samedi 30 avril 2016
si l'on a gardé ma parole, on gardera aussi la vôtre - textes du jour... et veille de notre cher Denis Maugan, prêtre
Samedi 30 Avril 2016
Hier
Ce matin
Hier
13
heures 30 + Premières réactions à la diffusion de mon projet quelque chose qui
peut changer beaucoup
[1]
. Celui à qui j’avais
voulu confier une lettre de la main à la main pour le ministre
de l’Intérieur
avait opiné [2];
mais le voici au téléphone pour tout autre chose, chaleureux
et disponible. Je
le félicite pour le doigté avec lequel il accomplit sa tâche,
certainement
cruciale.
. . . à nouveau à
Saint-Joachim, 18 heures
36 + J’ai manqué la prière ensemble de la Communauté. Certains
de ses confrères
manifestant une réelle affliction, l’un d’eux avait l’habitude
d’aller le
chercher et de le ramener à sa chambre… et ne l’a pas fait
mercredi soir.
Demain, voyage directement de la basilique à Riguini-Radenac…
nous irons tous
les trois.
Maintenant,
encore un peu avec vous, cher Père. Vous ne changez pas, votre
visage rasé de
frais, votre tête entière… une sorte de grâce, de
disponibilité, toutes
ensemble… celle de l’humilité. Maintenant que votre mort
continue, tranquille
et apaisante, au moins pour moi, qui suis avec vous… qui vous
rejoindrai, Dieu
sait quand ! je ne suis plus dans ce constat d’hier d’un total
naturel
quand – de votre « vivant » – nous étions ensemble sans nous
détailler l’un l’autre, nous dévisager mais au contraire
respirant, mangeant,
buvant, discutant, fabriquant en fait tous les deux, et
souvent avec Edith et
Marguerite que vous avez appréciées et aimées, cette belle
consistance de
l’amitié qui nous dépasse, nous enveloppe et pourtant vient de
nous, est nous.
Prier,
vous êtes là, je suis là, Dieu surtout est là. Souvent, la
messe, les prières
d’avant un repas. Quelle était votre prière solitaire ? ou
seul à seul ?
vous ne la laissiez ni voir ni entendre. Je crois qu’elle
s’attachait à la partie
la plus prenante de votre ministère, selon le charisme qui a
été le vôtre et
selon la conception que vous en aviez, et dont vous m’avez
beaucoup parlé. L’homélie.
A la manière de saint Thomas d’Aquin, vous la prépariez à
longueur de la
semaine, pourtant sans l’écrire, en la priant. La prière qui
structure. Il me
semble que ce va être pour moi, et à transmettre à notre
fille… votre legs,
votre bouquet spirituel.
C’est
vous qui nous introduisez au mystère que vous avez prêché.
Vous étiez très peu
« personnel », pas au sens de l’égoisme ou de l’altruisme,
mais au
sens de l’individuel se séparant du collectif. Votre milieu,
la continuité de
votre vie, l’acceptation calme et explicite, rétrospectivement
méritoire, de ce
que vous aviez – surtout saintement – désiré, c’était, c’est
l’Eglise. La
rendre à son naturel a été certainement votre réflexion, la
réflexion de votre
dernière décennie.
Ce
soir, la prière-hommage communautaire, que j’ai manquée mais
j’ai pu saluer et
même un peu dialoguer avec les présents. Il y de la tristesse,
il y a cette
condition, prévalant ici, de l’isolement même si vous êtes
nombreux et
ensemble, avec des horaires et des moments de mise en groupe :
les repas,
la messe, l’office du soir. Respect mutuel. Au début de mes
visites – je vais
les continuer en mémoire de vous et en action de grâce pour
vous, ces amitiés
tâtonnantes, pudiques mais directes puisque la foi… – j’avais
reçu et pris au
pied de la lettre cette observation de l’un de vous, les
fauteuils en rangs
devant le très grand écran de télévision : ici, il n’y a pas
de
compassion. Je crois que c’est faux, mais elle ne s’exprime
pas, elle n’est pas
démonstrative. Le fait pourtant (évident) qu’elle est retenue,
signifie bien
qu’elle est là, qu’elle imprègne tout et tous ici. Quelques
phrases dites
ensemble avec la Sœur Louise en échange de ma promesse de
revenir
régulièrement.
Père,
nous allons nous séparer, tranquillement, demeurant réunis
d’âme et de prière.
Ces moments nous forment et nous scellent. Et c’est ensemble,
vous me formez et
confirmez. Vous me paraissez plus vrai que moi, précis,
silencieux, immobile,
pas le flou de nos vacuités
et
distractions.
19
heures 27 + A l’instant de partir, la feuille de messages. Un
seul : Très cher Denis. Dimidium
animae ( ???). Du Ciel tu
continueras à nous
être présent, nous
aidant pour te rejoindre en la joie de Dieu. Famille de Dieu
avec la Bonne
Vierge Marie et sainte Annne avec bien sûr Jésus Sauveur.
Signé illisible + 28
Avril 2016. J’écris alors : Cher
Père,
vous êtes un homme vrai, vivant, concret et serein, sans
prétention ni
ambition, à la place que vous avez reçue, sans délibération
ni consultation. Le
devoir, la fidélité, l’humilité du sacerdoce dépassant la
personnalité, faisant
de l’homme, de vous, l’instrument décisif pour la grâce et
pour la louange,
vous ont constamment sculpté, habité, constitué. Il n’y
avait pas de secret.
Vous étiez d’Eglise, vous étiez l’Eglise, vous pensiez,
réfléchissiez
l’Eglise. Et nous vous devons, Edith ma femme et Marguerite
notre fille, parmi
les meilleurs moments de notre vie de famille. Vous avez été
vous demeurerez
nôtre, de notre famille. Alleluia pour Dieu, notre vérité,
et à vous, Denis,
cher Père, cher Frère, maintenant d’éternité : merci.
Bertrand Fessard de
Foucault 29 Avril 2016.
Reniac, la
nuit du même jour,
22 heures 47 + Epuisé me couche. Tandis que Marguerite est à Kohlenta et que ma femme prépare ses cours de demain.
Mon cher
Bertrand,
C'est une
entreprise folle,
mais tu es un homme de conviction et je te crois capable de
te faire entendre.
Mais tu connais la politique mieux que moi et c'est un monde
cruel. N'y perd
pas ton moral.
Bon vent !
Bon vent !
Le 29/04/2016 13:15, Daniel … a
écrit :
Bonjour
Bertrand,
Ton
initiative et ton envie
sont admirables, et bien cohérents avec ton gaullisme
viscéral et ton amour de
notre pays. Cependant, je ne suis pas convaincu que cette
aventure te
convienne, je pense que tu prendras beaucoup plus de coups
que tu ne pourras
être efficace, et que ton style d'homme et de discours n'est
pas approprié à la
vie politique et médiatique contemporaine. C'est sans doute
désolant, mais
l'entreprise que tu imagines à très très peu de chances de
permettre de faire
entendre ta voix.
Bon courage
quand même si tu
persistes
Amicalement
Daniel
[2] - Le 02/04/2016 20:39, Bertrand
Fessard de Foucault a
écrit :
Cher ami, Monsieur le …
voici la lettre que je voudrais que vous remettiez de la main à la main, au Ministre - sous une forme éditée et autographe que je vous adresserai par la poste où vous voudrez bien me l'indiquer - et qu'en une ou deux phrases vous commentiez éventuellement.
Je sais aussi que des circulaires internet ne suffiront pas à déclencher sinon un mouvement de parrainages, du moins quelques décisions de soutien personnel puis peut-être de propagande auprès d'autres. Mais l'outil m'est indispensable.
Il faut que je trouve ou retrouve une certaine notoriété. Je la vois par la parution d'un livre de moi, court qui serait comme une présentation de ce à quoi je tiens que je veux transmettre. En termes de vie personnelle et collective, d'expérience et de rencontre depuis une cinquantaine d'années. Suivi d'un autre, vraiment littéraire et non politique. Me faire ou refaire un nom qui "dise quelque chose".
Par cela, motiver des personnalités plutôt non politiques qui approcheraient en ma faveur des politiques, des parrains éventuels. Et que j'atteindrai par lettre et aussi par ces deux livres successifs.
La véritable sélection est au stade de la notoriété acquise sans réseau initial.
L'originalité de ma campagne - aisée pour moi, je crois - sera certes mon indépendance d'esprit et mon observation-mémoire de cinquante ans de notre vie nationale et des contextes internationaux, Elle sera essentiellement mon projet, cette proposition de faire exister une fonction nouvelle dans notre démocratie : qu'une fois élue, la personnalité au pouvoir soit obligée par les voix recueillies au premier tour par un citoyen banal, sauf son idée originelle, et démuni à son commencement - de tenir compte de ce que portera à lui ce citoyen de la part d'autres citoyens, d'autres Français que les puissants ou les gens de métier public ou le simple entourage rétribué sur fonds publics.
Je suis poussé dans ce dessein par le dédain absolu dans lequel le pouvoir actuel tient le sens commun, les desiderata des Français - tels que j'ai essayé de les exprimer à l'Elysée depuis l'investiture puis l'élection de l'actuel Président. De son prédécesseur, je n'attendais rien mais j'ai alors pris l'habitude de faire savoir ce que beaucoup pensent et suggère, et aussi ce qu'il serait de l'intérêt bien compris du pouvoir qu'il fasse. J'ai essayé, mais certainement je n'ai pas été et je ne suis pas le seul à tenter d'amener "le pouvoir" à son propre intérêt et à celui des Français. Je compte publier d'ici l'été le recueil de ces suggestions : I - à Nicolas Sarkozy, et II - à François Hollande. A Pierre-René Lemas, j'avais proposé que François Hollande préface le volume Sarkozy. Si cela avait été accepté, j'eusse demandé maintenant à NS de préfacer mon FH...
Comment lisez-vous ce projet ? cher ami, et comment voyez-vous l'ensemble de ce que je projette - en étapes et en fin.
Très chaleureusement.
Cher ami, Monsieur le …
voici la lettre que je voudrais que vous remettiez de la main à la main, au Ministre - sous une forme éditée et autographe que je vous adresserai par la poste où vous voudrez bien me l'indiquer - et qu'en une ou deux phrases vous commentiez éventuellement.
Je sais aussi que des circulaires internet ne suffiront pas à déclencher sinon un mouvement de parrainages, du moins quelques décisions de soutien personnel puis peut-être de propagande auprès d'autres. Mais l'outil m'est indispensable.
Il faut que je trouve ou retrouve une certaine notoriété. Je la vois par la parution d'un livre de moi, court qui serait comme une présentation de ce à quoi je tiens que je veux transmettre. En termes de vie personnelle et collective, d'expérience et de rencontre depuis une cinquantaine d'années. Suivi d'un autre, vraiment littéraire et non politique. Me faire ou refaire un nom qui "dise quelque chose".
Par cela, motiver des personnalités plutôt non politiques qui approcheraient en ma faveur des politiques, des parrains éventuels. Et que j'atteindrai par lettre et aussi par ces deux livres successifs.
La véritable sélection est au stade de la notoriété acquise sans réseau initial.
L'originalité de ma campagne - aisée pour moi, je crois - sera certes mon indépendance d'esprit et mon observation-mémoire de cinquante ans de notre vie nationale et des contextes internationaux, Elle sera essentiellement mon projet, cette proposition de faire exister une fonction nouvelle dans notre démocratie : qu'une fois élue, la personnalité au pouvoir soit obligée par les voix recueillies au premier tour par un citoyen banal, sauf son idée originelle, et démuni à son commencement - de tenir compte de ce que portera à lui ce citoyen de la part d'autres citoyens, d'autres Français que les puissants ou les gens de métier public ou le simple entourage rétribué sur fonds publics.
