Mariano Arciero, fils de Mattia et Autilia Marmora,de pieux chrétiens et modestes
travailleurs ruraux, naît à Contursi,
près de Salerne, dans le sud de l’Italie, le 26 février 1707.
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Dès l’âge de 8 ans s’était fait remarquer, par son tempérament docile
et sa profonde dévotion pour la Vierge, qu’il appelait « jolie Maman ».
Il fut invité à quitter la surveillance de ses moutons et sa famille pour aller à Naples, en compagnie de son précepteur Emanuele Parisi, qui devint son guide pour ses études, sa formation et durant toute sa jeunesse.
Il fut invité à quitter la surveillance de ses moutons et sa famille pour aller à Naples, en compagnie de son précepteur Emanuele Parisi, qui devint son guide pour ses études, sa formation et durant toute sa jeunesse.
Devenu prêtre, don Emanuele initiera son protégé à la vie consacrée et
ce dernier, se révélant tout de suite un élève intéressé et très appliqué, sera
ordonné prêtre le 22 décembre 1731.
Son savoir en théologie, sa connaissance des saintes Écritures et sa
préparation en sciences humaines attirèrent très vite l’attention du clergé
napolitain. Mais le plus frappant fut cette fascination qu’il exerçait sur son
auditoire, vaste et varié, lorsqu’il enseignait le catéchisme et prêchait,
manifestant un zèle sacerdotal hors du commun.
Quand Mgr Gennaro Fortunato, Premier chanoine de la cathédrale de
Naples, fut nommé évêque de Cassano all’Jonio en Calabre, il voulut avec lui le
père Mariano dans son diocèse. Mariano y restera 20 ans, allant de ville en
ville, comme un authentique missionnaire et pèlerin de l’Évangile ; il ramènera
la discipline au sein du clergé et lui fera retrouver sa dignité, construira et
reconstruira tant d’églises, en travaillant comme un ouvrier parmi les autres.
Le jeune prêtre passait le plus clair de son temps, jusqu’à 6 heures par jour, à instruire les petits, les adultes et les pauvres à la religion. Il a écrit un livre, édité cinq fois : « Pratique de la Doctrine chrétienne, en douze instructions et dialogues », proposant une méthode très efficace pour apprendre à devenir un parfait chrétien. D’où cet appellatif bien mérité d’ « Apôtre de la Calabre ».
Le jeune prêtre passait le plus clair de son temps, jusqu’à 6 heures par jour, à instruire les petits, les adultes et les pauvres à la religion. Il a écrit un livre, édité cinq fois : « Pratique de la Doctrine chrétienne, en douze instructions et dialogues », proposant une méthode très efficace pour apprendre à devenir un parfait chrétien. D’où cet appellatif bien mérité d’ « Apôtre de la Calabre ».
À la mort de Mgr Fortunato, Mariano repartit pour Naples, passant par
Contursi, où il alla embrasser sa mère, mais où il ne resta pas, comme guidé
par on ne sait quel mystérieux et providentiel projet à reprendre son premier
travail. L’archevêque de Naples, le cardinal Sersale, lui demanda de retourner
à la prédication et à la catéchèse, et lui confia en même temps la direction
spirituelle du Séminaire et de la congrégation de l’Assomption, un rôle qu’il
prit très à cœur, conscient de devoir former pour l’avenir, de saints prêtres
apôtres.
Il était un conseiller et un confesseur recherché par le clergé de Naples et d’éminentes personnalités, mais surtout le confesseur du peuple et des pauvres. Il reprit ses Missions dans tout le Royaume de Naples. Apôtre de l’Eucharistie, il restait très souvent dans la contemplation extatique du Mystère eucharistique ; grand dévot et amoureux de la Vierge.
Il était un conseiller et un confesseur recherché par le clergé de Naples et d’éminentes personnalités, mais surtout le confesseur du peuple et des pauvres. Il reprit ses Missions dans tout le Royaume de Naples. Apôtre de l’Eucharistie, il restait très souvent dans la contemplation extatique du Mystère eucharistique ; grand dévot et amoureux de la Vierge.
Les souffrances furent son pain quotidien et l’accompagnèrent pendant
plus de 50 ans : il vivait d’aumônes qu’il recevait et distribuait à
d’autres qui en avaient plus besoin que lui, s’habillait modestement, mangeait
et se reposait très peu.
Il mourut, comme il l’avait souvent prédit, le 16 février 1788, à
Naples, à 16 h à l’âge de 81 ans. La Vénérable (aujourd’hui Sainte) Maria
Francesca des Cinq Plaies, qui était là, a dit : « J’ai vu l’âme de don Mariano transportée aux cieux.
Elle était entourée de deux anges, qui portaient deux couronnes : Jésus et la
très Sainte Marie, qui le bénirent ».
Les prodiges, qui s’étaient déjà manifestés durant sa vie sur terre,
continuèrent et se multiplièrent dès le jour de sa sainte mort. Le 24 avril
1830, le pape Pie VIII (Francesco Saverio
Castiglioni,
1829-1830) signa le décret qui ouvrait la phase apostolique de sa cause ;
le 14 août 1854 il fut proclamé vénérable par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) qui reconnut l’héroïcité de
ses vertus, en disant de lui qu’il était « un très fidèle outil de Dieu pour le bien de l’Église ».
Le 15 octobre 1950, ses os furent transférés de Naples à Contursi, sa ville natale, avec le concours appuyé du peuple et dans un climat d’émotion générale : ses concitoyens retrouvaient « leur saint ».
Le 15 octobre 1950, ses os furent transférés de Naples à Contursi, sa ville natale, avec le concours appuyé du peuple et dans un climat d’émotion générale : ses concitoyens retrouvaient « leur saint ».
Mariano Arciero a
été béatifié dimanche 24 juin 2012, dans sa ville natale, à l’occasion d’une
messe présidée, au nom du pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013), par le
préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Card. Angelo Amato
s.d.b..
Source principale : zenit.org/fr (« Rév. x gpm »).
VENERABILE MARIANO
ARCIERO SACERDOTE / A
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