
et de débats, d’efforts nous avons.
Prier… la création aspire de toutes ses forces à voir cette
révélation des fils de Dieu… elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi,
libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la
liberté, la gloire des enfants de Dieu. [1] Quel en
est le chemin ? A quoi vais-je comparer le règne de Dieu ? Il est
comparable à du levain qu’une femme enfouit dans trois grandes mesures d
farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. Un mouvement, non un état… une graine de moutarde qu’un homme a jeté
dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre et les oiseaux du
ciel ont fait leur nid dans ses branches. L’espérance
n’est pas une anticipation ou la vision de quelque « chose », elle
est, par son mouvement, son propre objet, elle est vie car elle signifie et
mobilise nos facultés les plus unifiantes et fortifiantes, intimement et si
propres à la communion universelle : attente et persévérance. Ce que l’on
voit, comment peut-on encore l’espérer ? Mais nous qui espérons ce que
nous n voyons pas, nous l’attendons avec persévérance. L’évangile ne nous incite pas à la passivité, le Royaume a son origine :
le geste du semeur, le geste de la maîtresse de maison, homme et femme ne
différant que par le geste et le matériau qu’ils servent, même enfouissement, même
mort et résurrection, même attente. La graine, le levain sont en nous : nous
avons commencé par recevoir l’Esprit-Saint… nous attendons notre adoption et la
délivrance de notre corps. La Trinité, la
personne divine de l’Esprit Saint, l’humanité dans ses individus, la création
entière :quatrième côté du « carré » de la vie, de la réalité
intégrale, de Dieu-même ? je le crois, mais je le dis mal. Ce qui est bon
signe, le mystère, la difficulté, la souffrance, l’assomption et la mort, la
résurrection, la libération ne se disent pas mais se vivent.
lundi 28 octobre 2013
devenir par l'Esprit Saint la demeure de Dieu - textes du jour
Lundi 28 Octobre 2013
Le
rite… c’est la présence, j’en comprends mieux l’application à notre vie
sacramentelle, c’est-à-dire spirituelle. La bouilloire ce matin seulement pour
moi, alors que d’habitude je verse d’abord avec le thé qu’elle préfère sa
tasse, pour ma chère femme, et je vais la lui déposer entre les branches de ses
lunettes, sur sa table de nuit. Un peu plus tard, Finette pousse la porte et
vient la rejoindre, s’installant sur le lit. Puis… la journée commence, il y a
eu le baiser du matin, elle commencera la sienne en me préparant des tartines
tandis que je lis ces textes du jour, proposés par l’Eglise. Avant tout message
ou correspondance internet, quelques lignes pour elle seule, vœux du jour… trop
souvent un peu « coach », souvent un peu sensuelles, mais toujours
elle et nous. – Textes de ce matin, le spirituel n’est ni l’éther ni la caverne
intime. Nous ne sommes pas outillés, dans notre existence physique, pour dire
le spirituel et ce qui en est, ce qui la peuple, quoique nous en fassions
partie : pas de parole dans ce
récit, pas de voix qui s’entende… le jour au jour en livr le récit et la nuit à
la nuit en donne connaissance. Ressemblance
et image de Dieu, sans doute le charnel, confirmé par l’incarnation, pure
initiative sinon « imagination » de Dieu, mais le spirituel qui est
chelin et forme (sans doute) de notre participation à la vie divine, et donc
notre entrée en vie éternelle. Anticipation et chemin « ici-bas » :
vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par l’Esprit
Saint la demeure de Dieu… Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en
étaient délivrés. A défaut de connaissance
et à plus forte raison d’énoncé, il y a le guide, le chemin, la pierre
angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même. Et
le secret de Celui-ci est évidemment sa divinité, Dieu fait homme, homme qui
dans sa vie concrète, quotidienne, diurne, nocturne, prie :Jésus s’en alla
dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu. Viennent alors les étapes multiples de son
ministère, choix des apôtres, soins de la foule. [1]
dimanche 27 octobre 2013
le pape François et la famille
DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS
AUX FAMILLES EN PÈLERINAGE À ROME EN L' ANNÉE DE LA FOI
AUX FAMILLES EN PÈLERINAGE À ROME EN L' ANNÉE DE LA FOI
Samedi
26 octobre 2013
Chères familles,
Bonsoir et bienvenue à Rome !
Vous êtes venus de plusieurs régions du monde, en pèlerins, pour professer votre foi devant la tombe de saint Pierre. Cette place vous accueille et vous prend dans ses bras : nous sommes un seul peuple, avec une seule âme, appelés par le Seigneur qui nous aime et nous soutient. Je salue aussi toutes les familles qui sont reliées par la télévision et par l’Internet : c’est une place qui s’élargit sans limites.
Vous avez voulu appeler ce moment : « Famille, vis la joie de la foi ». Ce titre me plaît. J’ai écouté vos expériences, les histoires que vous avez racontées. J’ai vu beaucoup d’enfants, beaucoup de grands-parents… J’ai entendu la douleur des familles qui vivent une situation de pauvreté et de guerre. J’ai écouté les jeunes qui veulent se marier malgré mille difficultés. Et maintenant nous nous demandons : comment est-il possible de vivre la joie de la foi, aujourd’hui, en famille ? Mais je vous demande aussi : « est-ce possible de vivre cette joie ou ce n’est pas possible ? »
1. Il y a une parole de Jésus, dans l’Evangile de Matthieu, qui nous éclaire : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos » (Mt 11, 28). La vie souvent est pénible, souvent aussi tragique ! Nous avons entendu récemment... Travailler est pénible, chercher un travail est pénible. Et trouver du travail aujourd’hui nous demande beaucoup d’effort. Mais ce qui est le plus pénible dans la vie ce n’est pas cela : ce qui est plus pénible que toutes ces choses c’est le manque d’amour. C’est pénible de ne pas recevoir un sourire, de ne pas être accueilli. Ils sont pénibles certains silences, parfois aussi en famille, entre mari et femme, entre parents et enfants, entre frères. Sans amour, la peine devient plus pesante, insupportable. Je pense aux personnes âgées qui sont seules, aux familles qui peinent de ne pas être aidées à soutenir ceux qui, à la maison, ont besoin d’attentions spéciales et de soins. « Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau », dit Jésus.
Chères familles, le Seigneur connaît nos fatigues : il les connaît ! Et il connaît les poids de notre vie. Mais le Seigneur connaît aussi notre profond désir de trouver la joie du repos ! Vous vous rappelez ? Jésus a dit : « que votre joie soit complète » (Jn 15, 11). Jésus veut que notre joie soit complète. Il l’a dit aux apôtres et il nous le répète aujourd’hui. Alors, ceci est la première chose que, ce soir, je veux partager avec vous, et c’est une parole de Jésus : Venez à moi, familles du monde entier – dit Jésus – et je vous donnerai le repos, afin que votre joie soit complète. Et cette parole de Jésus, portez-la chez vous, portez-la dans votre cœur, partagez-la en famille. Il nous invite à venir à lui pour nous donner, pour donner à tous la joie.