Je suis poussé dans ce dessein par le dédain absolu dans lequel le pouvoir actuel tient le sens commun, les desiderata des Français - tels que j'ai essayé de les exprimer à l'Elysée depuis l'investiture puis l'élection de l'actuel Président. De son prédécesseur, je n'attendais rien mais j'ai alors pris l'habitude de faire savoir ce que beaucoup pensent et suggère, et aussi ce qu'il serait de l'intérêt bien compris du pouvoir qu'il fasse. J'ai essayé, mais certainement je n'ai pas été et je ne suis pas le seul à tenter d'amener "le pouvoir" à son propre intérêt et à celui des Français. Je compte publier d'ici l'été le recueil de ces suggestions : I - à Nicolas Sarkozy, et II - à François Hollande. A Pierre-René Lemas, j'avais proposé que François Hollande préface le volume Sarkozy. Si cela avait été accepté, j'eusse demandé maintenant à NS de préfacer mon FH...
Comment lisez-vous ce projet ? cher ami, et comment voyez-vous l'ensemble de ce que je projette - en étapes et en fin.
Très chaleureusement.
Le 04/04/2016 08:50, . . a
écrit :
Monsieur
l'Ambassadeur,
La fonction qui est la mienne auprès du ministre . . .
Le projet qui est le vôtre est de nature politique, au sens vrai du terme , et même si vous le portez avec beaucoup d'engagement et de sincérité, je ne crois pas souhaitable d'utiliser ma relation de travail avec le ministre pour lui remettre un document qui ne relève en rien de mes compétences. Je pense par ailleurs que votre démarche très estimable et souhaitable qui vise à redonner de nouveaux chemins d'expression citoyenne dans notre démocratie ne pourra pas se décliner dans le mécanisme très particulier et normé de l'éléction présidentielle.
En regrettant de ne pouvoir vous répondre favorablement.
Bien à vous.
La fonction qui est la mienne auprès du ministre . . .
Le projet qui est le vôtre est de nature politique, au sens vrai du terme , et même si vous le portez avec beaucoup d'engagement et de sincérité, je ne crois pas souhaitable d'utiliser ma relation de travail avec le ministre pour lui remettre un document qui ne relève en rien de mes compétences. Je pense par ailleurs que votre démarche très estimable et souhaitable qui vise à redonner de nouveaux chemins d'expression citoyenne dans notre démocratie ne pourra pas se décliner dans le mécanisme très particulier et normé de l'éléction présidentielle.
En regrettant de ne pouvoir vous répondre favorablement.
Bien à vous.
10 heures 14 + C’est la mort qui nous apprend la
vie. La contemplation
communiante de celle-celui que l’on a connu et aimé, en
version gisant. La
tranquillité, la communion ne sont pas le fait du silence,
mais bien de ce qui
continue d’être vécu entre lui et moi. Il est important,
décisif que nous ayons
ce moment, et qu’aussi notre culture (lais toutes les cultures
ont sûrement
cela) honore le corps, honore une forme du souvenir et ainsi
habille, lave,
considère le corps et le mette à l’honneur et en
« démonstration ».
Aujourd’hui, la messe à la basilique de Sainte-Anne d’Auray,
puis le caveau
familial dans le village natal (le long d’une voie romaine).
Souvenirs échangés
devant nous par lui avec Jean-le-Bon dont il a pu bénir en
Septembre la tombe
et le moment d’inhumation : surtout à propos de leurs pères
respectifs, l’un
facteur à la TATI dans la fête au village,
tirant les merles à vélo. ne freinant
qu’au pied sur le pneu et ayant continué d’être facteur : les
adolescents
amoureux et pour la Résistance en Morbihan, l’autre
cordonnier-savetier, sa
femme et sa mère en épicerie de village, le sol en terre
battue, le lti clos
dans un coin du magasin. Denis, visage exceptionnellement
réfléchi et parlant
de l’Eglise d’un lieu et d’un temps, mais aussi de toujours.
Prier… notre pays, Alep que sciemment nous
laissons martyriser et
tuer puisque la ville des démocrates est systématiquement
exclue des cessez-le-feu
russo-américains. Quand l’Occident est lâche, il l’est.
Autrement, il se
trompe. Donc, rarement, rarissimement l’intelligence. Quant
elle est, elle ne s’affecte
pas à tout : KENNEDY, c’est la guerre américaine du VietNam.
Prier… un
géant, Pie V en politique, en pastorale, en patertnité
spirituelle des souverains
d’Europe, et en interdiction dans les Etats pontificaux… de la
tauromachie !
Prier… nous… à Manrèse (Clamart), sous la direction de Jean
LAPLACE (les « trente
jours » selon les Exercices spirituels d’Ignace de LOYOLA), cette vérité d’expérience :
Dieu résiste… (à nos souhaits, vœux et façons propres). Les Actes des Apôtres le racontent aussi : le Saint-Esprit les avait
empêchés de dire
la Parole dans la province d’Asie… l’Esprit de Jésus s’y
opposa… et pendant
la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut,
debout, qui lui
faisait cette demande : « Passe en Macédoine et viens à notre
secours »…
nous en avons déduit que Dieu nous appelait à y porter la Bonne
Nouvelle. La méthode
apostolique, la transmission des
décisions « conciliaires ». Le rappel du Christ sur les
tribulations
s’attachant à toute évangélisation. Nous enseignons Dieu par
Jésus-Christ. Les
gens vous traiteront ainsi à cause de mon nom, parce qu’ils ne
connaissent pas
Celui qui m’a envoyé.
vendredi 29 avril 2016
jeudi 28 avril 2016
saint Louis-Marie Grignion de Montfort, fondateur d'ordres religieux, docteur de la médiation de Marie . 1673 + 1716
L
|
ouis-Marie
Grignion de La Bacheleraie naît à
Montfort-la-Cane, alors du diocèse de Saint-Malo, aujourd'hui de celui de
Rennes, le 31 janvier 1673. Par esprit de religion et d'humilité, il abandonna
plus tard le nom de sa famille, pour prendre celui du lieu de sa naissance et
de son baptême. Sa première éducation fut pieuse et forte ; il la compléta chez
les Jésuites de Rennes, où il acquit la réputation d'un saint Louis de
Gonzague.
