…
mais il y a cette fatigue, au fond bienfaisante, elle m’aide à lâcher prise. –
L’état lamentable de notre pays de plus en plus dépouillé et de plus en plus
vite.
Prier…[1]
Prier… après la messe. Les lectures d’oreille
et de présence au tabernacle, l’édifice-église…
Nathanaël, le pur, l’impeccable israëlite était de Cana en Galilée,
cette Galilée dont la hiérarchie politique et religieuse contemporaine de Jésus
assure à Nicodème que rien n’en ait jamais sorti qui soit d’importance ou d’intérêt.
Jésus, les poissons… la multiplication n’a pas été de viande mais de poisson…
le test proposé par le Christ aux siens à qui Il apparaît, méconnaissable,
ressuscité mais vivant, physique… « Avez-vous ici quelque chose à
manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit
et mangea devant eux. [2]. Ils aperçoivent,
disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Donc, déjà du poisson, et de quoi manger,
après la nuit d’effort. Et voici que le Seigneur leur dit : « Apportez
donc de ces poissons que vous venez de prendre ». Double emploi ? considération divine pour l’homme, un repas
préparé à leur manière par le Fils de l’homme et un appel à contribution avec le
produit-même d’une pêche miraculeuse… et qui pourvoit ? au total ? Jésus
s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le
poisson. Les repas… le premier miracle de
Jésus, c’est à table, et un banquet de noces. La Passion commence par un repas,
le repas pascal. La Résurrection se fête et se vérifie en mangeant et en buvant…
Les nourritures terrestres…
mais, oui, André GIDE. Les heures, reste avec nous, car le soir tombe et le
jour déjà touche à son terme [3]… Au lever du jour,
Jésus se tenait sur le rivage. Les
disciples, Pierre, interrogé et poursuivi par la même hiérarchie qui a fait
supplicier Jésus : par quelle autorité ? un miracle ? alors qu’eux
n’en font aucun… Les sadducéens, la question devenue sensible : la
résurrection des morts, de tout un chacun. Réplique… par quelle puissance,
par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? … C’est par le nom de
Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre
les morts, c’est par lui que cet hommùe se trouve là, devant vous, bien
portant. Jour après jour, quel que soit
le moment de lumière ou d’orage, de douleur et d’angoisse, le Christ, personne
vivante, historique, attentionnée : Dieu parmi nous, Dieu en moi, Dieu
dans les autres… aucun autre nom n’est
donné aux hommes, qui puisse nous sauver.
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