Prier… [1] la foi fragile mais son contenu clair :
Dieu a voulu que, dans le Christ, toute chose ait son
accomplissement total. Il a voulu tout réconcilier pour lui et pour lui, sur la
terre et dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix. Lassitude des hommes, mais ni celle de Dieu
ni celle de l’Apôtre. Habituelle évasion par le rite et les principes, tenant
lieu de noces avec l’Epoux et de prière. Est-ce que vous pouvez faire jeûner
les invités de la noce pendant que l’époux est avec eux ? Non ! mais sommes-nous dans cette
situation ? non plus. Nous sommes donc dans celui du temps (qui) viendra où l’Epoux leur sera
enlevé : ces jours-là, ils jeûneront. Nous sommes dans ces deux temps, celui de la
foi qui anticipe la noce et en reçoit la grâce, et celui de l’absence, de cette
fatigue de vivre que constatait le Christ ayant pitié des foules et de leur
errance, les nôtres. Pas de remède apparemment. L’un ou l’autre des deux
vêtements, l’une ou l’autre des outres. Pas de rapiéçage : personne ne
déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. …
Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves… La clé semble celle du discernement, discerner
le temps où se trouve notre vie, notre existence humaine, vers quoi elle va,
d’où elle vient. Discerner le temps des noces et celui de l’attente, discerner
le vieux vin et le nouveau qui doit encore se faire, ne pas abîmer le vêtement
neuf. Les deux comparaisons montrent que la question ni le neuf ou l’ancien,
puisque le neuf est valable pour le vêtement, mais pas pour le vin. Et le
mouvement de notre vie comme la grâce de notre lucidité, sont bien notre
attachement au Christ, premier-né par rapport à toute créature… le premier
né d’entre les morts… tout est créé par lui et pour lui… tout subsiste en lui. Chemin d’aujourd’hui, lumière de toujours.
– Quant aux éphémérides… le grotesque de chacun et l’inefficience de ce qu’il se
passe à Saint-Petersbourg : aucune ambiance commune, aucune dynamique de groupe,
mendicité du représentant de la France. Raisonnement
affreux de l’Eglise comme du secrétaire général des Nations Unies : comme il y a
des otages, ne bougeons pas et évitons leur toute représaille, c’est-à-dire que
la racine des difficutés et du mal va perdurer et même se renforcer la nouvelle
jurisprudence : on ne peut donc rien contre des dictatures, on ne peut rien
contre les haines inter-rreligieuses, on ne peut rien contre les détraqués
voulant des théocraties. Perversion ultime : pour courir vers le bien, on
établit une dictature. La même dialectique vaut – à mon sens – mais je sais la
controverse chez les chrétiens version catholique – pour la persistance des
tentatives de mobilisation de ce qui est peut-être le premier mouvement
politique en France en ambitionner la théocratie : la manif. pour tous dont certains s’émerveillent comme d’un
« réveil du peuple de France ». Après la loi Taubira, la « thérorie du
gender », résistance, insurrection, et aux gémonies les dirigeants et les otages
seraient les enfants à scolariser, menacés de tout perdre par des enseignements
pernicieux. J’ai le tournis de ces crispations mentales, de ce ressassement des
mêmes arguments et pétitions enserrant les relations sociales, internationales
et la vie quotidienne dans des carcans affreux tandis que les vraies enjeux et
les vraies souffrances sont tellement autres que ces prétentions au face-à-face.
Personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin
nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues. Prier entre les outres et les paquets de
vêtements… à genoux, la foi, la vie… l’espérance … sa fidélité demeure d’âge
en âge, les âges de l’humanité, les âges
de notre vie à chacun.
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