mercredi 10 février 2016

rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’Esprit généreux me soutienne - textes du jour


Mercredi 10 Février 2016






Grasse matinée ensemble. Paix, mais je reste cafardeux : l’état de Reniac entre boue et non-rangement ; ma capacité à gérer énergie et temps pour l’ordalie, pour me maintenir en état d’avancer, sans projets je meurs.
Se documenter… Arte et ses émissions, la télévision en général pour le passé et l’historique. Des vues plus générales. Mais les mémoires, la compréhension d’une pensée et des raisons de quelqu’un : j’ai constitué à mes vingt ans la plus grande part de ma bibliothèque sur la question de légitimité pour notre pays. Soit deux questions, nos guerres telles que nous les avons soutenues, principalement depuis 1870, le legs de notre monarchie millénaire. Il faut les deux : l’écrit et l’audio-visuel. Verdun puis la Grande Guerre. Hier soir, ma femme aussi présente que moi au petit écran, comme avant-hier en ville et sur le champ de la bataille… et combien j’ai appris. Notamment les fautes de JOFFRE et l’inexistence d’un invertébré : le Kronprinz au visage presque d’un anormalement niais et décalé. Donc la Grande Guerre, la véritable étreinte des peuples et la matrice de l’Europe encore aujourd’hui, mais pas du reste du monde : il est encore à naître depuis la « décolonisation » et il est probable que le « terrorisme » en est l’un des derniers épisodes avant un probable réveil des conflits « classiques : Russie, Chine, Japon, Corée.
La question d’actualité illustrée et rappelée par les images et faits évoqués hier soir : comprendre une époque, ses enjeux, la relation des dirigeants à leur peuple. Elle a été excellente pour la France, en 14-18. Les atouts de notre pays à l’époque valent encore aujourd’hui : la situation géographique, la capacité à se nourrir. Aujourd’hui : les votes parlementaire sur un texte à la dictée s’obtiennent par défaut et à une voix, les quelques 168 pour et 148 contre et les 22 abstentions. Polariser la vie politique sur un hors-sujet par la seule volonté d’un homme très peu cultivé, et crispé sur l’instant. Notre régime, qui n’a plus rien à voir avec celui de 1958 et sa pratique fondatrice, doit être changé : la participation populaire par l’énoncé constitutionnel de matière obligeant au referendum, le président élu pour un seul et unique mandat afin que le premier ne soit pas obsédé par le goût du second, le quorum de participation, les parlemantaires passés au gouvernement revenant devant les électeurs pour « retrouver leur siège ». Peut-être le contact avec Christiane TAUBIRA dédicaçant son livre à la librairie Kléber, cet après-midi. – Seconde primaire américaine : Bernie SANDERS bien parti. Qu’il soit élu et c’est une véritable novation mondiale que nous devrons aux Etats-Unis, une gauche moderne et résolue. Combien je la souhaite. Hillary n’apporte rien que le fait d’élire pour la première fois une femme. La parité, le « plafond de verre »… seulement,pour l’évidence : à travail égal, à responsabilité équivalente, salaire, rémunérations et considération égales. Pour le reste, c’est en fait la néfaste politique ou proposition des quotas, autre forme des communautarismes. Vivre en nation ce n’est pas le nivellement, c’est la communion. Et évidemment, l’Europe : communion de nations et de peuples se gouvernant pour leur ensemble en démocrataie directe et non pas seulement leurs Etats, lesquels d’ailleurs ne correspondent pas vraiment à tous les peuples, ni respectivement au peuple dont ils sont aujourd’hui censés répondre.
