Prier…
[1] les durées dans l’Apocalypse,
une autre histoire, d’autres civilisations que les nôtres ou leur réduction,
leur analyse selon le spirituel ? en transcendance ? devant sa face, le ciel et la terre s’enfuirent sans
laisser de trace. L’intense décapement,
le discernement. Le livre de la vie, les morts furent jugés selon ce qu’ils
avaient fait, d’après ce qui était écrit dans les livres. La mer rendit les
morts qu’elle contenait ; la
Mort et le séjour des morts rendirent aussi ceux qu’ils
retenaient chez eux et chacun fut jugé selon ce qu’il avait fait. Et l’aboutissement qui n’est pas lieu mais
personne. Lieu et personne ne font qu’un en Dieu, habitation mutuelle. Alors
j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la
première terre avaient disparu, et il n’y avait plus de mer. Et j’ai vu
descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la cité sainte, la Jérusalem nouvelle,
toute prête, comme une fiancée parée pour son époux. Et le Christ précise : le ciel et la terre passeront, mes
paroles ne passeront pas. – Demeurer devant
l’apparence du mystère, mais en vivant la permanente ouverture du tabernacle
divin, dont la prière, la plus fugitive, la plus fortuite, nous donne déjà la
sensation. Alors, l’aventure de demeurer plus longtemps et de prier. Avec
celles et ceux dont nous croyons qu’ils en ont besoin, avec celles et ceux qui
peut-être prient pour nous, avec celles et ceux qui espèrent une amélioration
de nos vies et de nos mondes, avec tous ceux car tous nous sommes et serons
bénéficiaires de l’espérance et de la prière du Christ en croix. Voyez le
figuier et tous les autres arbres. Dès qu’ils bourgeonnent, vous n’avez qu’à
les regarder pour savoir que l’été est déjà proche.
[1] - Apocalypse de Jean XX 1 à 11 passim & XXI 2 ; psaume LXXXIV ;
évangile selon saint Luc XXI 29 à 33
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