Prier… sans paroles…le prophète Elie surgit comme un feu, sa parole brûlait
comme une torche [1].
A
vérifier, mais Elie nous est présenté en comportement, en miracles, en
pérégrinations chargées de symbole, le roman de COELHO (il n’a pas été étudié à
ma connaissance, les romans contemporains inspirés d’un livre de la Bible, donc le
Portugais et le prophète ou Sylvie GERMAIN et son Tobie des marais), nullement en
verbatim. Ce qu’en dit Jésus interrogé par les siens ajoute à l’énigme : le
Précurseur serait Elie de retour et très paradoxalement le Eli, Eli lamma
sabachtani est pris pour un appel à Elie
par ceux qui entourent et regardent les crucifiés. Pourquoi donc les scribes
disent-ils que le prophète Elie doit venir d’abord ? – Elie va venir pour
remettre tout en place. Mais, je vous le déclare : Elie est déjà venu ; au lieu
de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu… Ben Sirac, composant une véritable ode pour
le prophète, a des mots pouvant s’appliquer au Christ : toi qui fus préparé
pour la fin des temps, ainsi qu’il est écrit, afin d’apaiser la colère… La prière ne trouve son bonheur qu’en fin du
passage : heureux ceux qui te verront, heureux ceux qui se sont endormis dans
l’amour du Seigneur, car nous aussi, nous possèderons la vraie vie. Le psaume nous invite à la redondance :
que ta main soutienne ton protégé… jamais plus nous n’irons loin de toi ;
fais-nous vivre et invoquer ton nom. Amen.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire