vendredi 2 décembre 2016

… les humbles se réjouiront de plus en plus dans le Seigneur, les malheureux exulteront en Dieu… Ce sera la fin des tyrans

Vendredi 2 Décembre 2016



Hier soir


21 heures 53 +Après-midi à ranger, ce que je n’avais pas fait, ce que nous n’avions pas fait depuis des années, à ce point, ne rien avoir pour la vue ou pour la place qui ne puisse être ailleurs. – Fait partir auparavant ma dernière circulaire pour notre dîner de promotion Franklin mardi 6. 
Tandis que nous suivons l’émission Quotidien, soudain tombe la nouvelle, suivie de quelques extraits de l’allocution présidentielle : FH, le visage décomposé, la voix méconnaissable, « jette l’éponge ». Pour moi, tristesse. J’en courielle à JPJ [1], puis à mes quelques confidents directs [2]. Mon livre était de nouveau en panne : l’inspiration et le plan était là, mais pas le goût. L’idée d’une brochure à la HESSEL et pas plus épaisse que l’adresse des évêques m’était venue depuis mardi matin : la salle-d’attente du Dr. A. Je m’y mets dès le 7, puis les circulaires et démarches pour les signatures aussitôt ensuite. Evidemment, accompagnant la brochure, l’édition de mes deux tomes de courriels et lettres à l’Elysée, depuis 2007.
Façon de documentaire sur Cuba, le même correspondant qu’aux Etats-Unis pour TRUMP. Le record du monde du nombre de médecins par rapport à la population, même espérance de vie qu’aux Etats-Unis : 79 ans, probablement supérieure à la nôtre ? Tout gratuit, donc et en réalité pas d’économie monétaire. Evidemment, la dictature mais quand elle est physique, elle me semble – mais je n’y suis pas – moins horrible que celle dévoyant les âmes. Un peuple nanti comme le nôtre, riche de potentialités encore plus grandes, et qu’on dévoie depuis une trentaine d’années.


Ce matin

08 heures + Tristesse et reprise de perspectives. Travail, sinon chance. Echange avec MMR dont la fidélité me touche, mais qui … [3]Prier… les humbles se réjouiront de plus en plus dans le Seigneur, les malheureux exulteront en Dieu… Ce sera la fin des tyrans (Alep « vaut » Guernica, ce sera, c’est le crime de notre génération, JMA interrogé par Quotidien hier soir, intégralité ce soir, dit « notre logique est celle de la négociation », ce qui est reconnaître POUTINE. Je suis convaincu que la France seule tentant la moindre chose, déclencherait une dynamique d’intervention, et que POUTINE comprendrait soudainement que les temps ont changé… et qu’il n’est pas le plus fort, ni physiquement, ni mentalement puisqu’il est dictateur, anachronisme majeur), l’extermination des moqueurs, et seront supprimés tous ceux qui s’empressent à mal faire… Les esprits égarés (titre ou presque du dernier livre de d’ORMESSON…) découvriront l’intelligence, et les récalcitrants accepteront qu’on les instruise o[4]. Reprendre tout Isaïe, livre et personnalité totale, manuel de psychologie et de sociologie, voyant de l’Incarnation, historien de toute l’humanité. Il paraît (Sœur Jacinthe) qu’il est mort dans un affreux supplice : à voir. Ephémères de son vivant terrestre, les succès du Christ. La guérison dont je ne me souvenais plus, de deux aveugles, ensemble. Une guérison et un dialogue « collectifs » : croyez-vous que je peux faire cela ? – Oui, Seigneur. (C’est admirable de sobriété et de netteté, de décision – analogue à l’appel de ses disciples par le Christ : de l’instantané, de l’immédiat). – Que  tout se passe pour vous selon votre foi. Et la suite, si fréquente : attention ! que personne ne le sache ! Pourquoi cette consigne ? alors qu’à l’Ascension, c’est l’envoi à l’univers entier, à la Création en totalité… Mais une fois sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région. Ils avaient suivi le Christ au jugé… deux aveugles le suivirent en criant… quand il fut entré dans la maison, les aveugles s’approchèrent de lui… Le mouvement, la proximité, la demande la plus brute, la foi la plus directe et solide. J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. Oui.