La Providence le conduisit
ensuite à Paris, pour y étudier en diverses maisons tenues par les Sulpiciens,
et à Saint-Sulpice même. Dans ce séminaire, où il brilla par son intelligence
et sa profonde piété, on ne comprit pas assez les vues de Dieu sur lui. Dieu le
permit ainsi pour le former à l'amour de la Croix, dont il devait être l'apôtre
passionné. C'est à l'école de Saint-Sulpice qu'il puisa toutefois son
merveilleux amour de Marie et qu'il se prépara à devenir son apôtre et son
docteur.
Jeune prêtre, ordonné en juin
1700, il fut d'abord aumônier à l'hôpital de Poitiers, où il opéra une réforme
aussi prompte qu'étonnante. Ballotté ensuite pendant quelques temps par les
persécutions que lui suscitaient les Jansénistes, il se rendit à Rome en vue de
s'offrir au Pape pour les missions étrangères, et il reçut du Souverain Pontife
l'ordre de travailler à l'évangélisation de la France.
Dès lors, pendant dix ans, il
va de missions en missions, dans plusieurs diocèses de l'Ouest, qu'il remue et
transforme par sa parole puissante, par la flamme de son zèle et par ses
miracles. Il alimente sa vie spirituelle dans une prière continuelle et dans
des retraites prolongées, il est l'objet des visites fréquentes de la Sainte
Vierge. Ses cantiques populaires complètent les fruits étonnants de sa
prédication ; il plante partout la Croix ; il sème partout la dévotion au
Rosaire : il prépare providentiellement les peuples de l'Ouest à leur
résistance héroïque au flot destructeur de la Révolution, qui surgira en moins
d'un siècle.
Les cinq années d'avant sa
mort en 1716 furent pour Louis-Marie des années d'activité intense. Il était
constamment occupé à prêcher des missions et se rendait de l'une à l'autre à
pied. Il trouva pourtant le temps d'écrire: le « Traité
de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge », « Le
Secret de Marie », les « Règles
des Filles de la Sagesse (ou de la Providence) », et de nombreux
Cantiques qu'il utilisait dans ses missions en les faisant chanter sur des airs
de danse de l'époque. Il entreprit deux longs voyages, l'un à Paris et l'autre
à Rouen, pour essayer de trouver des recrues pour sa Compagnie de Marie dont il
rêvait de plus en plus alors que sa vie tirait à sa fin. De temps à autre aussi
il éprouvait le besoin de se retirer dans un endroit paisible et isolé, tel que
la Forêt de Mervent ou son petit ermitage
de Saint-Eloi près de La Rochelle.
Ses missions ont exercé une
grande influence, surtout en Vendée. On a dit que l'une des raisons pour lesquelles
les habitants de cette région sont restés fortement opposés aux tendances
antireligieuses et anticatholiques de la Révolution Française 80 ans plus tard,
était que leur foi avait été affermie par la prédication de saint Louis-Marie.
Il eut pourtant beaucoup de difficulté à persuader d'autres prêtres de
s'adjoindre à lui et travailler avec lui comme membres de la Compagnie de
Marie. Finalement, au cours de sa dernière année, deux prêtres, les Abbés René
Mulot et Adrien Vatel, s'adjoignirent à lui, et il réunit aussi autour de lui
un certain nombre de Frères qui l'aidaient dans sa tâche.
L'évêque de La Rochelle, Mgr.
Etienne de Champflour, resta pour lui un grand ami, même si d'autres
continuaient de s'opposer à lui et même attentaient à sa vie. Avec l'appui de
l'évêque, il fonda des écoles charitables pour les enfants pauvres de La
Rochelle, et invita Marie-Louise Trichet et Catherine Brunet, qui attendaient
patiemment à Poitiers depuis dix ans, à venir l'aider. Elles firent enfin leur
profession religieuse et c'est ainsi que naquit la congrégation des « Filles de la Sagesse ».
Bientôt d'autres se joignirent à elles.
En avril 1716, épuisé par le
travail et la maladie, Louis-Marie se rendit finalement à
Saint-Laurent-sur-Sèvre pour commencer à prêcher la mission qui devait être la
dernière. Il tomba malade au cours de la mission et mourut le 28 avril.
Des milliers de personnes
assistèrent à ses funérailles dans l'église paroissiale, et peu de temps après
le bruit se répandit que des miracles avaient eu lieu à son tombeau.
Louis-Marie Grignion de Montfort fut béatifié le 22 janvier 1888, par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci,
1878-1903), et canonisé le 20
juillet 1947, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli,
1939-1958).
Les congrégations qu'il a
données à l'Église, la « Compagnie de Marie », les « Filles de la Sagesse »,
et les « Frères de
Saint Gabriel » (congrégation qui se développa à partir du
groupe de Frères réunis par saint Louis-Marie), se sont développées et
propagées, en France d'abord et ensuite dans le monde entier. Elles continuent
de témoigner du charisme de saint Louis-Marie, et prolongent sa mission, qui
est d'établir le Royaume de Dieu, le Règne de Jésus par Marie.
Pour un
approfondissement biographique :
Téléchargement gratuit des Œuvres complètes
Dispositions pour bien mourir
Dictionnaire de la Spiritualité Montfortaine
Prières du Matin et du Soir
Le Contrat d'Alliance avec Dieu
Règles des Prêtres Missionaires de la Compagnie de Marie
Lettre Circulaire aux habitants de Montbernage
Lettre Circulaire aux Amis de la Croix
Lettres
Lettre aux Associés de la Compagnie de Marie
Méthodes pour réciter le Rosaire
Le Secret Admirable du Très Saint Rosaire
TVD (Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge)
ASE (L'Amour de la Sagesse Eternelle) (1703 - 1704)
Le Secret de Marie
La Prière Embrasée
Les Cantiques
Dispositions pour bien mourir
Dictionnaire de la Spiritualité Montfortaine
Prières du Matin et du Soir
Le Contrat d'Alliance avec Dieu
Règles des Prêtres Missionaires de la Compagnie de Marie
Lettre Circulaire aux habitants de Montbernage
Lettre Circulaire aux Amis de la Croix
Lettres
Lettre aux Associés de la Compagnie de Marie
Méthodes pour réciter le Rosaire
Le Secret Admirable du Très Saint Rosaire
TVD (Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge)
ASE (L'Amour de la Sagesse Eternelle) (1703 - 1704)
Le Secret de Marie
La Prière Embrasée
Les Cantiques
Sources principales : montfort.org/ ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).
sainte Jeanne Beretta Molla mère de famille, médecin exemplaire . 1922 + 1962
G
|
ianna Beretta naît à
Magenta (Milan) le 4 octobre 1922. Dès son enfance, elle accueille avec une
adhésion totale le don de la foi et une éducation fortement chrétienne qu'elle
reçoit de ses parents extraordinaires. Ceci la porte à considérer la vie comme
un don merveilleux de Dieu, à avoir confiance en la Providence, à être certaine
de la nécessité et de l'efficacité de la prière.
