Eveillé à cinq heures et
demi. La route… Prier…[1] L’effroi, en effet, l’avait saisi, lui et ceux qui
étaient avec lui devant la quantité de poissons qu’ils avaient prise. Les deux barques, la pêche miraculeuse. Elle
intervient après une nuit de travail pour les disciples et après un long moment
d’enseignement de la foule par Jésus. Chacun à sa tâche, pleinement. La
foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu. La voix porte sur l’au. Il vit deux
barques amarrées au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient
leurs filets. Jésus monta dans une des barques, qui appartenait à Simon. Les disciples et leur maître ont passé la
nuit séparément. Les disciples travaillent, continuent de gagner leur vie (les
prêtres-ouvriers…). Jésus monte – par hasard ? dans la barque de Pierre –
alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le
suivirent. La chronologie de Luc, le
travail de chacun, l’enseignement puis la vocation des disciples, appelés par
l’événement d’autant plus significatif pour les pêcheurs qu’il se produit au
cœur de leur métier, à raison de leur métier. D’expérience, ils voient que cet
homme est extraordinaire. L’enseigneùent, pui. Le miracle, oui surtout. Vocation
mystérieuse : sois sans crainte, désormais ce sont des homes que tu
prendras. Certitude de l’Eglise,
révélation du salut, pas tant de l’identité de Dieu qui est nativement au cœur
de l’homme, même et surtout incroyant. L’incroyant sait mais ne pense pas que ce
soit possible. Son souhait ne peut être exaucé : il en est convaincu en logique,
seule la vie peut le convcertir. On ne se convertit pas soi-même.... Les
disciples font concrètement l’expérience contraire. Il nous a arrachés au
pouvoir des ténèbres, il nous a fait entrer dans le royaume de son Fils
bien-aimé, par qui nous sommes rachetés, et par qui nos péchés sont pardonnés… Ainsi soit-il. Quitter la maison, vœu de
la retrouver. En
Russie, toujours un temps d’arrêt et de silence en refermant la
porte : le voeu de revenir. Afflux de souvenirs. Et cette Russie que j’ai un peu
connue : clé actuelle de la crise syrienne, mais sans doute, bien plus que nos
dirigeanst le croient, clé comme antan : 1815 ou 1917 ou 1943, clé des
équilibres mondiaux. L’éducation laisse à désirer pour les enfants ? peut-être
mais bien moins que le vide culturel de nos dirigeants. Ne parlons pas du
spirituel, ce qui rend les discours sans substance et si peu contagieux, c’est
leur superficialité. Leur ritualisme. Parabole alors que nous renvoient nos
dirigeants : ma prière, ma vie spirituelle, machinales ? Hier, à monter les
étagères de notre fille pour ses « monsterhighs »… ou la pensée de mon jeune
frère, du monachisme première période de son existence déjà si accidentée
auparavant, à la vie qui vient, l’autre vocation, le second monachisme, les deux
Testaments, les deux Alliances et la conversion de chaque jour à la vérité. Vous serez uissamment fortifiés par la puissance de sa
gloire, qui vous donnera la persvéréance et la patience. Avec joie, vous
rendez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part, dans la
lumière, à l’héritage du peuple saint.
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