Prier… [1] ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la
parole de Dieu et qui la mette en pratique. L’attitude et la réponse du Christ averti
que les siens tentent de l’approcher tandis qu’Il prêche a frappé les
évangélistes, les versions concordent sur le dire de Jésus, une parole adressée
à l’humanité entière, l’humanité d’adoption par le Fils et création du Père,
inspirée et promise à la résurrection de la chair par l’Esprit Saint. Elle n’est
certainement pas rebuffade d’un fils pour sa mère. Thérèse de Lisieux dit
juste : la Vierge
Marie, comme nous, a vécu de foi. Son fils, le fruit de ses
entrailles… béni, ne lui apparaît pas
plus qu’à nous dans sa divinité. C’est sa nature humaine qu’elle connaît et
chérit, elle a confiance en lui, comme une mère inquiète, attentive et pourtant
rayonnante d’amour et d‘une conscience de grandes perspectives – d’une certaine
manière, cette inquiétude de toute mère, de la mienne, particulièrement et
fréquemment exprimée de visage, des lèvres et de plume aussi. Er Jésus nous
ramène tous, elle comprise, non à Sa propre nature divine, Il ne nous éclabousse
pas de Sa gloire, sauf à ce moment au Thabor, réservé et donné à trois de ses
disciples seulement, mais à ce corps mystique, à l’Eglise que nous formons, à
cette fratrie allant du péché, de ;a distraction à l’éternité, cette fratrie
humaine qui est la fratrie du Fils de Dieu fait homme. Et qu’historiquement, par
des étapes très imagées, l’humanité construit, détruit, reconstruit : le Temple
aux temps de Cyrus, de Darius et d’Esdras. Selon le texte : les dépenses de
ces gens leur seront remboursées, exactement et sans délai, sur les fonds
royaux, c’est-à-dire sur l’impôt de la province…. Ils doivent le rebâtir sur son
site primitif. Quel est ce site ? le
Christ des évangiles, le fils du charpentier, le fruit des entrailles d’une
vierge appelée Marie.
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