Prier…
[1] images claires mais
sens plus fermé, la moisson et la vendange à la fin des temps. Ce personnage,
dit fils d’homme, que Daniel, dans sa propre apocalypse évoque aussi. L’appellation
que se donne le Christ et qu’Il est seul à se donner : Fils de l’homme,
alors que les prophètes et notre foi le disent surtout Fils de Dieu, le Fils
par excellence, mais donc Dieu et homme, mystère central en fait, que l’on
contourne sans toujours l’approfondir. Sens clair : notre chair, notre
vie, nos modes d’existence, sont connus de Dieu pas seulement parce qu’Il est
notre créateur, parce qu’Il l’a vécue, intégrant nos conditions, nos
dimensions, Lui l’incommensurable et l’indicible, sauf selon ce qu’Il dit de
Lui-même ou la prière qu’Il nous inspire. L’apocalypse selon Jésus : ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en
restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit… des faits terrifiants
surviendront, et de grands signes dans le ciel… Seules sont nettes et précises, claires, les consignes du Christ :
prenez garde de ne pas vous laisser égarer… ne vous effrayez pas. Une logique intense, une nécessité
dialectique, qui nous échappe. Nos existences-mêmes ont ce caractère, nous les
vivons et de notre liberté propre, de notre personnalité, nous n’avons qu’une
conscience intermittente, nous sommes mûs, plus que nous nous mouvons. Refuge,
repos, lieu béni : la prière. Dans l’intense mystère de tout, de notre vie
et de ses déroulements, des naissances, des vieillesses et des morts, de la vie
des autres, que nous aimons ou que nous déplorons, de la vie des peuples. Mystère.
Le Seigneur vient juger la terre. Il jugera le monde avec justice, et les
peuples selon sa vérité.
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