2. La seconde parole, je la prends du rituel du Mariage. Celui qui se marie dans le Sacrement dit : « Je promets de te rester fidèle, dans le bonheur et dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, et de t’aimer tous les jours de ma vie ». Les époux, à ce moment, ne savent pas ce qui arrivera, ils ne savent pas quelles joies et quelles peines les attendent. Ils partent, comme Abram, ils se mettent en route ensemble. Et c’est cela le mariage ! Partir et marcher ensemble, main dans la main, s’en remettant entre les mains du Seigneur. Main dans la main, toujours et pour toute la vie ! Et ne pas prêter attention à cette culture du provisoire, qui morcèle notre vie !
Avec cette confiance en la fidélité de Dieu on peut tout affronter, sans peur, avec responsabilité. Les époux chrétiens ne sont pas naïfs, ils connaissent les problèmes et les dangers de la vie. Mais ils n’ont pas peur d’assumer leurs responsabilités, devant Dieu et la société ; sans s’échapper, sans s’isoler, sans renoncer à la mission de former une famille et de mettre au monde des enfants. – Mais aujourd’hui, mon Père, c’est difficile…–. En effet, c’est difficile. C’est pour cela que la grâce est nécessaire, la grâce que nous donne le Sacrement! Les Sacrements ne servent pas à décorer la vie - mais quel beau mariage, quelle belle cérémonie, quelle belle fête !... Mais ce n’est pas le Sacrement, ce n’est pas la grâce du Sacrement. C’est une décoration ! Et la grâce ne sert pas à décorer la vie, elle sert pour nous rendre forts dans la vie, pour nous rendre courageux, pour pouvoir avancer ! Sans s’isoler, toujours ensemble. Les chrétiens se marient dans le Sacrement parce qu’ils ont conscience d’en avoir besoin ! Ils en ont besoin pour être unis entre eux, et pour accomplir leur mission de parents. « Dans le bonheur et dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie ». Ainsi disent les époux dans le Sacrement et dans leur Mariage ils prient ensemble et avec la communauté. Pourquoi ? Parce qu’on a l’habitude de faire comme cela ? Non ! Ils le font parce qu’ils en ont besoin pour le long voyage qu’ils doivent faire ensemble : un long voyage qui ne s’effectue pas par bout de chemin, mais dure toute la vie ! Et ils ont besoin de l’aide de Jésus pour marcher ensemble avec confiance, pour s’accueillir l’un l’autre chaque jour, et se pardonner chaque jour ! C’est important ! Savoir se pardonner en famille, car tous nous avons des défauts, tous ! Parfois nous faisons des choses qui ne sont pas bonnes et font mal aux autres ! Avoir le courage de s’excuser, quand nous nous trompons en famille… Il y a quelques semaines, sur cette place, j’ai dit que pour conduire une famille, il est nécessaire d’utiliser trois mots. Je veux le répéter. Trois mots : permission, merci, excuse. Trois mots clés ! Nous demandons la permission afin de ne pas être envahissants en famille. « Puis-je faire cela ? ça te plaît que je fasse cela ? ». Par le langage de la demande de permission. Nous disons merci, merci pour l’amour ! Mais dis-moi, combien de fois, par jour, tu dis merci à ton épouse, et toi à ton époux ? Combien de jours passent, sans que tu ne dises ce mot : merci ? Et le dernier : excuse. Tous nous nous trompons et parfois quelqu’un est offensé dans la famille et dans le mariage, et quelquefois – je dis – les assiettes volent, on se dit des paroles violentes, mais écoutez ce conseil : ne pas finir la journée sans faire la paix. La paix se refait chaque jour en famille ! « Excusez-moi », voici, et on recommence. Permission, merci, excuse ! Nous le disons ensemble ? (ils répondent : « oui »). Permission, merci et excuse ! Vivons ces trois mots en famille ! Se pardonner tous les jours.
Dans sa vie, la famille connaît beaucoup de beaux moments : le repos, le repas ensemble, la sortie dans le parc ou à la campagne, la visite aux grands-parents, la visite à une personne malade… Mais s’il manque l’amour, il manque la joie, il manque la fête, et l’amour c’est Jésus qui nous le donne toujours : il est la source inépuisable. Là, dans le Sacrement, il nous donne sa Parole et il nous donne le Pain de la vie, pour que notre joie soit complète.
3. Et pour terminer, devant nous cette icône de la Présentation de Jésus au Temple. C’est une icône vraiment belle et importante. Contemplons-la et faisons-nous aider par cette image. Comme vous tous, les protagonistes de la scène ont leur histoire : Marie et Joseph se sont mis en marche, pèlerins vers Jérusalem, par obéissance à la Loi du Seigneur ; de même le vieux Siméon et la prophétesse Anne, également très âgée, arrivent au Temple poussés par l’Esprit Saint. La scène nous montre cet entrelacement de trois générations, l’entrelacement de trois générations : Siméon tient dans ses bras l’enfant Jésus dans lequel il reconnaît le Messie, et Anne est représentée dans le geste de louange de Dieu et d’annonce du salut à ceux qui attendaient la rédemption d’Israël. Ces deux personnes âgées représentent la foi en tant que mémoire. Mais je vous demande : « écoutez-vous les grands-parents ? Ouvrez-vous le cœur à la mémoire que nous donnent les grands-parents ? Les grands-parents sont la sagesse de la famille, ils sont la sagesse d’un peuple. Et un peuple qui n’écoute pas les grands-parents, est un peuple qui meurt ! Écouter les grands-parents ! Marie et Joseph sont la Famille sanctifiée par la présence de Jésus, qui est l’accomplissement de toutes les promesses. Toute famille, comme celle de Nazareth, est insérée dans l’histoire d’un peuple et ne peut exister sans les générations précédentes. Et c’est pourquoi, aujourd’hui, nous avons ici les grands-parents et les enfants. Les enfants apprennent des grands-parents, de la génération précédente.
Chères familles, vous aussi vous faites partie du peuple de Dieu. Marchez dans la joie, ensemble avec ce peuple. Demeurez toujours unies à Jésus et portez-le à tous par votre témoignage. Je vous remercie d’être venues. Ensemble, faisons nôtres les paroles de saint Pierre, qui nous donnent la force, et nous donneront la force dans les moments difficiles : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jn 6, 68). Avec la grâce du Christ, vivez la joie de la foi ! Que le Seigneur vous bénisse et que Marie, notre Mère, vous protège et vous accompagne. Merci !
MESSE
EN CONCLUSION DU PÈLERINAGE DES FAMILLES DU MONDE
À ROME EN L'ANNÉE DE LA FOI
À ROME EN L'ANNÉE DE LA FOI
HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS
Place
Saint-Pierre
Dimanche 27 octobre 2013
Les lectures de ce dimanche nous invitent à méditer sur quelques
caractéristiques fondamentales de la famille chrétienne.Dimanche 27 octobre 2013
1. La première : la famille qui prie. Le passage de l’Évangile met en évidence deux façons de prier, une qui est fausse – celle du pharisien - et l’autre qui est authentique – celle du publicain. Le pharisien incarne un comportement qui n’exprime pas l’action de grâce à Dieu pour ses bienfaits et sa miséricorde, mais plutôt l’autosatisfaction. Le pharisien se sent juste, il se sent correct, il se rengorge de cela et il juge les autres du haut de son piédestal. Le publicain, au contraire, ne multiplie pas les paroles. Sa prière est humble, modeste, empreinte de la conscience de son indignité, de ses misères : cet homme vraiment admet qu’il a besoin du pardon de Dieu, de la miséricorde de Dieu.
