Prier… « culte » marial ? non. Pas de déesse, la Mère de
Dieu, par grâce sans doute particulière, mais par grâce pour nous tous. Tout
« dans » la Vierge
Marie est le concours prodigieux de la totale liberté,
puisqu’elle est affranchie du péché, notre seule mais quasi-infranchissable
limite, affranchie dès sa propre
conception (vie in utero aussi valable et
décisive que la mise au monde accomplie) et de l’Incarnation. Liberté humaine,
dessein divin pour pallier notre défaillance, le péché originel. Aucun mérite
particulier, du moins cela les textes. Ce qui souligne bien que la grâce est don
de Dieu, non un arraché humaine à Sa miséricorde. – Dans ma misère, la détresse
que nous vivons, la vérité que je reçois sur moi quand le sort frappe qui
j’aime, encore plus que moi, quoique souffrir de la souffrance de l’autre, de
son non-bonheur. – Jésus, fils de Marie, et nous-mêmes dans le Christ, la
prédilection et le salut de Dieu : en
Lui, Il nous a choisis avant la création du monde, pour que nous soyons, dans
l’amour, saints et irréprochables sous son regard. [1] Car rien n’est impossible à Dieu pour
nous tels que nous sommes, tels que fait de nous payuvre liberté, si déviante,
si impuissante.
Que tout se passe pour moi selon ta parole ! Là se
ressent le plus le « privilège » de Marie : tous les récits des actions et
paroles miraculeuses de son divin Fils sont précisément ce vœu, aussitôt
efficace, de la prière et du besoin aussitôt exaucés selon al foi de cell/celui
accouru à Lui. Que tout se passe pour toi… Et Marie a le consentement,
la foi et la liberté donnés absolument. Elle se remet : que tout se passe pour
moi. Elle se donne ainsi à elle-même le miracle de
l’Incarnation.
[1] - Genèse III 9 à 20 ;
psaume LXVIII ; Paul aux Ephésiens I 3 à 12 ; évangile selon saint Luc I 26 à
38
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