Hier soir
21
heures 53 +Après-midi à ranger, ce que je n’avais pas fait,
ce que nous n’avions
pas fait depuis des années, à ce point, ne rien avoir pour
la vue ou pour la
place qui ne puisse être ailleurs. – Fait partir auparavant
ma dernière
circulaire pour notre dîner de promotion Franklin mardi 6.
Tandis
que nous suivons l’émission Quotidien, soudain tombe la
nouvelle, suivie de
quelques extraits de l’allocution présidentielle : FH, le
visage
décomposé, la voix méconnaissable, « jette l’éponge ». Pour
moi, tristesse.
J’en courielle à JPJ [1],
puis à mes quelques
confidents directs [2].
Mon livre était de nouveau en panne : l’inspiration et le
plan était là,
mais pas le goût. L’idée d’une brochure à la HESSEL et pas
plus épaisse que
l’adresse des évêques m’était venue depuis mardi matin : la
salle-d’attente du Dr. A. Je m’y mets dès le 7, puis les
circulaires et
démarches pour les signatures aussitôt ensuite. Evidemment,
accompagnant la
brochure, l’édition de mes deux tomes de courriels et
lettres à l’Elysée,
depuis 2007.
Façon
de documentaire sur Cuba, le même correspondant qu’aux
Etats-Unis pour TRUMP.
Le record du monde du nombre de médecins par rapport à la
population, même
espérance de vie qu’aux Etats-Unis : 79 ans, probablement
supérieure à la
nôtre ? Tout gratuit, donc et en réalité pas d’économie
monétaire.
Evidemment, la dictature mais quand elle est physique, elle
me semble – mais je
n’y suis pas – moins horrible que celle dévoyant les âmes.
Un peuple nanti
comme le nôtre, riche de potentialités encore plus grandes,
et qu’on dévoie
depuis une trentaine d’années.
Ce matin
08
heures + Tristesse et reprise de perspectives. Travail,
sinon chance. Echange
avec MMR dont la fidélité me touche, mais qui … [3]Prier…
les humbles se
réjouiront de plus en plus dans le
Seigneur, les malheureux exulteront en Dieu… Ce sera la fin
des tyrans (Alep
« vaut » Guernica, ce sera,
c’est le crime de notre génération, JMA interrogé par Quotidien hier soir,
intégralité ce soir, dit « notre logique est celle de la
négociation », ce qui est reconnaître POUTINE. Je suis
convaincu que la
France seule tentant la moindre chose, déclencherait une
dynamique
d’intervention, et que POUTINE comprendrait soudainement que
les temps ont
changé… et qu’il n’est pas le plus fort, ni physiquement, ni
mentalement
puisqu’il est dictateur, anachronisme majeur),
l’extermination des
moqueurs, et seront supprimés tous ceux qui s’empressent à mal
faire… Les
esprits égarés (titre
ou presque du
dernier livre de d’ORMESSON…) découvriront
l’intelligence, et les
récalcitrants accepteront qu’on les instruise o[4].
Reprendre tout Isaïe,
livre et personnalité totale, manuel de psychologie et de
sociologie, voyant de
l’Incarnation, historien de toute l’humanité. Il paraît
(Sœur Jacinthe) qu’il
est mort dans un affreux supplice : à voir. Ephémères de son
vivant
terrestre, les succès du Christ. La guérison dont je ne me
souvenais plus, de
deux aveugles, ensemble. Une guérison et un dialogue
« collectifs » :
croyez-vous que je peux faire cela ? – Oui, Seigneur. (C’est admirable de
sobriété et de netteté,
de décision – analogue à l’appel de ses disciples par le
Christ : de l’instantané,
de l’immédiat). – Que tout
se passe
pour vous selon votre foi. Et la suite,
si fréquente : attention ! que personne ne le sache !
Pourquoi
cette consigne ? alors qu’à l’Ascension, c’est l’envoi à
l’univers entier,
à la Création en totalité… Mais une fois sortis, ils
parlèrent de lui dans
toute la région. Ils
avaient suivi le Christ
au jugé… deux aveugles le suivirent en criant… quand il
fut entré dans la
maison, les aveugles s’approchèrent de lui… Le
mouvement, la proximité, la demande la plus brute, la foi la
plus directe et
solide. J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des
vivants. Oui.
[1] - Le 01/12/2016
à 21:32, Bertrand Fessard de Foucault a écrit au
secrétaire général de
l’Elysée : plus que de la tristesse
Cher ami, Monsieur le Secrétaire général,
veuillez dire de ma part au Président ma
tristesse et combien je
regrette qu'il renonce.
Je crois qu'il a été détruit depuis des
mois, même des années -
très vite dans l'exercice de son mandat - avant de se
détruire lui-même par le
livre de ses confidences. Ou bien le laissant publier,
avait-il déjà renoncé.
