Les
fonctions présidentielles et gouvernementales en France ramenées à l’organisation
de réceptions et pompes funèbres, avec entrainement en commémorations
historiques. Israël, dont je ne sais la leçon qui a été tiré de la shoah et d’un
monde sans recours ni miséricorde, qui bloque plus que jamais sur la répression
et la sécurité au millimètre près : avenir ? passé ? quel
présent en réalité ? et dans tant de pays et régions, on s’étripe au nom
de la liberté et de Dieu… Les guerres d’antan
avaient quelque chose encore d’humain et de binaire, il y avait « quelqu’un »
en face… aujourd’hui, la violence, la contrainte, les morts par centaine de
mille, les déportés et exilés à vie sous tente par millions. Vivre ainsi
tranquilles dans quelque îlôt… ?
Prier… [1] les peuples raconteront leur sagesse, l’assemblée proclamera leurs
louanges. De qui s’agit-il ? de nous : manquant tellement à ce que nous
devons à nos ascendants, à nos contemporains, à notre progéniture… des
hommes de miséricorde ! Je ne
saurais tomber plus juste comme si souvent quand me sont donnés, une fois
esquissé le bilan de la veille et le paysage dans lequel je m’éveille, les
textes du jour selon l’Eglise catholique romaine. Nous remémorant Anne et
Joachim, justes ancêtres de Dieu reconnaît l’Eglise orthodoxe, voici qu’une
pieuse commentatrice dans mon petit recueil mensuel (Prions en Eglise) évoque aussi Christiane SINGER, citant un
livre d’elle que je ne connaissais pas : délicieuse et forte amie,
rencontrée trop tard et qu’il me fut impossible de cultiver plus que je ne pus
le faire à notre époque de rencontre. Et pourtant donc nous sommes privilégiés
malgré ce « tout » qui nous accable, m’accable. A vous, il est
donné de connaître de connaître les mystères du Royaume des cieux. Heureux vos
yeux parce qu’ils voient, et vos oreilles parce qu’elles entendent. Une connaissance, tous nos sens éveillés et
comblés, alors même que l’objet de cette connaissance, la source de ces
perceptions et dilections nous échappent complètement… Prier pour tout et avec
tous, mes plus intimement proches et chers, et celles et ceux que je ne saurai
et connaîtrai qu’en paradis mais que j’aime et qui m’aiment de naissance
humaine, à la vie, à la mort.
[1] - Ben Sirac le sage XLIV 1 à 15 passim ; paume CXXXII ; évangile selon saint Matthieu XIII 11 à 16
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