Prier…
celles et ceux autour de moi en ambiance
difficile : diagnostics de santé… et celles et ceux que je ne connais qui
craignent pour une personne aimée et en danger… et toutes celles et ceux qui à
Gaza étaient proches des mille victimes, et en Israël des 37 soldats morts en
mission sinon au combat tant celui-ci est inégal, et des deux « civils »
tués par missiles aussi lâchement que par bombes. Le nombre ne mesure jamais la
peine ni le manque. La détresse n’a pas de proportion. Ces deux cris de Paul VI,
trop oublié. A son avènement, ce que
nous voulons, c’est la
liberté. La liberté de nos frères chrétiens ailleurs
que dans la vieille Europe. Et
aux Nations Unies, la première apparition d’un pape : plus jamais la
guerre ! Que nous en sommes loin,
selon l’histoire humaine et proches selon la rédemption. Ces
ordres mystérieux dans les deux Testaments… [1] Quoi de plus banal,
une ceinture neuve dans l’humidité, un an, d’une fente de rocher : pourrie.
Voilà comment je ferai pourrir l’orgueil de Juda et l’immense orgueil de Jérusalem.
Je ne sais si Nettanyahou est lecteur de
notre Livre saint, mais je suis sûr de sa bonne conscience. Il assure la
sécurité de son peuple, et rien ne lui
fera changer de moyens, c’est-à-dire envisager une vraie paix des cœurs qu’un lâchage
possible des Etats-Unis ou une révolte possible de la conscience populaire
juive en Terre Sainte comme dans la diaspora. La leçon est donc à prendre pour nous
et non pour celui sur lequel nous n’avons aucune prise… Ce peuple mauvais qui refuse d’écouter
mes paroles, qui persévère dans son obstination, et qui suit des dieux
étrangers pour les servir et les adorer. Ne
suis-je pas à profiter de Dieu, dans un grand confort d’âme, L’écoutè-je ?
ne me demande-t-Il pas vraiment le don de moi-même ? que je ne sois pas
capable d’en imaginer les modalités, ne doit pas m’empêcher de demander
finalement cette grâce : au point où Tu m’as amené, Seigneur, (aussi où je
me suis amené moi-même avec cécité et surdité…) que me veux-Tu maintenant ?
Tu m’as donné beaucoup et je T’ai donné si peu. Tellement occupé de moi-même et
de chacun de ces déterminants (ai-je cru…) de mon existence depuis des
décennies, T’ai-je écouté ? Je m‘étais attaché toute la maison d’Israël
et toite la maison de Juda, pour qu’elle soient mon peuple, mon renom, ma
louange et ma parur. Mais elles n’ont pas voulu écouter ! … Le Royaume des
cieux est comparable à du levain qu’une femme enfouit dans trois grandes
mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. La nature, la graine de moutarde (je n’en ai jamais vue ni aucun de ces
arbustes…), le levain dans la pâte (camps scouts, oui…). Faits pour grandir,
lever…
[1] - Jérémie XIII 1 à 11 ; Deutéronome XXXII 6 à 21 passim ;
évangile selon saint Matthieu XIII 31 à 35
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