Un rêve singulier. Dans une ville inconnue,
qui pourrait être Vienne (Autriche), nous sommes trois, ma mère restée dans un
hôtel ? une jeune femme inconnue avec moi et moi. Nous montons dans une
sorte de tramway ressemblant plutôt à un wagon de train mais circulant en
ville, à même la chaussée. Avions-nous une destination ? rentrions-nous
vers l’hôtel rejoindre Maman qui n’apparaît d’ailleurs pas dans le rêve ?
nous nous apercevons que nous avons manqué l’arrêt et que le wagon ne s’arrête
pas, nous cherchons les alarmes ou les freins, rien. Un arrêt, j’arrive à
sortir, constate qu’il n’y a personne que nous à bord, et pas de conducteur. Le
wagon repart, ma compagne restée dedans. Epoque ? pas de téléphone
portable. Je cherche à retrouver à pied notre point de départ, et aussi
quelqu’un pouvant communiquer avec l’organisation du transport en commun.
Prévenir aussi ma mère. Bref, constat de la situation : perdus dans un
site inconnu et séparés sans pouvoir communiquer.
L’accord de
Bruxelles. J’en étudierai le texte-même sur les sites européens. Les
commentaires que j’en lis – dont seul celui du président du conseil italien me
paraît être un véritable jugement sans précaution de politique intérieure ni
vis-à-vis de ses homologues – sont tout à fait clairs. Les Anglais savent ce
qu’ils veulent : ils ont constamment, du dehors puis de dedans, œuvré
contre une entreprise qu’ils abhorrent. Ils n’ont jamais joué en équipe. Tandis
que les Européens, eux, ne savent pas ce qu’ils veulent. Dans l’Union, il n’y a
qu’un système de gestion, non transparent, car les Etats-membres quoique
formant en conseil de ministres le véritable législateur de la Communauté, ne
communiquent pas pour le grand public ce qu’ils font, souhaitent, subissent… Il
est certain qu’il faut depuis déjà deux ou trois décennies une forte dose de
fédéralisme, mais à deux conditions : l’organisation des modalités de
sécession, et la pratique de la démocratie, en commençant par le sommet
(élection du président de l’Union au suffrage direct, ce que je ressasse sans
écho depuis au moins dix ans). Résultat : plus aucun peuple n’aime
l’Europe dans sa version actuelle, aucun dirigeant national n’envisage une
refonte totale des textes et surtout des habitudes, et encore moins ne
l’impose. Résultat du 23 Juin : départ de la Grande-Bretagne et
possibilité heureuse d’une sécession écossaise pour enfin une prise de
conscience en Europe que depuis Maastricht, tout est en recul alors que
l’Histoire et le reste du monde nous cernent et nous mettent au défi de
continuer d’exister, et peut-être un jour de vivre.
Prier :
espérance et foi. La communication entre Dieu et Abraham, et des dons
correspondant à l’homme tel qu’il est et se projette. Cependant, la promesse est
celle de l’innombrable, de l’incommensurable, et la proposition évangélique de
la vie éternelle se donne au début de l’histoire spirituelle de l’humanité en promesse
d’une fécondité extraordinaire. Dieu parle à chacun et à chaque époque selon ce
qu’ils sont et dans leur langue. Regarde
le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux… Telle sera ta descendance. Notre estime par Dieu, Son alliance avec
nous se fonde d’abord sur notre foi, la liberté nous amenant à la foi. Pour le
reste, tout est miséricorde, nous y sommes, j’y suis : aujourd’hui. Abram
eut foi dans le Seigneur, et le Seigneur estima qu’il était juste. Le contexte factuel, si fréquent dans l’Ancien
Testament et à l’ouverture du Nouveau : le songe, la nuée (l’Exode… la
Transfiguration). Après s’être présenté : je suis le Seigneur qui t’ai
fait sortir d’Our en Chaldée pour te donner ce pays en héritage, Yahvé répond à la question de bon sens :
Seigneur, mon Dieu, comment vais-je savoir que je l’ai en héritage ? Un scenario dicté par Dieu, puis la suite :
la réponse confirmée. Au coucher du soleil, un sommeil mystérieux tomba sur
Abram, une sombre et profonde frayeur tomba sur lui. Arès le coucher du soleil,
il y eut des ténèbres épaisses. Alors un brasier fumant et une torche enflammée
passèrent entre les morceaux d’animaux. Ce jour-là, le Seigneur conclut une
alliance avec Abram une alliance en ces termes… [1] Nous y sommes encore : j’en suis sûr,
je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. Lisant ces textes, je n’aborde l’évangile du jour que maintenant :
il correspond au mouvement d’association : la nuée, la frayeur, que j’avais
en lisant la Genèse. C’est le récit de la Transfiguration. Une nuée survint
et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur quand il y
pénétrèrent. Mais à la différence d’Abraham
(alors Abram), les Apôtres , restant éveillés, ils virent la gloire de
Jésus. Et ils entendirent, non plus une
promesse, non plus une proposition mais bien la confirmation de ce qu’est leur
Maître, notre Maître et Seigneur, Jésus-Christ Sauveur. Celui-ci est mon
Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le !
[1] - Genèse XV 5 à 18 ; psaume XXVII ; Paul aux Philippiens III 17
à IV 1 ; évangile selon saint IX 28 à 36
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