Je n'ai d'ailleurs toujours pas ce livre.
Certitude : il va être regretté avant
même d'avoir quitté
physiquement l'Elysée.
Voeux ardents :
1° qu'il ne soutienne personne, PERSONNE,
qui que ce soit, dans
quelque mouvance que ce soit ;
2° qu'il ne parle plus qu'aux Français,
qu'à nous, sur ce que
nous sommes et devons/pouvons être : nous faire prendre
conscience de ce qu'est
le politique et de la dégénérescence dans
laquelle est tombée et nous
fait tomber la politique ;
3° qu'il lance cette grande initiative
pour la novation totale
de l'Union européenne, dont je l'ai entretenu depuis le
début.
Si - aussi ou enfin - pouvait être
légalisé le vote blanc, et
imposé un quorum de participation pour qu'un scrutin
dans la sphère
publique soit valide, ce serait une immense avancée pour
la démocratie chez
nous, et donc une marque de reconnaissance pour notre
civisme. Car beaucoup
sont et seront comme moi : ne vouloir à notre tête
aucun, aucune des candidats
en lice de quelque mouvance politique que ce soit ou
jouant solo.
A vos bons soins, part par la poste
demain une lettre pour le
Président. Merci de bien vouloir la mettre sous ses
yeux, dès que vous sera parvenue.
Très tristement, cher ami.
Me permettrez-vous de dire - ce que je
pense depuis le
début ? Si, comme je le lui ai demandé avec constance et
également selon mes
messages parfois hebdomadaire, le Président m'avait reçu
quelques minutes à
périodicité fixe, seul à seul, je crois qu'il aurait
animé autrement notre pays
et nous aurait donné des objectifs, et je suis certain
que ces jours-ci je lui
aurais fait du bien.
[2]
- Le 01/12/2016 à 21:47,
Bertrand Fessard de
Foucault a écrit à ses amis :
ce qu'il
vient de se passer
renforce encore le projet et la résolution dont je vous
entretiens depuis des
mois:
Chers amis,
la renonciation de François Hollande
périme le livre que j'avais
d'ailleurs peine à terminer et qui eût été trop long
(j'avais entre Novembre
2013 et le printemps de 2014 fait déjà une tentative de
livre : une
politique-fiction de sa conversion politique et de sa
victoire pour une
réélection dont il aurait fait anticiper le scrutin).
C'était une lettre
ouverte - à lui - et l'entretenant de cette conversion,
dans la conviction
qu'il serait réélu mais par défaut.
En revanche, elle me confirme dans la
nécessité qu'une parole
libre mais approfondie habite la prochaine campagne
présidentielle, et -
ensuite - pendant tout le quinquennat, quel qu'en soit
le titulaire ou la
titulaire, qu'elle soit répétée jusqu'au "sommet" de
l'Etat et
enrichie par tout le réseau d'appel à l'expression de la
maturité des
Françaises et des Français.
Depuis mardi matin, j'étais dans l'idée,
dès mon livre terminé,
de rédiger une brochure - un peu plus que les 22 pages
d'indignez-vous,
mais pas plus que l'excellente adresse des évêques " aux
habitants de
notre pays " : parce que nous avons été, nous ne
voulons pas mourir.
J'écris demain matin au Président
renonçant, et je donne avec
"lettre de couverture", par la poste aussi, à François
Fillon, ce que
je lui avais couriellé (trois messages) la semaine
dernière.
Chaleureusement, mais dans la tristesse.
Bien entendu, vos suggestions pour ce
nouveau texte, et votre
aide pour acquérir de la notoriété, puis des signatures
(les 500 requises par
la Constitution) me seront précieuses. Vos réactions au
discours de ce soir
m'intéresseront aussi, et beaucoup.
Ciao
François, mon copain depuis 42 ans. Tu n'as pas su porter
le costume taillé par
le Général, tu n'as pas su raconter la France, l'Europe et
le monde aux
Français; ta politique raisonnable et éclairée n'a pas
produit assez vite les
résultats dont profitera ton successeur.
L'avenir
te
rendra grâce et cautérisera tes blessures.
Tu n'as
pas
démérité de la République, tu peux partir la tête haute et
te trouver une autre
vie.
Il me
semble que
le "bon choix", comme disait Giscard d'Estaing, est de
soutenir
Emmanuel Macron, qui a une vision de la société, de bons
réflexes (Européen,
cohésion sociale, équilibre du territoire, n'oublier
personne en route, ne pas
toucher à la poule aux œufs d'or), une cohérence globale,
une empathie, la
jeunesse et l'énergie.
Et qui
est
"en situation" en cette séquence nationale de défiance à
l'égard des
politiciens professionnels, des vieux responsables
politiques, des partis.
