Samedi 12 Juillet 2014
Prier…[1] prendre position. Une
vocation par défaut, l’homme qui s’avance alors que d’ordinaire, ce n’est que
Dieu qui appelle. Qui enverrai-je ?
qui sera notre messager ? – Moi, je serai ton messager : envoie-moi. Ce n’est possible et vécu que purifié.
Conscience et évidence du péché et de notre condition, quand Dieu nous apparaît :
Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres
impures. Or, précisément, son talent et
sa mission, ce seront ses lèvres, cette transmission de la parole divine. Cette
conscience et cette évidence qui le terrifient, le prophète en est aussitôt délivré.
Ceci a touché tes lèvres, et maintenant ta faute st enlevée, ton péché est
pardonné. Le caillou ardent dans l’Apocalypse aussi. La manière de Dieu, selon son Eglise.
Le pardon qui n’est plus signifié par du matériel, mais tout autrement et selon
nos sens humains, et en termes de relation universelle. Ne craignez pas les
hommes ; tout ce qui est voilé sera dévoilé, tout ce qui est caché sera
connu… Celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant
mon Père qui est aux cieux. Regard de
Dieu sur nous, relation de nous à Lui. Soyez donc sans crainte : vous
valez bien plus que tous les moineaux du ciel, encore que ceux-ci… comme tout le vivant ! Epouvante et crainte
sont sans fondements… les pivots des portes se mirent à trembler à la voix
de celui qui criait, et le Temple se remplissait de fumée… le Seigneur est roi ;
il s’est vêtu de magnificence… la sainteté emplit ta maison.
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