La prière du publicain est celle du pauvre, c’est la prière qui plaît à Dieu et, comme le dit la première Lecture, qui « parvient jusqu’au ciel » (Sir 35, 20), alors que celle du pharisien est alourdie par le poids de la vanité.
À la lumière de cette Parole, je voudrais vous demander, chères familles : priez-vous parfois en famille ? Quelqu’un oui, je le sais. Mais beaucoup me disent : mais comment on fait ? Mais, on fait comme le publicain, c’est clair : humblement, devant Dieu. Que chacun, avec humilité, se laisse regarder par le Seigneur et demande sa bonté, pour qu’elle vienne à nous. Mais, en famille, comment on fait ? Parce que la prière semble être une affaire personnelle, et puis il n’y a jamais un moment favorable, tranquille, en famille… Oui, c’est vrai, mais c’est aussi une question d’humilité, de reconnaître que nous avons besoin de Dieu, comme le publicain ! Et toutes les familles ! Nous avons besoin de Dieu : tous, tous ! Nous avons besoin de son aide, de sa force, de sa bénédiction, de sa miséricorde, de son pardon. Et il faut de la simplicité : prier en famille, il faut de la simplicité ! Prier ensemble le « Notre Père », autour de la table, n’est pas quelque chose d’extraordinaire : c’est facile. Et prier le Rosaire ensemble, en famille, c’est très beau, ça donne beaucoup de force ! Et aussi prier les uns pour les autres : l’époux pour l’épouse, l’épouse pour l’époux, tous les deux pour les enfants, les enfants pour les parents, pour les grands-parents… Prier les uns pour les autres. C’est prier en famille, et cela renforce la famille : la prière !
2. La deuxième Lecture nous suggère un autre point : la famille garde la foi. L’apôtre Paul, au déclin de sa vie, fait un bilan fondamental, et dit : « J’ai gardé la foi » (2 Tm 4, 7). Mais comment l’a-t-il gardée ? Pas dans un coffre-fort ! Il ne l’a pas enfouie dans la terre, comme ce serviteur un peu paresseux. Saint Paul compare sa vie à un combat et à une course. Il a gardé la foi parce qu’il ne s’est pas contenté de la défendre, mais il l’a annoncée, diffusée, il l’a portée loin. Il s’est fermement opposé à ceux qui voulaient conserver, « fossiliser » le message du Christ dans les limites de la Palestine. C’est pourquoi il a fait des choix courageux, il s’est rendu dans des territoires hostiles, il s’est laissé provoquer par ceux qui sont loin, par diverses cultures, il a parlé franchement, sans peur. Saint Paul a conservé la foi, car, comme il l’a reçue, il l’a donnée, en allant dans les périphéries, sans se retrancher dans des positions défensives.
Ici aussi, nous pouvons nous demander : de quelle façon nous, en famille, nous gardons notre foi ? La retenons-nous pour nous, dans notre famille, comme un bien privé, comme un compte en banque, ou savons-nous la partager par le témoignage, l’accueil, et l’ouverture aux autres ? Tous nous savons que les familles, en particulier celles qui sont jeunes, sont souvent « pressées », très affairées ; mais parfois pensez-vous que cette « course » peut aussi être la course de la foi ? Les familles chrétiennes sont des familles missionnaires. Mais, hier nous avons écouté, ici, sur cette place, le témoignage de familles missionnaires. Elles sont missionnaires aussi dans la vie de chaque jour, en faisant les choses de tous les jours, en mettant en tout le sel et le levain de la foi ! Garder la foi en famille et mettre le sel et le levain de la foi dans les choses de tous les jours.
3. Et nous tirons un troisième aspect de la Parole de Dieu : La famille qui vit la joie. Dans le Psaume responsorial on trouve cette expression : « Que les pauvres entendent et soient en fête » (33/34,3). Tout ce Psaume est une hymne au Seigneur, source de joie et de paix. Et quelle est la raison de cette joie? Ceci : le Seigneur est proche, il écoute le cri des humbles et les délivre du mal. Saint Paul l’écrivait aussi : « Soyez toujours dans la joie… le Seigneur est proche » (Ph 4, 4-5). Eh… il me plairait de poser une question, aujourd’hui. Mais, que chacun la porte dans son cœur, chez soi, eh ?, comme un devoir à faire. Et on répond seul. Comment va la joie, chez toi? Comment va la joie dans ta famille? Eh, donnez la réponse.
Chères familles, vous le savez bien : la vraie joie que l’on goûte en famille n’est pas quelque chose de superficiel, elle ne vient pas des choses, des circonstances favorables… La vraie joie vient d’une harmonie profonde entre les personnes, que tout le monde ressent en son cœur, et qui nous fait sentir la beauté d’être ensemble, de nous soutenir mutuellement sur le chemin de la vie. Mais à la base de ce sentiment de joie profonde, il y a la présence de Dieu, la présence de Dieu dans la famille, il y a son amour accueillant, miséricordieux, respectueux envers tout le monde. Et surtout, un amour patient : la patience est une vertu de Dieu et elle nous enseigne, en famille, à avoir cet amour patient, l’un envers l’autre. Avoir de la patience entre nous. Amour patient. Seul Dieu sait créer l’harmonie des différences. S’il manque l’amour de Dieu, la famille aussi perd son harmonie, les individualismes prévalent, et la joie s’éteint. En revanche, la famille qui vit la joie de la foi la communique spontanément, elle est sel de la terre et lumière du monde, elle est levain pour toute la société.
Chères familles, vivez toujours avec foi et simplicité, comme la sainte famille de Nazareth. La joie et la paix du Seigneur soit toujours avec vous!
tous ceux qui auront désiré avec amour sa manifestation dans la gloire - textes du jour
Dimanche 27 Octobre 2013
08
heures 30 + … compte tenu du changement d’heure, que nous avions oublié. Train
à 07 heures 36, c’est sur la « voie rapide » que l’horloge-affiche
nous dit la confusion, gare pas encore ouverte, une dizaine de personnes sont
comme nous. Levés en pleine tempête avec saute d’électricité. – L’heure et
quelque tous trois à attendre et à surtout être ensemble. Certitude…. Retour.
Un léger soulignement orange de la crête d’un nuage vers l’est.
Prier….
