Prier… [1]sobriété de Marc. Les
apparitions du Christ ressuscité en quelques lignes, sans que Pierre soit plus
nommé ou mentionné depuis son reniement. Seules les « saintes femmes »
sont énumérées et souvent… l’envoi en mission est précédé des reproches du
Christ aux incrédules. C’est l’évangile de la foi dont les acteurs sont à peine
caractérisés, des esquisses, de l’emploi, tels Simon de Cyrène, Rufus et
Alexandre, ses fils : toute la place est donc possible dans cet
itinéraire-modèle des Apôtres pour que nous leur succédions, pas pour pas, de l’incrédulité
à la mission. Il leur reprocha leur
manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux
qui L’avaient contemplé ressuscité. Telle
place aussi pour celles et ceux appelés à être sauvés, que c’est l’ensemble de
la création, du vivant qui est à ensemencer. C’est ici la porte du
Seigneur, qu’ils entrent les justes !
Indication sur Marie-Madeleine, censément Marie, sœur de Marthe et éperdue
chaque fois que le Christ est là : pas une oie blanche, si c’est bien la même,
de laquelle il avait expulsé sept démons…
Ces disciples, ces missionnaires, ces
fondateurs, par eux-mêmes, tant ils sont piètres mais tant – aussi – ils sont
efficaces, stupéfient les contemporains, et si nous y réfléchissons et le
prions, devraient nous étonner profondément. Les chefs du peuple, les Anciens
et les scribes constataient l’assurance de Pierre et de Jean et, se rendant
compte que c’étaient des hommes sans culture et de simples particuliers, ils étaient
surpris ; d’autre part, ils reconnaissaient en eux ceux qui étaient avec
Jésus. Mais comme ils voyaient, debout avec eux, l’homme qui avait été guéri,
ils ne trouvaient rien à redire.
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