[1] - Le 01/12/2016 à 21:32, Bertrand Fessard de Foucault a écrit  au secrétaire général de l’Elysée : plus que de la tristesse
Cher ami, Monsieur le Secrétaire général,
veuillez dire de ma part au Président ma tristesse et combien je regrette qu'il renonce.
Je crois qu'il a été détruit depuis des mois, même des années - très vite dans l'exercice de son mandat - avant de se détruire lui-même par le livre de ses confidences. Ou bien le laissant publier, avait-il déjà renoncé. Je n'ai d'ailleurs toujours pas ce livre.
Certitude : il va être regretté avant même d'avoir quitté physiquement l'Elysée.
Voeux ardents :
1° qu'il ne soutienne personne, PERSONNE, qui que ce soit, dans quelque mouvance que ce soit ;
2° qu'il ne parle plus qu'aux Français, qu'à nous, sur ce que nous sommes et devons/pouvons être : nous faire prendre conscience de ce qu'est le politique et de la dégénérescence dans laquelle est tombée et nous fait tomber la politique ;
3° qu'il lance cette grande initiative pour la novation totale de l'Union européenne, dont je l'ai entretenu depuis le début.
Si - aussi ou enfin - pouvait être légalisé le vote blanc, et imposé un  quorum de participation pour qu'un scrutin dans la sphère publique soit valide, ce serait une immense avancée pour la démocratie chez nous, et donc une marque de reconnaissance pour notre civisme. Car beaucoup sont et seront comme moi : ne vouloir à notre tête aucun, aucune des candidats en lice de quelque mouvance politique que ce soit ou jouant solo.
A vos bons soins, part par la poste demain une lettre pour le Président. Merci de bien vouloir la mettre sous ses yeux, dès que vous sera parvenue.
Très tristement, cher ami.
Me  permettrez-vous de dire - ce que je pense depuis le début ? Si, comme je le lui ai demandé avec constance et également selon mes messages parfois hebdomadaire, le Président m'avait reçu quelques minutes à périodicité fixe, seul à seul, je crois qu'il aurait animé autrement notre pays et nous aurait donné des objectifs, et je suis certain que ces jours-ci je lui aurais fait du bien.

[2] - Le 01/12/2016 à 21:47, Bertrand Fessard de Foucault a écrit à ses amis : 
ce qu'il vient de se passer renforce encore le projet et la résolution dont je vous entretiens depuis des mois:
Chers amis,
la renonciation de François Hollande périme le livre que j'avais d'ailleurs peine à terminer et qui eût été trop long (j'avais entre Novembre 2013 et le printemps de 2014 fait déjà une tentative de livre : une politique-fiction de sa conversion politique et de sa victoire pour une réélection dont il aurait fait anticiper le scrutin). C'était une lettre ouverte - à lui - et l'entretenant de cette conversion, dans la conviction qu'il serait réélu mais par défaut.
En revanche, elle me confirme dans la nécessité qu'une parole libre mais approfondie habite la prochaine campagne présidentielle, et - ensuite - pendant tout le quinquennat, quel qu'en soit le titulaire ou la titulaire, qu'elle soit répétée jusqu'au "sommet" de l'Etat et enrichie par tout le réseau d'appel à l'expression de la maturité des Françaises et des Français.
Depuis mardi matin, j'étais dans l'idée, dès mon livre terminé, de rédiger une brochure - un peu plus que les 22 pages d'indignez-vous, mais pas plus que l'excellente adresse des évêques " aux habitants de notre pays " : parce que nous avons été, nous ne voulons pas mourir.
J'écris demain matin au Président renonçant, et je donne avec "lettre de couverture", par la poste aussi, à François Fillon, ce que je lui avais couriellé (trois messages) la semaine dernière.
Chaleureusement, mais dans la tristesse.
Bien entendu, vos suggestions pour ce nouveau texte, et votre aide pour acquérir de la notoriété, puis des signatures (les 500 requises par la Constitution) me seront précieuses. Vos réactions au discours de ce soir m'intéresseront aussi, et beaucoup.

