Angoisse
mais plus calme
et plus fondée : ce livre suggéré par Guillaume S., en suis-je
capable,
talent et santé ? et évidemment le défi des signatures pour
l’ordalie.
Evidence aussi que seul je ne peux aboutir. Trois
accompagnements et
soutiens : Dieu-même et celles qu’Il m’a confiées, ma chère
femme, notre
fille...
… tandis
que, aussi
soudainement que manifestement, tout bouge et montre sa
vérité. Situation dans
le monde… dictatures, « Panama
papers »,
enlisement de l’Union européenne, et chez nous, ces
préparations
à l’ancienne d’une élection présidentielle qui ne changera
rien puisque ce
n’est pas de personne (malgré tant de prétentions affichées
par les livres de
candidatures) qu’il s’agit mais du fond… prétentions périmées
et fond exigé par
ce qui commence, place de la République, sixième nuit : Nuit
Debout.
Un nom de baptême bien choisi, un lieu plus encore. Les très
grandes villes
participent, Bruxelles aussi quoique pour d’autres motifs.
Evidence que la
politique classique est rejetée et qu’on ne veut « pas en
faire »,
évidence surtout que « le pouvoir » a peur et que de tous ceux
qui se
sont succédés chez nous depuis de GAULLE et Mai 68, l’actuel
est le moins apte
à tout reprendre au nom de la légalité et de la légitimité.
Puisqu’il a perdu
celles-ci ces derniers mois bien davantage que par sa trahison
des électeurs de
2012.
Prier… [1]
une
nouvelle fois, juste dans nos conjonctures d’Eglise, la
relation du clergé
quand il enseigne ou a charge d’enfants, avec ceux-ci : le
fondateur des
Frères des écoles chrétiennes, Jean-Baptiste de la SALLE (mon
cher Amédée
HALLIER, plus tard et à la suite de son service à la fin de la
guerre, à
Berlin, entré à la Trappe de Bricquebec). Suite de l’entretien
de Nicodème avec
Jésus et de sa catéchèse [2],
mais des dires et de la théologie que pourraient admettre les
musulmans. Celui
qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui
qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon
terrestre. Celui qui
vient du ciel est au-dessus de tous, il
témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son
témoignage.
Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu
est vrai. C’est
admissible par les musulmans, mais
aussi et plus encore par les gnostiques. Clivage, dichotomie
ciel/terre ?
Pierre et Jean semblent, eux aussi, le dire : Il faut
obéir à Dieu
plutôt qu’aux hommes. Pourtant,
non ! quand vient la
conclusion et
surtout quand celle-ci n’est pas du Christ Lui-même, mais de
ce Juif non
identifié qui vient questionner le Baptiste. Déjà apparaît la
Trinité, selon le
Précurseur : celui que Dieu a envoyé dit les paroles de
Dieu, car Dieu
lui donne l’Esprit sans mesure, c’est
bien du Christ qu’il s’agit, aussi bien pour Jean Baptiste : Le
Père
aime le Fils et il a tout remis dans sa main. Celui qui croit au
Fils a la vie
éternelle, que pour les Apôtres devant le Conseil suprême et le
grand prêtre. Le
Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en
le suspendant
au bois du supplice. C’est lui que Dieu, par sa main droite, a
élevé, en
faisant de lui le Prince et le Sauveur, pour accorder à Israël
la conversion et
le pardon des péchés. Quant à nous, nous sommes les témoins de
tout cela, avec
l’Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. La foi est le salut. Le mystère est davantage à
utiliser » qu’à
contempler. C’est ce mystère qui est la raison de notre salut,
de notre
rédemption et notre adhésion, notre foi sont libres,
puisque celui qui
refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, évidemment avec sanction : la colère de Dieu
demeure sur lui. Paradoxe
dans nos existences mortelles
« ici-bas » : malheur sur malheur pour le juste, mais le
Seigneur chaque fois le délivre…. Il sauve l’esprit abattu. Nous en sommes tous là.
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