Soit mon manque d’habitude,
soit la « complexisation » du nouveau logiciel (notamment le manque
de maintien en appel de chacun des documents ou messages en cours de
traitement, mais les préparations de mes envois ou un traitement de plusieurs
textes à la fois sont laborieux et je n’ai pas encore trouvé comment faire la
note en bas de page. Hier, chez mon informaticien, le commentaire éloquent de l’option
pour les anciens logiciels maintenue et rappelée, gratuite, en même temps que
le nouveau équipant un nouveau matériel. Parabole des outres et des vêtements,
elles ne sont analogues qu’en apparence.
Pluie pleuviotante sans
netteté, du gris humide, du silence sans présence, du silence d’immobilité.
Proposition de « sponsoriser »
un jeune Mauritanien. J’ai « déjà » deux amis et que je ne peux
soutenir, alors qu’ils ont eux-mêmes charge d’âme. Je transmettrai dès que je
retrouverai ma propre messagerie. Pas encore d’appel aux nouvelles de la part
de mes destinataires du matin. Ma pensée vers eux, et aussi vers tous les
Michel dont c’est la fête. Fin aussi des délais pour quitter une terre qu’on
cultivait, en droit français.
Prier… (Amos que lira tout à l’heure, à la messe des familles, notre trésor… VI
1 à 7 passim ; psaume CXLVI ; 1ère lettre de Paul à Timothée VI 11 à
16 ; évangile selon saint Luc XVI 19 à 31) La richesse, dans son
aspect le plus caricatural : il y avait un homme riche, qui portait des vêtements de luxe
et faisait chaque jour des festins somptueux… Couchés sur des lits d’ivoire,
vautrés sur leurs divans, ils mangent les meilleurs agneaux du troupeau… ils
boivent le vin à même les amphores, ils se frottent avec des parfums de luxe… Vérifier si la résurrection de Lazare, le
frère de Marthe et de Marie, figure dans l’évangile de Luc et pas seulement
dans celui de Jean, et si, donc, l’homonymie est voulue : le pauvre en
compagnie d’Abraham, le ressuscité… La séparation entre nantis et dépourvus
dans l’au-delà comme ici-bas. Et elle s’impose à tous… un grand abîme a été
mis entre vous et nous, pour ceux qui voudraient aller vers vous ne le puissent
pas, et que de là-bas non plus, on ne vienne pas vers nous. Abraham, la foi des patriarches. Ni le
pauvre ni le riche n’ont été présentés en termes de foi. Le Magnificat (Luc) et
Amos : ils seront les premiers des déportés et la bande des vautrés n’existera
plus. L’icône montrée par Paul à son fils d’adoption
spirituelle est aussi lumineuse et immatérielle que sont concrets les plaisirs
et tortures des riches selon les deux versants de leur vie. Le Souverain
unique et bienheureux, le Roi des rois, le Seigneurs des seigneurs, le seul qui
possède l’immortalité, qui habite la lumière inaccessible, lui que personne n’a
jamais vu et que personne ne peut voir comment
se fait-il que notre humanité, surtout dans notre contexte de préoccupations
climatiques, d’échéances financières, d’endettement à faire supporter toujours
de plus en plus lourd par nos descendants, ne se préoccupe pas de la suite, de
la mort, de l’au-delà de celle-ci et de notre condition terrestre. Sans doute,
la surexcitation des intégristes en toutes religions, surtout monothéistes –
laquelle n’est en fait que l’habituelle tentation d’Action directe, si logique et totalisante, la suite des
précédents qu’ont été les baptêmes collectifs de force au haut Moyen-Age ou les
croisades – les absolutismes du moi et d’une manière de comprendre ou concevoir
ou vouloir le monde, mais en réalité un athéisme ambiant, par brièveté de vues
et absence de pensée personnelle, une machinalité dans la vie, le fatalisme des
séparations selon le niveau de vie, l’incommunication malgré la prolifération
des techniques. Dieu qui donne vie à
toutes choses…à qui, selon toutes
apparences, est-Il présent ? Tout à l’heure, allant tous trois à la messe,
nous croiserons s’éloignant de l’église-bâtiment des gens et des enfants venus
chercher le pain. Pourtant le riche et Abraham dans leur dialogue hypothétique,
ont des relations de père à fils et réciproquement : Abraham, mon
père, prends pitié de moi… Mon enfant, rappelle-toi… Bien davantage mais pas autrement que pour les vivants et les morts,
prier pour les riches et les pauvres, car tous nous sommes opprimés, et à
sauver. Il fait justice aux opprimés, aux affamés, il donne le pain… le Seigneur
délie les enchaînés, le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le Seigneur
redresse les accablés… le Seigneur protège l’étranger, il soutient la veuve et
l’orphelin. Le mystère n’est pas la
compassion divine – qui a raison de l’abîme séparant riches et pauvres ici-bas
et au-delà – mais le comportement humain.
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