Même
s'il ne
l'emporte pas, il peut être un Kennedy français et menacer
le Nixon-Fillon qui
vous fait peur et finira par faire peur aux électeurs.
Laissez
tomber Fillon.
Vos
conseils éclairés à
Emmanuel Macron auraient de la gueule, si je puis me
permettre cette
vulgarité.
Demandez à le
voir, il vous recevra.
Vous
serez le
"sage gaullo-mitterrandiste catho" qui montrera urbi
et orbi que
malgré toutes ces "tares" vous soutenez la démarche d'un coming
man du XXIe siècle.
Le 02/12/2016 à 07:46, Bertrand
Fessard de Foucault a
écrit :
Michel, merci
de me lire et d'une certaine manière de m'accompagner.
Mais vous n'avez pas
compris ma démarche. On ne vaut pas par des idées mais
par la force qu'on
représente : donc, en démocratie et République, par les
voix qu'on recueille.
Je me présente - si je le puis - quête des signatures -
pour donner à tous
(électeurs et candidats) ces idées et pour constituer un
réseau continuant de
les porter et faire valoir auprès du pouvoir, quel que
soit celui/celle qui
recevra de l'exercer.
Vous avez assez pratiqué la classe politique pour savoir que chacun y est convaincu de sa supériorité à tous égards, et aussi de la supériorité de ses idées. Alors, les miennes, d'autant qu'elles sont aux antipodes de celles de tous les destinataires imaginables ou battant l'estrade. Le seul qui ait eu considération pur ce que je proposais a été FM. Auparavant j'avais les colonnes du Monde et de la Croix : c'était une force, mais je n'étais lu qu'à cause du vecteur, pas par le contenu de ce qui était publié sous ma signature.
J'ai été décalé d ans le temps pour des raisons toutes personnelles, et initialement je voulais qu'un livre porte ma quête de signatures. Il va se faire en forme de brochure. Rétrospectivement, le livre que j'étais en train d'écrire - projetant la réélection de FH - s'il était paru il y a quelques mois, aurait aidé celui-ci. Il n'était pas plus médiocre que d'autres qui ont été président, je pense particulièrement Chirac. Mais il a été trahi et mésestimé de toutes parts, et dans son intimité. Sans doute n'a-t-il pas su choisir ni ses femmes ni la plupart de ses collaborateurs dont Macron et Valls. Ses confidences - que je n'ai pas encore lu - ont été à tous risques parce qu'il se savait déjà détesté, mais pas encore perdu. Il a été assassiné avant de se suicider. Je ne pense pas même qu'il se soit suicidé.
Il va d'ailleurs vivre une très heureuse fin de règne car d'avance il va être vite regretté. Valls, Macron, Fillon, Montebourg, Mélenchon, des bateleurs avec plus ou moins de paillettes.
Instaurer le vote blanc et le quorum de participation. Les Français - j'en suis convaincu - ne veulent aucun des acteurs actuels.
Affection.
Vous avez assez pratiqué la classe politique pour savoir que chacun y est convaincu de sa supériorité à tous égards, et aussi de la supériorité de ses idées. Alors, les miennes, d'autant qu'elles sont aux antipodes de celles de tous les destinataires imaginables ou battant l'estrade. Le seul qui ait eu considération pur ce que je proposais a été FM. Auparavant j'avais les colonnes du Monde et de la Croix : c'était une force, mais je n'étais lu qu'à cause du vecteur, pas par le contenu de ce qui était publié sous ma signature.
J'ai été décalé d ans le temps pour des raisons toutes personnelles, et initialement je voulais qu'un livre porte ma quête de signatures. Il va se faire en forme de brochure. Rétrospectivement, le livre que j'étais en train d'écrire - projetant la réélection de FH - s'il était paru il y a quelques mois, aurait aidé celui-ci. Il n'était pas plus médiocre que d'autres qui ont été président, je pense particulièrement Chirac. Mais il a été trahi et mésestimé de toutes parts, et dans son intimité. Sans doute n'a-t-il pas su choisir ni ses femmes ni la plupart de ses collaborateurs dont Macron et Valls. Ses confidences - que je n'ai pas encore lu - ont été à tous risques parce qu'il se savait déjà détesté, mais pas encore perdu. Il a été assassiné avant de se suicider. Je ne pense pas même qu'il se soit suicidé.
Il va d'ailleurs vivre une très heureuse fin de règne car d'avance il va être vite regretté. Valls, Macron, Fillon, Montebourg, Mélenchon, des bateleurs avec plus ou moins de paillettes.
Instaurer le vote blanc et le quorum de participation. Les Français - j'en suis convaincu - ne veulent aucun des acteurs actuels.
Affection.
[4]
- Isaïe XXIX 17 à 24 ; psaume XXVII ; évangile selon
saint
Matthieu IX 27 à 31
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