Durant les années de lycée et
d'université, alors qu'elle s'adonne avec sérieux aux études, elle traduit sa
foi en s'engageant dans un apostolat généreux pour les jeunes de l'Action
Catholique Italienne et charitable pour les personnes âgées et les pauvres avec
la Conférence St-Vincent-de-Paul.
Docteur en médecine et en
chirurgie en 1949 à l'Université de Pavie, elle ouvre en 1950 un dispensaire à
Mesero, près de Magenta. Elle se spécialise en pédiatrie à l'Université de
Milan en 1952 et préfère parmi ses assistés les mamans, les enfants, les personnes
âgées et les pauvres.
Alors qu'elle remplit sa
charge de médecin, qu'elle ressent et pratique comme une « mission », elle
accroît encore son engagement dans l'Action Catholique, en se donnant sans
compter pour les « plus jeunes ». En même temps, elle exprime en faisant du ski
et de l'alpinisme sa grande joie de vivre et son bonheur de jouir de l'œuvre de
Dieu dans la nature. Elle s'interroge, prie et fait prier pour sa vocation
qu'elle considère aussi comme un don de Dieu. En choisissant l'appel au mariage,
elle y répond avec tout son enthousiasme et elle s'y donne totalement : « pour former une famille vraiment chrétienne ».
Elle se fiance avec
l'Ingénieur Pietro Molla et, durant les fiançailles, elle est radieuse par son
comportement et par son sourire. Elle en remercie sans cesse le Seigneur. Elle
se marie le 24 septembre 1955 dans la basilique St-Martin à Magenta. Elle est
une femme heureuse. En novembre 1956, elle devient maman pour la première fois
: Pierluigi naît ; puis en décembre 1957, c'est Mariolina ; en juillet 1959,
c'est Laura la troisième. Elle sait harmoniser avec simplicité et équilibre ses
devoirs de mère, d'épouse, de médecin et sa grande joie de vivre.
En septembre 1961, vers le
2ème mois d'une nouvelle grossesse, elle connaît la souffrance et le mystère de
la douleur : un fibrome à l'utérus apparaît. Il faut l'opérer. Tout en sachant
les risques que cela comporte de continuer la grossesse, elle supplie le
chirurgien de ne pas recourir à l'avortement, mais de sauver la vie qu'elle
porte en elle et elle se confie à la prière et à la Providence.
La vie est sauve. Elle
remercie le Seigneur et passe les 7 mois qui la séparent de la naissance avec
une force d'âme incomparable et avec une ardeur de chaque instant comme mère et
médecin. Anxieuse, elle craint que son bébé puisse naître souffrant et demande
à Dieu que cela lui soit épargné.
Quelques jours avant
l'accouchement, tout en se confiant pleinement à la Providence, elle est prête
à donner sa vie pour sauver celle de son enfant : « Si vous devez décider entre moi et l'enfant,
n'hésitez pas : choisissez, et je l'exige, l'enfant. Sauvez-le ».
Le matin du 21 avril 1962, Gianna Emanuela est née, saine et sauve.
Le matin du 28 avril, malgré
tous les efforts et les soins pour sauver aussi la mère, au milieu de douleurs
indicibles, après avoir répété: « Jésus, je t'aime. Jésus, je t'aime », elle meurt
saintement.
Elle avait 39 ans. Son
enterrement est une grande manifestation unanime de profonde émotion, de foi et
de prière. Elle repose aujourd'hui au cimetière de Mesero, à 4 km de Magenta.
« Immolation préméditée », c'est ainsi que le Bx Paul VI a
défini le geste de Jeanne Beretta à l'Angélus du 23 décembre 1973 en
évoquant « Une jeune mère du
diocèse de Milan qui, pour donner la vie à sa fille, a sacrifié la sienne dans
une immolation préméditée ». La référence christologique au
Calvaire et à l'Eucharistie du Saint Père est évidente.
Gianna Beretta Molla a été béatifiée le 24 avril 1994, lors de l'Année Internationale de la Famille, et canonisée, le 16 mai 2004,
par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
L'Ingénieur Pietro Molla,
avec les enfants Pierluigi, Laura et la dernière fille Gianna Emanuela, étaient
présents lors de la cérémonie : c’était la première fois, dans l’histoire
millénaire de l’Église, qu’il se vérifiait un cas pareil.
Pour un approfondissement biographique :
>>> Sainte Gianna Beretta Molla, Mère de famille
>>> Sainte Gianna Beretta Molla, Mère de famille
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
SANTA GIANNA BERETTA
MOLLA / Q
que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite - textes du jour
Juste minuit + J’apprends la mort
accidentelle de Denis M. par Jean-Eudes.
Jeudi 28 Avril 2016
. . . TER Quimper-Rennes
depuis Vannes, 08 heures 23 + Prier… Marguerite
aussitôt juste : c’est lui qui prie pour nous et avec nous.
