Hier soir
Des
rapprochements qui me viennent. Toute cette étude depuis des
décennies sur le
système totalitaire nazi, mais nous n’avons aucune clé pour le
totalitarisme
actuel, celui des intégristes de toute croyance, l’islamisme
le plus remarqué
mais pas le seul et pas seulement le christianisme, dans sa
version catholique,
pas seulement au passé. HITLER démesurément étudié et scruté,
mais STALINE ?
POUTINE et son soutien à l’actuel régime syrien. Il eût donc
soutenu la Serbie
de MILOSEVIC, ce qui aurait changé l’histoire du monde, en
tout cas l’histoire
européenne, bouleversé bien des dialectiques, la confrontation
est-ouest
revécue vingt ans plus tôt, à peine effondrée l’Union
soviétique (permissivité
de GORBATCHEV dans la guerre du Golfe et laisser-faire
d’ELTSINE dans la dislocation yougoslave), creux et
saillies de l’Histoire, de proche en proche, différents de ce
que nous vivons
depuis 1989, date de la révélation que l’URSS et son système
si déviant du
marxisme d’origine, ne croyait plus en elle-même, ce que j’ai
compris au Kazakhstan.
Sans texte ni doctrine, à la manière des anciens tzars,
POUTINE restaure
quelque chose mais par l’opposition qu’il a fait naître ainsi
et qu’il
caractérise, il permet peut-être, paradoxalement, la future
démocratie russe…Les
migrants et les immigrants, sans doute le banquet de Malthus,
sans doute aussi
nos responsabilités depuis les colonisation et décolonisation,
mais pour notre
opinion maintenant et en ce moment, la mémoire de cette terre
de refuge vers
laquelle nos élites et bien de nos compatriotes juifs
migrèrent et où ils
furent si bien accueillis – Français migrants et demandeurs
d’asile… à la
Suisse : 1940-1945. Le mot de SARTRE : humain, trop humain !
Ce matin avant la messe paroissiale puis la route d'ouest en est, de l'Atlantique au Rhin, via Verdun : notre fille et l'Histoire vécue... aujourd'hui et demain
La
longue route en perspective, Verdun à « montrer » à notre
fille et
dix jours de constante intimité familiale dans l’ambiance si
chaleureuse et
sainte (même) de mes beaux-parents. Pour moi, le point de ma
vie, de ce que je
peux apporter à notre couple, de la faisabilité de mes
projets et d’écriture et
de politique. Maîtrise du temps, le temps en longévité et le
temps quotidien.
Le Christ et Sa propre maîtrise, les trois ans de Son
ministère publique, avec
le poids en humanité de la pleine science et conscience de
ce vers quoi Il va –
horrible – et avec cette sorte de mission pour toute la
Trinité d’être
l’ « exécuteur » du plan divin. Poids, mais aussi mystère et
complexité
de ce que cette double nature humaine et divine donne en
conscience humaine. A
son paroxysme, Jésus a vécu les complexités de notre
pauvreté physiologique,
mentale, spirituelle.
Honteusement ?le message que je reçois
quotidiennement :
évangile du jour (il faut que je fasse repartir mon
abonnement pour
l’intégralité des textes et un autre commentaire que je
recevais de
l’épiscopat francophone), avec commentaire et biographie des
saints… omet la
mémoire de Pie IX, déclaré bienheureux par Jean Paul II, et
dont c’est la fête
aujourd’hui…. La fiche Wikipédia est lourde… plus qu’une
tolérance pour
l’esclavage, un texte au moins le jugeant de droit naturel…
l’espoir des
nationalistes italiens en 1847 et le Syllabus, mais aussi
l’Immaculée
conception, et une vie personnelle plus que pieuse et
sainte. Canoniser un pape
(mais est-ce « utile » ? comme la Légion d’honneur aux
généraux,
aux préfets et aux ambassadeurs, sauf à quelques-uns… une
décoration es
fonctions…) ne peut et ne doit porter approbation sur sa
« politique ». Que sur l’homme, faillible, et pourtant
héroïque.
Prier…
la pêche miraculeuse. L’abondance du poisson importe plus
que le fait :
c’est bien l’affirmation des conversions, des accueils, de
ce que la multitude,
l’innombrable de l’humanité sera sauvée, l’est [1].
A cette vue,
Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus en
disant : « Eloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme
pécheur »… Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais,
ce sont des hommes que tu prendras ». L’Eglise,
nous tous pécheurs… Paul : je suis le plus petit des
Apôtres (mais Apôtre,
quand même et si
singulièrement…) je ne suis pas digne d’être appelé
Apôtre, puisque j’ai
persécuté l’Eglise de Dieu. Mais ce que je suis, je le suis
par la grâce de
Dieu, et sa grâce, venant en moi, n’a pas été stérile… Ceci a
touché tes
lèvres, et maintenant ta faute est enlevée, ton péché est
pardonné… et la
vocation particulière : J’entendis
alors la voix du Seigneur qui disait : « Qui enverrai-je ? qui
sera notre messager ? ». Et j’ai répondu : « Me voici :
envoie-moi ! » Toute
l’histoire
spirituelle de l’humanité (le reste du vivant animal et
végétal n’a pas péché
et ne pèche pas, sainteté à contempler et à respecter par
nous les humains…)
est une histoire du pardon, et dans chacune de nos vies,
c’est aussi sensible.
La nouvelle chance toujours et le sens s’approfondissant.
Amen.
[1]
- Isaïe VI 1 à 8 ; psaume CXXXVIII ; 1ère
lettre aux
Corinthiens XV 1 à 11 ; évangile selon saint Luc V 1 à 11
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