Ben Sirac et Paul, le même énoncé : le Seigneur est un juge qui ne fait pas de différence entre les hommes [1] et la foi de l’Apôtre est tout humaine,
personnelle, et concrète. Le Seigneur me fera encore échapper à tout ce
qu’on fait pour me nuire. Il m sauvera et me fera entrer au cieel, dans son
royaume. Le sage de l’Ancien Testament et
la ténacité de la prière : la prière du pauvre traverse es
nuées ; tant qu’elle n’a pas atteint su but, il demeure inconsolable. Il
ne s’arrête pas avant que le Très-Haut ait jeté les yeux sur lui, prononcé en
faveur des justes et rendu justice. C’est du même que Jésus donne le portrait et
fait l’éloge. Le publicain ; mui, se tenait à distance et n’osait
même pas lever les yeux vers le
ciel ; mais il se frappait la poitrine en disant : « Mon Dieu,
prends pitié du pécheur que je suis ! » . Les deux attitudes et ce à quoi chacune aboutit : Quand ce
dernier rentra chez lui, c’est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste,
et non pas l’autre. Qui s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé. Sans doute, la posture du pharisien venu au
Temple, lui aussi, n’a pas sa littéralité dans nos vies, dans ma vie. Nous ne
nous enorgueillissons pas à ce point, notre expétrience, mon expérience de la
pauvreté, de la faiblesse des limites de notre nature humaine, des conséquences
de mes imprévoyances ou du dessin trop
vaste de mes projets et ambitions nous en empêchent. Mais cela ne nous donne
pas pour autant la posture du publicain, et du pauvre. Nous ne prions pas, je
ne prie pas assez en reconnaissance pour cet abri et cet accueil de Dieu, cette
sollicitude, ce chemin par lequel Il me mène, que je ne connais pas, mais dont
Il m’a donné la certitude que cela mène quelque part et à Lui. – Certitude
tandis que le train, minable Intercités avec terminus à Bordeaux-Saint-Jean
pour la correspondance meilleur marché vers Paris, d’être aimé et d’aimer.
Jamais à ce point, notre trésor n’a été entourant et affecté par notre
séparation. Je lui dis, puisque nous sommes trinité, que je suis d’âme et de
coru non seulement en elle mais en sa maman, et qu’entourée par celle-ci, c’est
comme si… Ces années de mariage et de paternité m’ont apporté vraiment
l’essentiel, la vie, la suite.
[1] - Ben Sirac XXXV 12 à 18 ; psaume XXXIV ;2ème lettre
de Paul à Timothée IV 6 à 18 passim ; évangile selon saint Luc XVIII 9 à
14
samedi 26 octobre 2013
la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous - textes du jour
Samedi 26 Octobre 2013
La paix intérieure, quelles en sont les composantes ? y a-t-il des
règles ? la reçoit-on ? ce qui est mon expérienc et fait son mystèr,
car à circonstances inchangées, elle est là à mon éveil, ou au contraire ce
sont les désordres et les abattements de la désespérance et du mécontentement
de soi. – Ingrédients d’hier : me coucher quand j’en ai eu envie (besoin),
avant mes aimées… la parabole familiale autant que du progrès de l’humanité, les croods que nous reverrons en
trinité et avec les lunettes 3 D… notre
petite fille, à l’instar du « zap » sur halloween, se cachant dans
notre lit pour me faire peur… surtout la lente compréhension que me débattre
est moins efficace pour quelque suite que ce soit qu’avoir un simple confiance
dans les ordonnancements et plans de Dieu. Ce qui est diffère de la nouvelle ou
dernière chance, vg. celle du figuier : laisse-le
encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon tu le couperas. [1] Le Christ a aimé les figues… mon père aussi,
le figuier à Bellevue, en angle rehaussé du mur au fond du jardin, la maison de
pêcheur et la mitoyenne celle du passeur de Conleau. Nos figuiers que pas plus
que nos deux pieds de vigne, je n’ai entretenus vraiment. Doux et chaleureux
chantier de notre environnement ici : ni parc ni jardin, mais vrger,
terrasse et disponibilité à un travail que nous ne faisons pas. L’immédiate
rétribution de la nature quand nous nous en occupons. Ce matin, cependant,
creuser autour des pieds de notre pergola pour que ma chère femme, avant la
semaine de Strasbourg, y plante ce qui doit grimper. Il vint chercher du
fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Le
vigneron est en faute, implicitement, il n’avait pas bêché. La providence, les
aides d’autrui, nous ne vivons pas seuls, nous ne serons pas sauvés seuls. Voici
le peuple de ceux qui le cherchent. … L’Esprit est votre vie, parce que vous
êtes devenus des justes. Les expressions
que les circonstances ou une époque « polluent » puisque l’adjectif est
aujourd’hui (avec la majuscule) la distinction suprême qui peut attribuer,
posthume, l’Etat d’Israël à ceux qui ont sauvé des Juifs pendant la dernière
guerre. Distinction dont la marque peut être l’inhumation dans la Terre
promise : précédent, Moïse. Lien paulinien entre chair et péché. Le
prendre au sens large de notre incarnation, comprendre alors que Jésus a pu vivre
notre incarnation sans principale conséquence : le péché, mais sans éviter
cependant la mort, qu’Il révèle ainsi non comme une limite et un désastre
inéluctables, mais comme un moment logique ! Il voulait ainsi que les
exigences de la Loi se
réalisent en nous, qui ne vivons pas sous l’emprise de la
chair mais de l’Esprit. Paul, sur sa
piste, définit a contrario la vie de l’Esprit en nous. La chair tend vers
la mort, mais l’Esprit tend vers la vie et la paix (réponse à mon interrogation sur ces états de l’âme à nos révils ou à
mesur qu passent la journée et notre existence). Car la chair tend à se
révolter contre Dieu, elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle n’en est
même pas capable.