[3] - Le 01/12/2016 à 23:36, Michel M... a écrit :
     Ciao François, mon copain depuis 42 ans. Tu n'as pas su porter le costume taillé par le Général, tu n'as pas su raconter la France, l'Europe et le monde aux Français; ta politique raisonnable et éclairée n'a pas produit assez vite les résultats dont profitera ton successeur. 
   L'avenir te rendra grâce et cautérisera tes blessures. 
   Tu n'as pas démérité de la République, tu peux partir la tête haute et te trouver une autre vie.
    Il me semble que le "bon choix", comme disait Giscard d'Estaing, est de soutenir Emmanuel Macron, qui a une vision de la société, de bons réflexes (Européen, cohésion sociale, équilibre du territoire, n'oublier personne en route, ne pas toucher à la poule aux œufs d'or), une cohérence globale, une empathie, la jeunesse et l'énergie. 
  Et qui est "en situation" en cette séquence nationale de défiance à l'égard des politiciens professionnels, des vieux responsables politiques, des partis.      
   Même s'il ne l'emporte pas, il peut être un Kennedy français et menacer le Nixon-Fillon qui vous fait peur et finira par faire peur aux électeurs. 
  Laissez tomber Fillon.
  Vos conseils éclairés à Emmanuel Macron auraient de la gueule, si je puis me permettre cette vulgarité. 
    Demandez à le voir, il vous recevra. 
    Vous serez le "sage gaullo-mitterrandiste catho" qui montrera urbi et orbi que malgré toutes ces "tares" vous soutenez la démarche d'un coming man du XXIe siècle. 

 Le 02/12/2016 à 07:46, Bertrand Fessard de Foucault a écrit :
Michel, merci de me lire et d'une certaine manière de m'accompagner. Mais vous n'avez pas compris ma démarche. On ne vaut pas par des idées mais par la force qu'on représente : donc, en démocratie et République, par les voix qu'on recueille. Je me présente - si je le puis - quête des signatures - pour donner à tous (électeurs et candidats) ces idées et pour constituer un réseau continuant de les porter et faire valoir auprès du pouvoir, quel que soit celui/celle qui recevra de l'exercer.
Vous avez assez pratiqué la classe politique pour savoir que chacun y est convaincu de sa supériorité à tous égards, et aussi de la supériorité de ses idées. Alors, les miennes, d'autant qu'elles sont aux antipodes de celles de tous les destinataires imaginables ou battant l'estrade. Le seul qui ait eu considération pur ce que je proposais a été FM. Auparavant j'avais les colonnes du Monde et de la Croix : c'était une force, mais je n'étais lu qu'à cause du vecteur, pas par le contenu de ce qui était publié sous ma signature.
J'ai été décalé d ans le temps pour des raisons toutes personnelles, et initialement je voulais qu'un livre porte ma quête de signatures. Il va se faire en forme de brochure. Rétrospectivement, le livre que j'étais en train d'écrire  - projetant la réélection de FH - s'il était paru il y a quelques mois, aurait aidé celui-ci. Il n'était pas plus médiocre que d'autres qui ont été président, je pense particulièrement  Chirac. Mais il a été trahi et mésestimé de toutes parts, et dans son intimité. Sans doute n'a-t-il pas su choisir ni ses femmes ni la plupart de ses collaborateurs dont Macron et Valls. Ses confidences - que je n'ai pas encore lu - ont été à tous risques parce qu'il se savait déjà détesté, mais pas encore perdu. Il a été assassiné avant de se suicider. Je ne pense pas même qu'il se soit suicidé.
Il va d'ailleurs vivre une très heureuse fin de règne car d'avance il va être vite regretté. Valls, Macron, Fillon, Montebourg, Mélenchon, des bateleurs avec plus ou moins de paillettes.
Instaurer le vote blanc et le quorum de participation. Les Français - j'en suis convaincu - ne veulent aucun des acteurs actuels.
Affection.
 
 
[4] - Isaïe XXIX 17 à 24 ; psaume XXVII ; évangile selon saint Matthieu IX 27 à 31

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