Les « Cendres », aujourd’hui, le Carême. La quantité de points communs avec l’Islam. Je serais certainement plus rigoureux pour les questions vestimentaires. Une grande part du racisme en France porte sur le vêtement : la kippa, le voile musulman. Il s’agit bien d’ostentation et donc de défi. L’identité est nationale, les variantes et convictions philosophiques, politiques, religieuses sont affaires d’intimité personnelle. – Messe hier soir, et ce soir. Il est décisif que s’inscrive en moi que toutes mes limites et incapacités, dont mon vieillissements, sont dirimants si je les vis comme mon affaire. Vécus en Dieu et selon ses desseins, sur moi entre autres, ils seront surmontés si nécessaires. Les projets, ambitions, espoirs – d’ordre intime, familial et davantage public, écriture comprise – n’aboutiront que selon Dieu. Ils ne sont miens qu’en tant que je suis instrument de Dieu. Je ne crois pas être grandiloquent en le pensant. Le néant, l’inexistence ou Dieu.
Prier… cette habitude que j’ai prise de balayer un peu tout avant de m’agenouiller… présentation des offrandes, totalité de moi-même en affections, en soucis, et en pensées. Et celles et ceux dont j’ai la charge : mes aimées, les rencontres, Ousmane legs singulier de mon cher Dom MEUGNIOT et tout le peuple auquel j’appartiens, « le peuple qui t’appartient, Seigneur ». Et ces admirables héros morts, la « piétaille », les peuples de la Grande Guerre, les déplacés, les massacrés, les civils, les martyrs des tranchées. Qu’il est lourd et vrai notre memento, qu’elle est riche, salubre et féconde notre foi en la miséricorde divine, Dieu notre Créateur, Dieu et Sa volonté que nous aboutissions. Les larmes, seules peut-être dans notre physilogie à couler et inonder de souffrance comme de joie, bonheur et amour. Pitié, Seigneur, pour ton peuple, n’expose pas ceux qui t’appartiennent à l’insulte et aux moqueries des païens ! Faudra-t-il qu’on dise : « Où donc est leur Dieu ? » [1]. Voilà pour la part de Dieu : et le Seigneur s’est élmu en faveur de son pays, il a eu pitié de son peuple. La nôtre ? le Christ, l’ostentation et le rite des uns, la prière et l’intimité en toutes vertus et toutes offrandes de nous-mêmes – le contrôle de moi-même que j’ai hier soir perdu pour une ridicule confrontation, une prise courant électrique à ficher et prolonger pour mes différents « outils » devant la télévision, je me suis incroyablement emporté, de parole et de cri, envers notre fille… celle-ci, toujours : tu n’as pas à t’xecuser, Papa… mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Cette ferveur à « dire » la messe, hier soir, le cher Didier M., son chant, l’action de grâces pour l’année liturgique écoulée. Notre bref dialogue quand je l’ai rejoint à son arrivée dans l’église, à la sacristie : vous allez bien ? je vais, je vais. J’ai compris la restriction et lui ait dit la mienne, peut-être de même nature. Angelus… laissez-vous réconcilier avec Dieu… ne pas laisser sans effet la grâce reçue de lui… le voici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut. Ces quarante jours. Prier pour tous, prier avec tous. Avec le peuple qui t’appartient, le peuple dont je fais partie
Collecté dans la livraison quotidienne du Monde, version virtuelle, ce qui concerne l’élection américaine et notre lamentable affaire de déchéance de nationalité : ingéniosité et talent des journalistes et des présentations graphiques. Mais aussi peut-être la luminescence d’une possible restauration du Parlement dans nos institutions. Le Président en échec. Ce devrait d’ailleurs n’être affaire que de responsabilité gouvernementale. – Syrie : avéré, POUTINE bombarde sans relâche Alep, c’est-à-dire les démocrates, les adversaires de fond du régime Bachar. Aider massivement, totalement la Turquie qui représente l’Europe dans ces lieux et circonstances : l’aider pour qu’elle soit le hall d’attente de la paix et/ou de l’intégration de ces réfugiés autant du corps que de l’esprit dans nos peuples européens, déjà tellement « sang mêlé ». La récitation du chapelet, hier soir, en partie menée par un Africain noir.


[1] - Joël II 12 à 18 ; psaume LI ; 2ème lettre de Paul aux Corinthiens V 20 à VI 2 ; évangile selon saint Matthieu VI 1 à 18

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