vendredi 25 octobre 2013
je suis à toi : sauve-moi car je cherche tes préceptes - textes du jour
Vendredi 25 Octobre 2013
Présence
de notre fille : sa préparation d’Halloween, la reprise de son blog. et
notre bataille à trois pour retrouver l’accès à la page d’écriture, et
saoûlerie du passé, passé d’amour et de beauté physiques, incarnés par Gh. et
reflétés par notre couple, photos de nus au retardateur, noir et blanc :
vibrance de ce qui n’est plus que statuaire ou légitimité du jugement de cette
splendeur qui nous était conférée ? Je comprends qu’elle veuille ne plus
me faire aucun signe ni me revoir : dernier moment si grinçant et si peu
ressemblant au soleil de notre première exposition de couple, c’était à la mort
de ma mère dont elle a ri, pensant que celle-ci avait été notre empêchement,
l’empêchement c’était et en tout ce fut toujours moi, mon inconséquence et mon
immaturité. Seul rachat possible, seule fécondité à partir de ces
lointains : l’amour au présent, l’écoute en profondeur de celles
d‘aujourd’hui, ma femme et notre fille.Et puis celles et ceux dont j’ai la
charge et cette charge n’est ni un rachat ni une absolution, elle est la
nouvelle forme d’aimer et d’être aimé. Lettres de Béatrice, plus nombreuses que
dans mon souvenir, et d’une belle et très régulière écriture, mais un visage
vite alourdi bien avant ses vingt ans, quelques heures en quelques jours de
quelques mois. Elle m’a dépêché son fils selon internet sans me donner accès à
elle. Sagesse ? Sylvie prétextant des kilogs, se méprenant il y a quelques
années sur mon souhait de la
revoir. Et invoquant la prescription trentenaire… La femme a
la science du présent (sans être jamais sentencieuse, elle est acte plus encore
que générosité-plaisir d’être objet pour l’homme de regard, de pensée et de désir
pendant une époque de sa vie), elle sait se dater et nous donne tellement le
présent… mais elle porte l’enfant et l’enfant nous rappelle l’avenir. Le couple
ne trouve son équilibre qu’avec lui. Je vis depuis bientôt dix ans cet antidote
à tout, y compris au remords et au regret, et d’hier soir à ce matin, encore.. –
Le péché est plus un état qu’un acte, il n’est ni de chair, ni d’argent ni de
quoi que ce ssoit, il est de nous et probablement il est notre consentement à
cet état par inconsistance et par manque de réalisme : appeler et il
m’aurait été répondu, il me sera répondu. N’ai-je pas su vivre « sous le
regard de Dieu » , la vie et ses vitrines, les portes toutes ouvertes, et
aveuglé de bonheur immédiat et pratique, de désirs assouvis au jour le jour
m’ont fait pendant des années avancer inconscient ? Vanité et stérilité de
cett analyse-là. Ce qui vaut, c’est d’avancer. Dieu d’amour et de vérité, pour
la durée d’épreuve et de choix de Toi et de celles dont Tu m’as confié la
responsabilité, appelle-moi. Permets-moi de continuer de penser à celles dont
le souvenir, l’image et ce que j’ai manqué pour elles, ce qu’elles m’ont donné
d’elles, et transforme cette pensée en action de grâces et en prière pour leur
bonheur et l’autre communion qu’à partir de nos balbutiements, de nos sourires
et de nos trahisons, de nos incomplétudes, Tu sauras et Tu as voulu nous
donner. Grâce de la réconciliation avec tout et en tout, elle n’est qu’en Toi. Et
tout peut alors prendre un sens, je T’en prie et Tu m’en as donné la prescience
et la prière de demande.
Je ne réalise pas le bien que je
voudrais, mais je fais le mal que je ne voudrais pas. [1] Ces deux mystères… quel péché pouvait donc
bien commettre l’Apôtre des gentils, à s’épuiser dans son travail de
missionnaire tout en travaillant pour n’être à la charge de personne ? et
moi, pris par la nasse merveilleuse des penchants partagés avec d’autres, une
par une, penchants du corps, du cœur, de l’intelligence, n’étais-je que péché ?
Rigueur de l’apôtre qui me ferait entrer dans une sécession invivable
psychologiquement aujourd’hui si (quand, maintenant…) je relis ma vie selon son
analyse : au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la loi de
Dieu. Mais dans tout mon corps, je découvre une autre loi, qui comnat contre la
loi que suit ma raison et m rend prisonnier de la loi du péché qui est dans mon
corps. Quel homme malheureux je suis ! Le
bonheur et la jouissance dont toutes les formes et moments, dont tous les
objets et élans ne sont qu’anticipation et élément pauvre et partiel de
l’éternité et de l’accomplissement… et pourtant que de lumière parfaite, que le
souvenir arrange souvent et défait parfois, dans ces moments qui furent… nous
appartenaient-ils ? leur appartenions-nous ? ils étaient toujours des
réponses, est-ce notre attente qui était imparfaite. Il est décisif que la Genèse et sa théologie du péché fassent commettre
celui-ci en couple, avec une dialectique et une psychologie aussi riche que
fine et à approfondir : les rôles, la peur, la prise de conscience
négative de la nudité, l’objet-même et sa parabole, la connaissance, la vie, le
discernement et pas du tout la gourmandise, la luxure, l’avarice, etc… Jamais je n’oublierai tes
préceptes : par eux tu me fais vivre. Je suis à toi : sauve-moi car
je cherche tes préceptes. Dieu qui sauve
et qui pardonne. Le jugement : à Lui seul, il appartient, la lecture de ma
vie, mes incapacités ou mes forces pour aimer, me donner et ne recevoir que ce
qu’il m’est donné, lui appartiennent. Toi, tu es bon, tu fais du bien :
apprends-moi tes commandements. Que j’aie pour consolation ton amour slon tes
promeses à ton serviteur ! Que vienne à moi ta tendresse, et je vivrai. Le drame de mon cher Michel T. de P., put-être
aussi celui qui est à reprendre son itinéraire des vœux à la forme immédiate de
la tendresse, l’ensevelissement de mon frère d’âme, alors, dans la solitude de
ses tentatives et de ses tâtons-exutoires. Que prière, ni jugement ni connaissance sur l’autre,
sur moi : l’aspect de la terre et du ciel, vous savz le juger, mais le
temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger ? Le temps qui est le lieu où notre vie peut être
d’amour ou de perdition, de distraction ou de dévotion. Seigneur, je prie pour
nous tous. – Sans doute, le monde « ne tourne pas rond », la société
écrase alors qu’elle a tout pour libérer le meilleur de chacun et donner chance
et assomption à chaque génération en chaque circonstance, mais à la racine, il
y a ce mystère de ce que Tu nous inspires en nos âmes et le mystère de ces
débats, de ces rencontres, de ces hasards, de ces pulsions dont hors Toi nous
savons si mal le bouquet et la belle gerbe à offrir…. Savoir lire autant notre
passé révolu et dont la valeur d’héritage, de contraainte ou de préparation
dépend de ce discernement et de cette mise en marche ou de cette persévérance
au présent. Alors l’aboutissement et le sens, la reprise, la rémission. Quel mystère
que nous ! quelle lumière simple que Dieu !
jeudi 24 octobre 2013
il est comme un arbre planté près d'un ruisseau - textes du jour
Jeudi 24 Octobre 2013
Hier
17
heures 34 + Rentrons de Questembert, de sa petite gare : bâtiment
minature, salle d’attente quatre-cinq mètres sur quaatre-cinq mètres : et
d’avoir vu tous trois le dernier Woody Allen : Blue Jasmine avec Kate Blanchett, l’héroîne-partnair de Di
Caprio à la proue du Titanic. Saisissant, troublant d’appel à l’examen de
conscience. M’a fait revenir à Gh., j’ai été un s… H., j’ai été
inconséquent… comment osè-je écrire sur elles, chacune… ressenti aussi ce
qu’aurait pu vivre et être ma chère femme si j’avais été autre chose qu’un
déchu profssionnellement et un imprévpyant financièrement. J’ai honte…
Marguerite incertaine dans son appréciation, a su à la fois regarder tout le
film, mais sans le commenter, et garder une distance que je n’ai jamais su
avoir au cinéma. Le rôle-titre est tenu de façon inoubliable. La femme qui pleure,
interprétée par Catherine Deneuve et par Kate Blanchett. Le regard et les yeux
que j’ai fait rougir : Ghislaine. Scenario, à la fois Madoff, nos
chroniqus judiciaires provoquées par les dénonciations au fisc des femmes
trompées et aussi les réminiscences d’un
tramway nommé désir.
