Vertige « existentiel !
ou circonstanciel ? L’existence elle-même : circonstancielle ?
pour beaucoup, certainement. L’antidote à la mort, aux instincts de mort, aux
constats tous azimuts de non-sens, c’est-à-dire de mort, est la vie. Ceux qui prêchent,
par réalisme ou par je ne sais quoi… de laisser tomber, de laisser mourir l’autre,
seul, où il est, déposé, laissé… parce qu’il faut d’abord penser à soi et aux
siens, les siens de maintenant, de soi, alors même que celui/celle (ma femme et
moi, notre fille acquiesçant, communiant, suivant…) que nous accompagnons, nous
avons été à notre origine propre les siens. Par ses « conseils », mon
cher frère cette nuit me coulait. D’ailleurs, lui et un autre de mes frères, n’avaient-ils
pas trouvé que notre propre mère mettait bien du temps à mourir. Le même sur les
temps qui courent, le pays, notre pays qui coulent, ne cherche pas de cause,
mais l’effet qui lui importe : alors que je dis cette fin des solidarités
et ce triomphe catastrophique de l’individualisme que nous constatons en vie professionnelle,
« active » chez nos neveux, et en quant à soi de chaque couple dans
notre famille de maintenant cent personnes sur trois générations, et bientôt la
quatrième… il me répond, nous sommes surtout tondus, en m’épargnant, à dessein,
un couplet sur les socialo-communistes et les dogmatiques incompétents… comme
si la vie n’était pas la
solidarité. Cette vie que tant de « bien-pensants »
(catholiques pratiquants… BERNANOS et son pamphlet… comment jugerait-il leur/notre bel aujourd’hui… autre
titre, mais politique : MAURRAS) défendent, disent-ils par ailleurs, en
bio-éthique et en objection de conscience à propos du mariage pour tous… Oui,
vertige qu’à l’expliciter je fais sortir de moi-même. Il n’est pas intime, je
ne suis pas encerclé par les circonstances et leurs impossibilités de
dénouement, je suis extérieur à celles-ci et il m’est proposé de les prendre
une à une et de les vaincre. – Cheminant, sans pouvoir (temps et énergie,
ressort…) les écrire, je vois de mieux en mieux les chapitres de mon livre, (ce
livre que j’appelle double pour la forme, mais un pour c que je veux dire en l’élucidant
ou le rêvant : - x - = +),
intercaler la fiction politique et la réflexion sur la vie, l’imagination d’un
autre pouvoir politique tout simple et nous rendant à nous-même avec la mémoire
récapitulant et comprenant ce qu’il m’a été donné de vivre splendidement, moins
les péchés contre qui j’aimais et contre moi, grands et moindres : ces
chapitres seront tout bonnement le long trajet jusqu’où il m’a été donné d’arriver,
ici et maintenant, que l’amour est solidarité, qu’il est alliance même si l’enfance
l’appelle âme sœur ou « première meilleure amie » (les expressions d’adulte
et celles de Marguerite), si l’adolescence et sa suite l’appellent désir (avec
plus ou moins d’assouvissement du sensuel au social, de la communion intime aux
gloires d’une réussite exhibée)… oui, de tout ce que j’ai vécu en ce qui s’appelle
l’amour (l’espagnol voit très bien au moins pour les premiers âges, qui ne dit
pas : je t’aime, mais je te veux, te quiero), ma chère femme m’a appris,
elle la première (ou, grâce et racine-fondement du couple, ne le voyais-je pas ?
ne le pouvais-j pas avec aucune autre, même aimée, désirée et m’aimant, m’accompagnant,
au moins une : vraiment), la solidarité, le souci et nous avons conclu
sans le décider mais en le vivant, moi petitement à son grand Temple, l’alliance
et ainsi que dans la Bible et RACINE, l’Eternel a lors fondu sur nous, en son
Temple, pour nous bénir, notre alliance.
Prier, tout
simplement… Il enlèvera le voile du
deuil qui enveloppait tous les peuples et le linceul qui couvrait toutes les
nations. Il détruira la mort pour toujours [1]. Le Seigneur essuiera les larmes sur
tous les visages… l’exemple même de la
solidarité au contraire de l’individualisme, c’est bien Dieu, et si solidaire
(après nous avoir créés au lieu de demeurer en tour d’ivoire, si ces évocations
et images ne sont pas désuètes ni inappropriées) qu’Il partage notre condition
existentielle, nos circonstances en S’incarnant. Et en signe, la multiplication
des pains, l’abondance : tu prépares la table pour moi devant mes
ennemis… ma coupe est débordante… Tous mangèrent à leur faim ; et, des
morceaux qui restaient, on ramassa sept corbeilles pleines. Le Christ, spontanément, appela ses
disciples et leur dit : « J’ai pitié de cette foule : depuis
trois jours déjà, ils sont avec moi et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les
renvoyer à jeun ; ils pourraient défaillir en route »… Le Christ sous pression du malheur du « monde ».
de grandes foules vinrent à lui, avec des boîteux, des aveugles, des estropiés,
des muets, et beaucoup d’autres infirmes. On les déposa à ses pieds et il les
guérit.
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