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heures 09 + La bataille de Wagram. Les dates de l’histoire à l’horloge du
tableau de bord de notre voiture, les départements, leurs chefs-lieux pour les
plaques minéralogiques. Les repères. De la culture, de l’amour (hier l’anniversaire
de notre trésor, son spleen, l’entente des douze filles, les séquences des jeux
successifs, les rétrospectives photographiques sur huit ans, de chacune de ses
fêtes, le noir et blanc, black and white, thème de cette année, un décor pour ballet
mi-Cocteau mi-Saint-Laurent, les cadeaux, le grand aquarium dont notre trésor
regrette le coût d’investissement pour tant modique, la bicyclette qu’elle
appréhende d’abord puis sensations concluantes de la salle à manger à la
cuisine soutenue par sa mère, et moi simplement vivant à les regarder). Les repères
de la vie qui ne sont ni l’âge ni la possession, mais les relations. – Leçon très
insistante, avec une forme répétitive, la relation à Dieu nous est donnée par
les autres. J’étais un étranger, et
vous m’avez accueilli ; j’étais nu et vous m’avez habillé ; j’étais
malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison et vous êtes venus jusqu’à
moi. – Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu ? - Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de
ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait [1] Le jugement dernier, le tympan de nos
églises romanes et gothiques, l’enfer aisément figué par le chaudron, les
flammes, les mitres des évêques plus coupables que leur peuple, le châtiment
qui n’est pas défini en termes de morts, puisque l’éternité nous commande et
que notre aboutissement est de cet ordre inimaginable, sauf…. qu’il est relation
à Dieu, laquelle est archi-simple. Stupéfaction des bons comme des méchants,
quand le souverain juge explique comment et pour quoi il les a séparés. Le
Froyauime préparé pour vous depuis la création du monde… la vie éternelle par opposition au chatiment éternel. Chaque époque ayant ses circonstances et sa
langue mentale, a forcément sa spritiualité, celle de la prédestination et de
la terreur qu’elle engendre, Jansénius, peut-être notre laxisqme d’aujourd’hui,
compassion, miséricorde de Dieu. Mais celles-ci sont une objurgation : la
charité, l’amour, la vigilance, pas d’autre manquement à Dieu que la relation à
autrui. Pourquoi ? parce que nous ne formons qu’un seul corps, le Corps du
Christ, mis en croix et ressuscité. Le dernier ennemi qu’il détruira, c’est
la mort. … Je veillerai sur mes brebis,
et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées un
jour de brouillard et d’obscurité… quand le Fils de l’homme viendra dans sa
gloire.
[1] - Ezéchiel XXXIV 11 à 17 ; psaumeXXIII ; 1ère
lettre de Paul aux Corinthiens XV 20 à 28 ;évangile selon saint Matthieu
XXV 31 à 46
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