La
disparition sans doute violente de notre cher et charmant, élégant Vanille. L’apprendre
au moment qui s’y prêtera à notre fille. L’adulte demande : comment ?
fusillé ? le cadavre chaud emporté aussitôt, l’esprit de haine, mais l’enfant et
toute personne vraiment de réflexe naturel, celui de la souffrance qui
recroqueville et n’est que souffrance… demande : pourquoi ? – Honneur
et bonheur de recevoir la confiance de la mal-portante et de sa fille, ma chère
femme… veiller, guetter à la respiration si aucune aide n’est nécessaire. – Le « moule
intégrateur » fonctionne dans cette périphérie strasbourgeoise, encerclant
d’avenues banale mais peu passantes un quartier de maisons au moins séculaires
à jardinets et colombages : extractions diverses, accent tout à fait de « l’intérieur »
tel que je l’entends en amenant notre fille à son école de substitution :
initiation à l’allemand qui lui plaît. La France, dans ses fondements, n’est
pas perdue. Sauf de vue et d’esprit par trop de ses soi-disant élites et par
trop de ceux qui ont la responsabilité de l’exprimer, de l’aider à s’exprimer. L’éducation
nationale a d’ailleurs fondamentalement cette tâche autant que celle de
transmettre les outils de la connaissance : ce que nous sommes, autant qu’apprendre
à lire, écrire, compter, à utiliser le numérique et… à prier, quelle que soit
la religion ou l’agnosticisme ambiants qui restent du domaine du savoir ou du
dogme. Or, il s’agit d’apprendre simplement. Et le premier apprentissage est d’apprendre
à connaître et se connaître.
Prier… texte
de sainte Faustine, les intuitions vraies sur la venue inaperçue du Sauveur et
les modes d’attente de l’âme, mais les épanchements amoureux disent simplement,
ce que le Cantique des cantiques fait inoubliablement ressortir, que la
pulsion d’amour, surtout dans la version féminine de l’incarnation, est la même
vers Dieu et vers l’amant de chair ou de rêve (ou de manque). Or, ce n’est pas
nous qui aimons totalement et efficacement, c’est Dieu, mais nous sommes à sa
ressemblance, capables d’amour. Votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un
seul de ces petits soit perdu. [1] … Il
se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix neuf qui ne se sont pas
égarées. Et Jésus nous conforte dans
cette ressemblance, nous prêtant les réflexes de sa parabole pour l’amour divin
envers les hommes… Si un homme possède cent brebis, et que l’une d’entre
elles s’égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix neuf autres dans la
montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il
parvient à la retrouver… Comme un berger, il conduit son troupeau : son bras
rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, et il prend soin des brebis
qui allaitent leurs petits. Isaïe d’ailleurs met le troupeau et chacun des ovins à la même place dans la marche triomphale
(l'amour est un triomphe) que les fruits de la victoire et ses trophées… L’homme, victoire de Dieu. Dieu Créateur, Dieu Rédempteur identifié en
ce qu’Il est et fait pour les hommes. Amen.
Prier.
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