La vie, la vie spirituelle, ce n’est pas la catéchèse. –
Prier … [1]
en deuil, entendre et lire : Allez dire aux nations : « Le
Seigneur est roi ! » Le
monde, inébranlable, tient bon. Il gouverne les peuples avec
droiture, mais n’est ce
pas ce que célébrait et proclamait, au moins en liturgie, à
longueur de sa vie, notre cher Denis MAUGAN. L’Eglise, notre
Eglise en ses premiers temps pour débattre et décider… Paul
et Barnabé envoyés à la « maison-mère »par la communauté
d’Antioche divisée. Pierre, le chef, expose sobrement et
rappelle sa responsabilité : c’est par ma bouche que
les païens ont entendu la parole de l’Evangile et sont venus à
la foi…Oui, nous le croyons, c’est par la grâce du Seigneur
Jésus que nous sommes sauvés, de la même manière qu’eux. Donc, ne pas imposer de
passer par le judaïsme pour aller au christianisme : pour
répondre à Dieu, aller à Lui, nous nous convertissons de là
où nous sommes, où que ce soit et tels que nous sommes. Mais
lui-même ouvrant le débat, ne le conclut pas. Argument
décisif simplement insinué : pourquoi donc mettez-vous
Dieu à l’épreuve en plaçant sur la nuque des disciples un joug
que nos pères et nous-mêmes n’avons pas eu la force de
porter ? La
démonstration paulinienne ? récit de tous les signes et
les prodiges que Dieu avait accomplis grâce à eux parmi les
nations. Jacques
conclut tranquillement : dès lors, moi, j’estime qu’il
ne faut pas tracasser ceux qui, venant des nations, se
tournent vers Dieu, mais écrivons-leur de… L’époque où les
« encycliques » étaient débattues et écrites, adressées
collectivement. Intuition et proposition du pape François,
dans l’entretien accordé
à l’ensemble des revues jésuites : l’infaillibilité
pontificale tient seulement à ce que le pape a qualité et
autorité pour constater le consensus que l’Esprit Saint,
l’histoire et l’époque inspirent à l’Eglise au point où elle
se trouve. – A présent, je suis frappé de ce que les
affaires de pédophilie, débattues et stigmatisées depuis des
mois et ayant maintenant un de leurs foyers dans l’histoire
ma propre éducation jésuite avec un religieux que j’aime,
vénère mais qui… et que… ne sont pas raisonnées et priées,
au moins pour les chrétiens et dans leurs institutions
directement concernées, ne le sont pas en chrétiens et selon
l’Evangile. Les débats sont exactement, leurs conclusions ou
débouchés aussi, ceux d’institutions laïques, publiques. Les
excuses, les investigations, les mises en cause de
hiérarchie, la manière d’attaquer ou de se défendre n’ont
aucune particularité chrétienne. Mise en cause et en vitrine
(ce qui n’est jamais le cas dans les institutions publiques,
l’Education nationale en particulier), l’Eglise ne débat
pas, ne communique pas en chrétienne… croit-elle en
l’Esprit-Saint ? ou, avec vérité, est-elle accablée par la
prise au sérieux du « reste du monde » de l’exemplarité à
laquelle elle prétend et de la communion solidaire qui la
constitue, pour le meilleur et pour le pire. – Nature et
effet de la communion, c’est le Christ qui la dit : que
ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. – Mort de prêtres. Celle de
Denis… mais nous ressusciterons et commencerons enfin, lui
et nous le professons, le croyons et c’est. Celle de mon
cher Père L… le péché commis, le péché dénoncé, selon quel
débat en lui au moment de ses actes et chutes, selon quel
débat en celui qui se venge sur l’ensemble de la Compagnie…
la mort n’est pas nos morts. La grâce est de ressentir
fortement dans ces instants de peine et de regret, le
mystère de nos vies. Le constater est, en soi, une ouverture
à l’attente et à la révélation. De l’intimité au triomphe,
du parcours et de l’amour, des affections de chacun, de ses
fautes et lacunes aussi au plein aboutissement de la
miséricorde en nous. Créateur et Sauveur, notre Dieu et
compagnon : Père, Fils et Esprit Saint.
mercredi 27 avril 2016
sainte Zita, vierge, servante ... patronne de Lucques . 1218 + 1272
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SANTA ZITA (CITA)
VERGINE / -cita
mardi 26 avril 2016
vous croirez - textes du jour
Mardi 26 Avril 2016
Eveillé vers cinq heures. M’étais
effondré sur ce clavier. Porte ouverte aux chiens qui
préfèrent aller à la pointe de notre lit, chant maintenant
des oiseaux, appel de Dieu à la vie. Nous nous remuons au
moins en France sur une épave, notre pays en ruine
structurellement, mentalement où l’on ne compte plus que les
vautours et les malversations (la dernière : vente du palais
de notre Institut culturel à Vienne, sans appel d’offres et
à des Qatari. Nous laissons prendre chez nous par la Chine
et les monarchies pétrolières, certainement plus et
pratiquement sans discussion, que ce que nous ont pris (et
rendu) les Allemands sous l’Occupation. Le comble est notre
vie publique entre les histoires de cadavres que sont les
attaques de victimes de pédophilie : Lyon et ailleurs, mon
cher collège des Bons Pères, et les candidatures à l’avenir
et à l’Elysée que légitimerait leur échec respectif :
SARKOZY légitime parce qu’il a déjà eu la fonction, et
HOLLANDE légitime par je ne sais quel minicollage sur un
régime social, la pénibilité : vingt ministres hier pour six
cent militants, crier « hohé, la gauche » ou pleurnicher sur
la fierté qu’inspire un tel bilan… Et toujours l’occulte :
la négociation transatlantique, les pourparlers dans les
transports ferroviaires, aux multiples statuts et
organisations (les "réformes" JUPPE toujours pas mises en
cause), les intermittents et leur régime, qu’on croyait
réglé par VALLS dès son arrivée à Matignon, les dettes de
nos entreprises publiques à caractère industriel et
commercial alors que la politique financière de notre pays
n’est plus que cela (l’intitulé même du ministère
actuellement dit son inertie : ministère du Budget et des
Comptes publics, où* est l’époque où le budget de l’Etat et
des collectivités étaient des outils, des moyens et non le
panneau donnant le plan du cimetière à l’entrée)… Les
installés, soit au pillage (les nantis), soit dans la peur,
les Européens se barricadant. Dans cette ambiance, l’appel
de Lesbos n’a pas même suscité quelque homélie et nouveau
partage des logements inoccupés…
Réveillé par l’appel à la vie et à
la confiance. Les dons essentiels aux pauvres gens que nous
sommes, des dons pour nous en pitié de nos besoins d’âme
incarnée. Et le don de l’amitié, du partage et de l’entente
vécue (nous, hier, à Nantes, les salles réaménagées et
réaffectées où naguère Lefèvre-Utile…
et nos amis collègues d’YNOV, et Benjamin B. reprenant les
livres que nous présentions à sa dédicace). Le Christ et les
siens, avant l’horreur, mais aussi la gloire et l’avenir, le
vrai. Chant des oiseaux, le matin dans nos vies. Je
vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la
manière du monde que je vous la donne [1]. Le Christ et ses amis, le
Christ et Sa mission : il faut que le monde sache que
j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé.