Maintenant
08
heures 34 + Presque la grasse matinée, après un premier éveil avant cinq
heures. Le jour est en voiles et brumes, silence de nos chiens, la terrasse
ouverte sur le pleuviotis. La maison que nous parvenons à ranger –
celle-ci : Aoulié Ata – et tout change, la respiration. Marguerite
a sa table de nuit rangé à sa manière, la petite vierge sculptée en bois, bénie
lors de sa première communion, en cadette de taille avec sa monsterhigh
préférée. Lecture : non un des
fantomettes mais une histoire du Moyen-Age. – Psychologie :
Bourvil ou Zarah Leander, ces géants de la notoriété (et du talent) qui ont su
préserver leur vie privée et mêùe leur identité, tandis que nos médiocres de la
politique et de l’entreprise font tabloïd t télévision, secs quand ils sont
interpellés sur la vie, non leurs sujets et leurs calendriers, toujours en
excuses. Quant à leur vie privée… ravagée et inexistante, rencontres sur sites
(les journalistes, les boîtes de com. et la vi de bureau les fournissent)… et à
leur richesse d’âme. Ils sont en sac. Quant un « coup » arrive,
désarroi général : Leonarda qu’on fait descendre de son car, comme
Florange et les entretiens avec Mittal, ou cette interpellation sur l’escalier
de secours d’une agence de pôle emploi, ce sont des étapes pour FH, des
épreuves de psychologie. Se préparer à exercer les fonctions présidentielles,
ou organiser les réseaux d’une élection, sans doute, mais la vérité pour
convenir à ce mariage à trois : les circonstances, le peuple français et
soi-même, qu’est la responsabilité du pouvoir, est tout autre. Le caractère, le fil d l’épée et la maxime
décisive : on ne révère bien que
ce qu’on ne connaît pas (de Gaulle) . –
Interrogation que renouvelle, pour moi, le splendide film d Hayao Miyasaki
(1997) : Princesse Mononoké.
L’autre univers que le judéo-christianisme et son compagnon : l’islam,
celui de l’Extrême-Orient, qui n’est pas non plus le troisième :
l’animisme et le chamamisme, que probablement avec les chansons de geste, Parsifal et le fonds wagnérien
et des frères Grimm, a frôlé l’Occident censément chrétien. L’héroïsme, les
fées, l’âme des animaux et des végétaux. L’aventure et la morale, sans
référence qu’un inné ? Comment propager le christianisme dans cette
culture, quand celui-ci semble (et nous est souvent enseigné comme) enraciné
dans une histoire et une lignée si particulière : l’Egypte, la Palestine,
le monde gréco-romain, le tout en continuité mentale depuis quatre mille ans.
L’Eglise proposant une rupture ? ou un aboutissement, mais à partir de
quoi ? en Extrême-Orient. Je ne sais pas. Et pourtant, cela faillit
« prendre » au XVIème et XVIIèm siècles.
Prier,
avant de travailler… dans la pensée d’amour de celles et ceux qui me sont
confiés d’âme. Le Christ face à Lui-même
et renversant nos conceptions sociales et familiales, une angoissante réalité
que peut apporter ma soudaine prise de conscience de ce que serait notre
conversion : je dois recevoir un
baptême, et comme il m’en coûte d’attendre qu’il soit accompli ! Pensez-vous
qu je sois venu mttre la paix dans le monde ? [1] devant ces appels, ces échéances, la
réminiscence : Pierre marchant sur les eaux à l’appel du Christ et ne se trouvant en dangr qu’à
proportion de son doute, alors la main du Seigneur… vous y récoltez la
sainteté, et cela aboutit à la vie éternelle. car le salaire du péché, c’est la
mort (le péché-addiction,
l’obscurcissement de nos jugements sur nous-mêmes et les circonstances, nos
auto-absolutions et la perversion de la fine pointe, de l’aiguisé de notre
liberté, de notre personnalité : le désir) ; mais le don gratuit
de Dieu, ; c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur. Agenouillé au cœur du mystère que je ne peux
discerner, j’entends seulement la voix et la promesse du compagnon divin. Il
est comme un arbre planté près d’un ruissau, qui donne du fruit en son temps.
mercredi 23 octobre 2013
un chemin de justice - textes du jour
Mercredi 23 Octobre 2013
Joie anticipée
de la prière, impasses et mains vides, pas même demander, m’approcher seulement,
regarder et écouter. A qui l’on a
beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on
réclamera davantage. Il me semble que
« l’on » me donne bien plus que par le passé et pendant les périodes de gloire
amoureuse, professionnelle, relationnelle, éditoriale. L’ « on » peut me
réclamer donc davantage. Je ne sais quoi sinon que cela « passe » par la prière
et l’écoute de Dieu, de ma vocation hic et nunc, de mon dévouement à tout ce qui
m’incombe de circonstances, de mariage, de paternité, en affection, en
politique, en transmission, dévouement encore plus organisé, mais surtout
intérieurement oblatif et aimant. Je sens cependant qu’il y a plus à donner
encore et que je recevrai à proportion pour simplement avoir à donner. Je suis,
nous sommes pas tant de passage, que passage nous-mêmes ; parabole du maître de
retour et de ce que faisaient les serviteurs et intendants en son absence. [1].
Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que
le Fils de l’homme viendra. Parabole du
voleur et de celui qui s’attend à sa tentative. Question de Pierre, question de
l’Eglise : s’adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? Jésus ne répond pas directement et donne une
autre parabole. Manière divine la plus fréquente, au moins dans mon expérience,
les réponses sont apparemment très éloignées de la question. Pourtant à terme,
elles nous comblent, sont justes et même justifient la question, la nôtre était
un peu à côté, dans notre intérêt-même elle est reprise, et nous le sentons.
Vous avez maintenant obéi de tout votre cœur à l’enseignement de base auquel
Dieu vous a soumis. Vous avez été libérés du péché, vous êtes devenus les
esclaves de la justice.
Images fortes de l’esclavage surtout pour les
correspondants de Paul, pour nous celle de l’addiction, mais à travers le monde
tous les esclavages et la manière dont nous nous empêtrons dans nos vies. Je me
suis empêtré. Vous n’êtes plus sujets de la Loi, vous êtes sujets de la
grâce de Dieu. Dychotomie que suggère
Paul, que je ressens de puis des années, dont il a la piste, il y a nous sans
que nous puissions nous situer existentiellement autrement et plus précisément
qu’en Dieu, notre âme. Le corps nous est confié, nous sommes plus que lui. Nous
appartient-il ? oui, en termes de responsabilité, le sanctifier, l’embellir, le
faire servir, mais il ne faut pas que le péché règne dans votre corps mortel
et vous fasse obéir à ses désirs. Expérience de la tentation, de la possible
et si proche « sortie de piste »… et comme un oiseau, nous avons échappé au
filet du chasseur ; le filet s’est rompu, nous avons échappé.
Hier soir, sur
Arte à 22 heures 35, de Karim Miské : Juifs et musulmans, si loin, si
proches. Deux épisodes : les origines (610-721), puis la place de
l’autre (721-1789). Mardi en huit : la séparation (1789-1945) et la guerre des
mémoires (1945-2013). C’est extrêmement intelligent et délicat. D’abord le choix
d’une illustration continue, purement graphique, defiction, belle, les
aquarelles de Jean-Jacques Prunès. Ce sont, point par point de la chronologie,
des interventions en trois-quatre phrases d’une succession de
connaisseurs-experts-univrsitaires, femmes, hommes, juifs et musulmans, c’est
clair, le plus souvent concordant : Michael Mumisa (Cambridge), Tudor Parfitt
(Ecole des études orientales et africaines de Londres), Kamal Hachkar, Raphaël
Draï (IEP Aix-en-Provence). J’apprends factuellement la dialectique des
relations entre les premiers musulmans, naissant spirituellement dans les plus
polythéistes des tribus arabes, et leur entourage juif et dans une moindre
mesure chrétien. J’apprends les origines (khalifat d’Omar) du modèle de la
relation avec les autres religions, l’apparition à au moins deux reprises
éclatantes de juifs convertis à l’Islam et lui donnant les racines scripturaires
et la mémoire de l’lensemble de l’histoire sainte de l’humanité (de ce côté-ci
urope et Méditerranée, de notre monde, car l’Inde, l’Extrême-Orient sont
complètement d’une autre mythologie, d’une autre relation de l’homme avec le
mystère de l’existence). Rôle aussi des juifs comme administrateurs et
militaires pour compte des musulmans auxquels ils se sont ralliés.. Je suis
confirmé dans l’importance de l’Andalousie et surtout – éblouissant – dans une
mise en perspective, grâce au passé, de ce que nous vivons actuellement, en
Europe au moins. Le balancier et le déplacement des centres névralgiques et de
gravité de l’Histoire. Très probablement, l’heure de l’Europe, pendant cinq
siècles, se termine, comme il y eut Damas puis Bagdad, comme il y eut l’empire
ottoman. L’Espagne de a « reconquête » est la matrice des extrêmismes
d’aujourd’hui et le débat sur les racines chrétiennes de l’Europe plus par
exclusion que par construction a son origine – non rappelée pendant ces
discussions récurrentes depuis quinze ans quand nous rédigeons nos tentatives de
Constitution pour l’Europe – dans les tolérances-intolérances bannissements et
conversions de force pendant cinq-six siècles en Andalousie. Evidemment, les
croisades. Un spasme hors continuité historique, telles qu’elles sont brièvement
évoquées. Mes racines familiales andalouses et notre ancêtre éponyme, j’ai même
son prénom, à la 1ère croisade. Spirituellement, au début de son
itinéraire de chef, Mahomet est à l’aise dans le judaïsme et a toutes raisons et
toute logique de se faire reconnaître par les juifs et rabbins du Hedjaz comme
un prophète de plus. J’appernds aussi que la Kaaba serait l’œuvre drAbraham et
d’smaël, que le sacrifice du père des croyants, ordonné puis miraculeusement
empêché par Dieu, n’était pas d’Isaac, mais d’Ismaël, selon les musulmans. Aussi
que le Temple de Jérusalem est bâti sur le lieu de ce sacrifice. La tonalité de
ce qui a déjà été projeté et donne grande envie de la suite et plus encore d’un
livre rédigé à plusieurs mains dans cet esprit et avec cette ambition, est
qu’initialement à chaque étape historique les conquérants arabo-musulmans sont
accueillis avec faveur ; ils libèrent d’un système politique généralement
oppresseur des minorités qui deviennent donc des auxiliaires. Le Monde
télévision explique utilement la gestation
d’un projet qui a dû bifurquer à plusieurs reprises pour des raisons pratiques
mais pas financières (budget de près de deux millions d’euros), et l’on est
passé d’un documentaire à un film d’animation. Pour le moment, malgré une
première option de la chaine publique marocaine, il semble que cela ne soit pas
diffusé dans le monde arabe. Sur ce modèle, j‘aimerais un récit de l’Europe, un
aveu de ses impasses et de ses fiascos. L’espérance a besoin de l’échec : elle
est un dépassement, elle s’inscrit dans l’histoire, c’est valable pour nos
parcours et nos vies à chacun, comme pour les grandes évolutions-révolutions
collectives.
mardi 22 octobre 2013
vois, je ne retiens pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais - textes du jour
Mardi 22 Octobre 2013
Pas
rouvert ce clavier depuis hier matin. Après-midi et soirée de rangements,
démontage de la première armoire alsacienne que se soit achetée, adolescente,
ma chère femme, vidage et nettoyage de la salle d’eau, dite salle de bains des
garçons qui devenait un débarras, installation de l’armoire. Dans le cagibi
qu’elle débarrarr, les rangements de boulanger enfin en pleine emploi les
quasi-cent paires de chaussures d’Edith. Marguerite et l’ensemble de table et
chaises de jardin en métal peint en blanc, maintenir l‘imprimante à côté et
déshérence relative de son petit bureau, jumeau de ma table de travail.
Transfert des trop-pleins et des affaires et jeux dormants dans Minnohar. Tout
cela nous allégeant mentalement à la veille de cs huit-dix jours par
avion : mère et fille à Strasbourg, notre voiture « principale »
n’est plus sûre et la Lancia de vingt-cinq ans ne peut faire le voyage.