Le Christ « à tous les
fourneaux », tous les protagonistes à l’appel : le
prince de ce monde, les
disciples… que votre cœur ne soit pas bouleversé ni
effrayé. Le Christ
préparant et ordonnant tout, répondant de tout. Vous croirez. Et de fait, les Actes
des Apôtres, remis
à la grâce de Dieu pour l’œuvre qu’ils avaient accomplie… et là encore ce temps de
l’affection, du vivre ensemble et du discernement ensemble :
ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux, et
comment il avait ouvert aux nations la porte de la foi (instructions finales du
Christ, rapportées par Marc, présenté par Pierre comme son
fils). Ils passèrent alors un certain temps avec les
disciples.
Prions les uns pour les autres, que
nous changions enfin de dimensions, perdions enfin nos
présupposés au lieu d’adorer, vénérer, imiter le prince de ce monde. Peur et haine, qui vont
si bien ensemble…
[1]
- Actes des Apôtres XIV 19 à
28 ; psaume CXLV ; évangile selon saint Jean XIV 27 à 31
lundi 25 avril 2016
c'est vraiment dans la grâce de Dieu que vous tenez fermes - textes du jour
Lundi 25 Février 2016
Prier… [1]
cette conclusion de saint Marc me confirmant s’il était
besoin que l’ensemble du créé nous accompagnera dans
l’au-delà, et le fera. Spécialement nos animaux chéris,
comme je ‘lai fait graver pour Théa, inaugurant dalles et
carré d’inhumation… proclamez l’évangile à toute la
création.. Cette
exhortation de Pierre, confirmant d’ailleurs sa relation
avec le même Marc : déchargez-vous sur lui de tous vos
soucis, puisqu’il prend soin de vous… lui qui, dans le Christ
Jésus, vous a appelés à sa gloire éternelle, vous rétablira
lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra
inébranlables. Ainsi
soit-il !
dimanche 24 avril 2016
sainte Marie-Euphrasie Pelletier . 1796 + 1868
SANTA MARIA DI S. EUFRASIA (ROSA VIRGINIA PELLETIER) FONDATRICE / Saintm03 |
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saint Fidèle de Sigmaringen, prêtre, capucin et martyr . 1577 + 1622
Fidèle
(dans le siècle Markus Roy) naît le 1er octobre 1577 à Sigmaringen, petite
ville d'Allemagne voisine de la Suisse. Son éducation fut soignée, même
brillante, et ses vertus étaient si appréciées de ses condisciples, qu'ils
l'appelaient le Philosophe chrétien. Dès lors il s'approchait souvent des
sacrements, visitait et soignait les malades dans les hôpitaux et passait des
heures entières au pied des autels, dans une intime conversation avec
Jésus-Christ.
Il
exerça plusieurs années la profession d'avocat à Colmar, en Alsace, et s'y
fit remarquer par sa loyauté, sa haine du mensonge et la sagesse de ses
plaidoyers ; il mérita le surnom d'Avocat des pauvres
Bientôt
pourtant la Lumière divine lui fit comprendre qu'il était difficile d'être en
même temps riche avocat et bon chrétien : aussi il quitta sans hésiter le
monde, où il eût fait bonne figure, pour se retirer chez les Capucins de
Fribourg; il y prit l'habit en 1612, à l'âge de trente-cinq ans.
Les
premières années de sa vie religieuse, d'abord remplies de consolations,
furent bientôt éprouvées par de rudes et persistantes tentations de doutes
sur sa vocation. Des doutes, il eut la prudence de les confier au guide de
son âme, qui le rassura et lui dit de prier Dieu avec ferveur pour connaître
sa volonté définitive. Dieu lui rendit dès lors la force et la paix; il fit
vendre tous ses biens, dont il distribua le prix en bonnes œuvres, et
dépouillé de tout, il se réjouit d'être désormais un véritable enfant de
saint François. Il se félicitait souvent depuis de l'heureux échange qu'il
avait fait avec Dieu : « J'ai rendu, disait-il, les biens de la terre, et Dieu me donne en
retour le royaume du Ciel ! »
Fidèle
ajoutait aux mortifications de la règle bien d'autres mortifications. Les
meubles les plus pauvres, les habits les plus usés étaient l'objet de son
ambition; les haires, les cilices, les ceintures armées de pointes de fer,
les disciplines, suppléaient au martyre après lequel il soupirait ; l'Avent,
le Carême, les vigiles, il ne vivait que de pain, d'eau et de fruits secs: « Quel malheur, disait-il, si je
combattais mollement sous ce Chef couronné d'épines ! »
Lorsqu'il
fut devenu prêtre, ses supérieurs l'envoyèrent prêcher, et ses succès furent
tels, que la congrégation de la Propagande le choisit pour aller évangéliser
les Grisons, envahis par le protestantisme
Son
zèle fut celui d'un apôtre, sa vie sainte et austère était une prédication si
éloquente, qu'elle convertit beaucoup plus d'âmes que les sermons et les
raisonnements. Parmi des sectaires furieux, il était chaque jour exposé à la
mort. Le martyre vint enfin couronner ses vœux et ses mérites. Plusieurs
protestants, par trahison, le 24 avril 1622, s'emparèrent de lui, et le
transpercèrent à coups de poignards.
Fidèle de Sigmaringen fut béatifié le 24 mars
1729, par Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730),
et canonisé le 29 juin 1746, par Benoît XIV (Prospero Lorenzo
Lambertini, 1740-1758).