A Strasbourg, pérennisation d’un rythme de placement médicalisé de mon
beau-père deux fois par an et venue de ma belle-mère ici. En leur absence, et
jusqu’au 8 Novembre (ma réunion des délégués de promotion de Franklin à qui je
compte proposer deux objectifs : une histoire collective par la mémoire
des personnes, des ambiances, de la méthode et par des documents de notre
collège jésuite – amener la Compagnie à réinvestir physiquement les collèges
qu’elle a fondés), avoir écrit assez de mon livre pour en déposer les bonnes
feuilles chez FALLOIS et en recevoir la critique, l’accueil, l’encouragement ou
l’aller-voir ailleurs. Stand-by de quelques jours jusqu’au départ de mes
aimées, en ayant donné la priorité à nos aîtres et lieux. Megève et ma
stratégie, jouer les anciens de Franklin et de Sciences-Po. ayant fait de la
banque pour monter : la peau des prédateurs, une forme de co-propriété à
pérenniser absolument. Notre avenir en société est de jouer à la fois le
collectif et l’imagination du nouveau sauvegardant nos acquis. quelque chose. –
Un film de réconciliation-conciliation, les trois générations, les familles
décomposées, la vérité et la dialectique par l’enfant, son diagnostic :
personne ne s’aime dans cette famille et sa dialectique faisant le tournant de
l’aventure : la spontanéité de la réconciliation. Elle s’en va, génialement et
simplement écrit et réalisé par une Emmanuelle BERCOT dont je n’avais pas
entendu parler, et semble-t-il conçu pour Catherine DENEUVE, épaissie, alourdie
de corps, de visage, de buste, de hanches, nos soixante-dix ans,
l’évidente trace ? d’une beauté qui
fut la nôtre… qui nous était prêtée à titre que nous ne savions pas précaire
pour nos trente ans (mes photos mauritaniennes, saluées d’un de mes compatriotes
d’adoption, destinataire en Cci pour les illustrations d’une mémoire de
MoD : J'ai toujours trouvé que vous avez une classe folle, avec vos
cheveux noir, votre tricot blanc et ce boubou bleu foncé (en Mauritanie, cette
nuance de bleu s'appelle "le Kaedi", du nom de la ville) et la suite que je lui donne à cheveux
blancs). Des moments extraordinaires, le roulage d’une
cigarette dans une salle à vivre d’un village breton, le film pour ses premiers
plans est tourné près de chez-nous, à la Roche-Bernard que mes aimées ont
découvert il y a un mois… les mains et la vieillesse, celle de DENEUVE, celle
gonflées en baudruche du vieillard resté célibataire pour accomplir le vœu
d’une fiancée à ses quinze ans, les miennes dont la laideur par vieillesse se
distingue sur cette photo. avec l'ancien
putschiste, pourtant de moins de dix ans de date… la photo-calendrier de la
réunion des concurrentes pour Miss France, édition 1969 et retrouvaille au bord
du lac d’Annecy aujourd’hui. L’amour perdu qui initie la cavale et l’amour
trouvé qui fait la stabilisation et la réunion de toutes les générations,
l’ambiance décapante des déconfitures financières et électorales. Le propre du
cinéma français est cet intimisme, cet entre-nous, puisant à nos sources,
s’abreuvant de l’air du temps immobile dans nos habitats et des parlers divers,
des solitudes se résolvent. Comme dans Jeune
& Jolie qui avait aussi son pré-adolescent manifestement acteur-né,
il y a le personnage de Charly, et puis le sculpteur Charles GAROUSTE plus
réussi qu’un professionnel pour ce qu’il a à être dans l’histoire. Puisse notre
politique en prendre exemple détendue et affectueuse, authentique et sincère,
abandonnant sans doute toutes les structures et scories qui ont rendu notre
Cinquième République si infièle à ses origines comme à notre pays.
Court-métrage auparavant, noir-et-blanc, du même type d’inspiration et sans
doute de financement qu’un étonnant soliloque, à une séance précécente :
là, précisément, la politiqu, une réunion de quelques minutes avec un passant
qu’on a pris pour le candidat et qui galvanise la salle. Réconciliation
surtout avec le grand air et l’âge qu’on a ou qu’on subit, mais nous ne sommes
ni notre corps, ni notre âge, nous en sommes gérants et utilisateurs, premiers
responsables, dotés ainsi, mais nous sommes bien davantage. Notre aspiration à
la totalité ressort toujours plus à mesure de nos appauvrissements et
diminutions. A chacun de mes (maigres) succès antan, je sentais comme un
fardeau qui n’était pas l’anticipation de ce qui me serait ensuite retiré.
C’était autre chose me soufflant que la vie et moi nous étions bien plus que ce
moment-là. – Les ruptures affectives, combien ‘jen ai connues, et combien elles
nous unifient intériieurement… le jeu le plus éblouissant de Catherine DENEUVE
est bien le ravagé de ses larmes, de son visage au volant d’une voiture qui la
proègrea presque jusqu’au bout. Mes aimées de profil à ma gauche, Marguerite
appréciant manifstement, coup e chance ce film pour « adultes » lui
est allé très bien. Certainement, un grand souvenir, souvent dans le sbras de
sa mère, pouve aux lèvres et jamais lassée. Scènes de bar et de boîtes, j’ai vu
le profil du visage de ma femme s’éclairer, s’animer. Elle a besoin de s’amuser
et saurait s’amuser. Curieusement, mais je ne sais pas m’amuser et elle préjuge
que je danse mal (avec raison), nous ne nous sommes pas « amusés » en
vingt ans, « se lâcher » comme on dit joliment et justement
aujourd’hui.
Le
jour n’est pas encore là, il pleut tranquillement et les chiens restent silencieux.
La grâce du calme m’est aujourd’hui donnée, véritable caresse. La brise et Dieu
qui passe pour Elie. [1] Prier… le cri de l’islam…
tu seras l’allégresse et la joie de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! », ceux
qui aiment ton salut. Oui, le Seigneur est grand ! conclusion
des procès djihadistes mais – spécificité que je découvre ainsi – le christianisme
est la religion de la joie : ce don de Jésus apparaissant à ses disciples
ou les formant à longueur de ministère : qu’ils aient ma joie, autant que son : je vous donne ma
paix. Responsabilité que nous n’assumons
guère : paix et joie, alors que cela nous distingue radicalement et
surtout fait notre apport au monde, et ordonne notre mission. Le chistianisme
plus-valeur pour l’actualité, ou mimétisme des dégénérescences des idéologies
et formations politiques en « Occident » qui « crise », ou
mimétisme des intégrismes et des simplismes de toutes racines et cultures ?
par erreur sur ces racines et ces cultures. La dialectique du maître, tantôt il
force son serviteur en fin de journée d’un travail aux champs ou aux bêtes à
les servir à table pour ne se nourrir et boire qu’en suite, tantôt il prendra
la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour… le
repas et les noces, moments et si fréquents dans la vie terrestre du Christ et
sans doute un des thèmes principaux de ses paraboles. Vois, je ne retiens
pas mes lèvres…. Là où le péché s’était multiplié, la grâce a surabondé. Ingéniosité paulinienne : les deux Adam. Si, à
cause d'un seul homme, par la faute d'un seul homme, la mort a régné, combien
plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront-ils dans la vie, ceux
qui reçoivent en plénitude le don de la grâce qui les rend justes Tout « tourne » autour du Christ,
nos pas nos élucubrations, mais une personne physique, vivante, il a habité
parmi nous et nous avons contemplé sa gloire. … Dans le livre, est écrit pour
moi ce que tu veux que je fasse. Livre de
notre vie, chaque jour à l’écriture pensé par Dieu et qui nous est perceptible.
La grâce est autant un devoir qu’une aide, elle est toujours finalement un
secours. Elle est signe que nous sommes aimés t que nous pouvons aimer, en
vérité. – Mémoire de Jean Paul II : ces canonisations à l’ancienne, par
simple acclamation, c’est le peuple qui reconnaît les saints, pas des
commissions, et le pape François redit l’ancien chemin qui fit l’expression de
la foi collective, chemin d’Eglise pour approfondir le dogme, la révélation et
discerner aussi les signes de chaque temps. La hiérarchie peut prendre acte, l’Esprit
n’est ni son monopole ni son principal canal. A l’instar de la Vierge Marie, la
première en chronologie (comme en merveilleuse adéquation à Dieu et au dessein
de Celui-ci), le clerc, le hiérarque est d‘abord un baptisé, un chrétien. Il
devrait n’être chef que par acclamation. Régime de la nomination des évêques à
réinventer autant que l’état de vie des prêtres d’autant plus contagieux qu’ils
seront levain dans la pâte, vivant la condition humaine la plus banale par le
mariage et le salariat, sauf vœux religieux qui ne sont pas et ne peuvent pas être
la généralité.
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