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SAN FEDELE DA SIGMARINGEN SACERDOTE E MARTIRE / C
comme je vous ai aimés, vous aussi ... - textes du jour
Dimanche 24 Avril 2016
La
grippe me quitte, mais rode encore. Vente de notre 307ce qui
m’a pris une partie
de la journée : téléphones et rendez-vous pendant
quarante-huit heures, au
volant ou au lit… Rencontre ainsi de deux Arméniens, père et
fils, garagistes à
Fougères, me confirmant qu’un de mes compagnons autour de
Michel JOBERT a
finalement eu « sa » mairie, a-t-il la photographie de notre
éminent
ami en vedette dans ses bureaux . Ces rencontres apprennent
souvent plus qu’un
papier ou un livre. Et nos deux sont d’une vérité, d’une
politesse, d’une
chaleur sans ostentation. L’humanité existe, et en version
universelle,
acceptable.A la messe paroissiale où je suis allé seul
(Marguerite la journée
entière d’hier à la fête de son collège, qui avait commencé
par une messe
préparant notamment à la profession de foi, préparation qui à
un mois de la
faire ne la concerne toujours pas…), échange du signe de paix,
avec mes voisins
du rang derrière le mien : vérité du regard. La femme n’était
pas l’épouse
mais une passante à Surzur, quelques mots après la liturgie et
ses vœux que je
me rétablisse. Nos prénoms. – L’autre partie de la journée, en
sus d’une sieste
nécessaire : le rebond de l’accusation de pédophilie d’un de
mes cadets au
Petit Collège des Jésuites à Paris. Sa dénonciation, soixante
ans après le fait
qu’il rapporte, avait été accueillie par la Compagnie et donné
lieu à une
lettre d’excuse. Il avait auparavant fait campagne par
l’annuaire des anciens
élèves pour se confirmer dans son accusation. Le voici, qui se
donne – à la
KLARSFELD pour les tortionnaires des camps de la Seconde
guerre – la mission de
traquer tout religieux ayant… et il élargit son appel à
délation. J’ai grande
envie du contraire et – de même que je voudrais que les
prêtres faisant mettre
en cause leur évêque, aillent eux-même devant le parterre – de
même je voudrais
quelques gerbes sur bien des tombes et en reconnaissance de
nos éducateurs à la
vie spirituelle, qui nous transmirent la foi, et la
structurèrent en nous. Je
sais bien que tous mes condisciples n’ont pas forcément gardé
la ferveur ou la
pratique d’antan, mais quand même.
Texte
de ce jour [1],
partagés et travaillés déjà mercredi. Notre cher MLP a voulu
reprendre les
« aspects » (4) que retient Thomas d’Aquin pour faire
comprendre ce
qu’est la glorification du Christ : je trouvais mercredi cette
manière
d’exposer bien scolaire, que peuvent en penser, en recevoir
mes coreligionnaires d’ici
sur leur banc d’église ?Je ne sais pas. Glorifié dans l’exaltation de la Croix… la gloire liée
au pouvoir de
juger… la gloire de la résurrection… la gloire de sa
connaissance par les
peuples dans la foi. A
les relire à
présent avec l’ensemble des commentaires de maintenant, comme
de ceux des
Pères, je reconnais que c’est éclairant. Ce qui frappe dans le
texte
d’aujourd’hui, c’est qu’il nous fait saisir les deux natures
du Christ :
la nature divine, le Fils de l’homme est glorifié, et
Dieu est glorifié en
lui… et la nature humaine…
petits
enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Un départ, un commandement,
un critère.
Qu’est-ce l’amour mutuel, tout simplement l’amour du Christ
pour chacun de
nous, que chacun reprend à son compte propre pour chacun des
autres. Ce qui humainement
nous fait entrer dans l’amour trinitaire, et tandis que le
texte que nous
regardions chacun des yeux mercredi est maintenu lu par un
tiers, je comprends
que ce dualisme ne tient qu’à la pauvreté de nos vocabulaires
et concepts,
reflétant notre pauvreté de
créature en version humaine. Car la réalité complète, vraie
que nous présente
le Christ, par Lui-même, est bien les deux à la fois, en même
temps, vrai Dieu,
vrai homme. Et cette condition que seul, Jésus, Dieu fait
homme, peut endosser
parce que c’est la sienne, anticipe et contient la nôtre,
puisque nous ferons
partie consciemment, vraiment de cet amour trinitaire.
Dualisme de la relation
Père-Fils. Les deux personnes distinctes, mais seulement entre
elles, car le
Christ dit bien : le Père et moi sommes UN, il ne dit pas cela
de l’Esprit
Saint, puisque Celui-ci est précisément la personnification de
l’union des deux
premières personnes. Réduction du dualisme, accomplissement
par la Trinité. Le
texte marque aussi que Jésus ne livre ainsi Son identité
qu’une fois Judas
parti, ce qui rend éligible les disciples restés présents et
fidèles à cet
amour trinitaire, cet amour auquel ils sont éligibles. Tandis
que la Cène, la
Passion et la Résurrection, de dates coincidant avec la
célébration de la
Pâque, version Ancien Testament, inaugurent le temps nouveau
et sont la
nouvelle et définitive Pâque… L’Apocalypse, conclusion mais
encore récit,
nouvelle Genèse mais toujours l’Alliance. Ils seront ses
peuples, et
lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu (écho
du nom donné au Fils : l’Emmanuel)… Voici que je fais
toutes choses
nouvelles ! Et la réponse
humaine,
au seuil de l’éternité mais pas encore franchi, c’est la
louange qui est
discernement et reconnaissance de cette nouvelle création,
réhabilitant la
première, l’originelle. Discernement de l’action-même de Dieu
quand nous
propageons Sa parole selon l’Esprit Saint : ayant réuni
toute l’Eglise
(d’Antioche) ils
rap^portèrent ce que
Dieu avait fait avec eux, et comment Il avait ouvert aux nations
la porte de la
foi. Développement et
universalisation de l’amour mutuel entre les hommes, devenant
tous disciples.
[1]
- Actes des Apôtres XIV 21 à 27 ; psaume CXLV ;
Apocalypse de
Jean XXI 1 à 5 ; évangile selon saint Jean XIII 31 à 35
passim
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