Magnifique
journée hier. Désespoir en me levant. Le dernier crime de nos
impuissances
et de nos erreurs depuis une vingtaine d’années au moins,
qu’administrent le
plus mauvais président et son actuel gouvernement que nous
ayons jamais eus
depuis 1958 : Alcatel-Lucent… l’Etat et les collectivités
locales. Couriellé en
ce sens à JPJ [1].
Nos propres astreintes et échéances. Mais en regard, les
heures ensemble à skier, le paysage quasi-circulaire en trois
couleurs seulement,
la neige, le ciel, les rochers. Les humains en fourmis sur les
pentes en face
ou en foule multicolore au seul mouvement de descente mais en
ordre dispersé…
et le silence, sauf nos dialogues, simples et le « on y va ? »
de notre fille. Et les rencontres, adieux jusqu’à un revoir à
Paris, mais
comment ? puisque nous n’y avons pas actuellement de gîte
d’étape, pour
notre François-Xavier, rappelant encore le combat des siens,
ethnie minoritaire
dans un Vietnam totalitaire et digestif de toute différence
(seule force
inassimilable, les catholiques). Puis le récital de piano,
Fabien PARISATO, la
trentaine à peine, interprétation précise et en puissance de
RAVEL, SATI
surtout et de la Wanderer de SCHUBERT, une consolation n° 3 de LISZT en
plus. Il voudrait
un parcours de compositeurs pour le cinéma, en dialogue avec
un réalisateur, et
pour une musique peut-être décalée par rapport aux images et au
scénrio, une reprise
de Wladimir KOSMAN, mais surtout le dialogue avec le cinéaste.
Il n’est venu au
piano qu’à 14 ans. Dehors, une contemporaine de Marguerite,
déjà rencontrée sur
les pistes, CM2 et piano. Fille unique trop de problèmes de
santé à sa
naissance. La grand-mère là aussi, le père au Pouliguen,
professions no dites,
sensation de déjà rencontrées. Chaque vie frôlée ainsi comme
un roman et comme
un fragment de cette communion des saints qui, pour le
chrétien, est de foi, et
pour tout être vivant, d’expérience, de souhait et de
nostalgie. Enfin, l’achat
des bracelets en tissu manqué à l’aller puisque nous allions à
notre rendez-vous
avec François-Xavier puis au concert. C’est le couple de La Strada. Elle, le visage de Marie
LAFORET, en plus vécu et
avec des couleurs de vêtements, de cheveux et des des
arrangements faisant la
silhouette de l’été de 1968 et des mouvements hippies. Lui,
beau visage, aigu
mais doux, des yeux clairs, très bronzés. Vie foraine. Lui
depuis quinze ans
avec cet étal qui a son public en rencontre des festivals,
elle qui l’a rejoint
il y a quelques mois, la camionnette à tout faire et vivre.
Elle se donnait
jusqu’à quarante ans pour le nomadisme, puis à moins trois,
elle vient de repousser
jusqu’à cinquante. Pas de désir d'enfant, elle a été heureuse enfant. Beaucoup ne veulent d'enfants qu'en rattrapage de leur propre enfance. Lui, voir le monde, il cite un poète que je
ne retiens pas,
mais il veut dire l’inépuisable et ce qui est bien plus que
quelque jouissance,
connaissance ou appropriation que ce soit, le vaste monde, la
vie. Il accepte
à demande de sa compagne de rouvrir les caisses qu’il
commençait de ranger. Dialogues
par les gestes, Marguerite et la femme, les choix, en fait les
rubans du
nord-est brésilien et les souhaits exprimés à la Vierge. Nous
nous séparons, je
me sens lourd et comblé de la densité des autres. – Soirée
télé. Avec un
documentaire animalier passionnant, tandis que Marguerite fait
du skype, que je
renonce à mon écritoire et lit COLETTE. L’art de développer
une psychologie d’un
couple d’adolescents, élevés en frère et sœur dès leur
naissance et en
communion de projet évidente pour l’union à venir, mais il y
l’initiation
imprévue du garçon. Tout est dit et raconté en vie
quotidienne, en portrait
physique, en trouble de l’âge compliqué qu’est la jeunesse à
cette étape, mais
rien de ce qui a été moteur, quelques nuits cde l’adolescent
avec une inconnue,
à la belle villa non loin, très jeune encore mais le double de
son âge. Bien
des moments en dépendance des paysages et météo. de l’été, ou
en débat
intérieur sur ce qu’est l’amour déjà vécu et encore plus à
venir, sont écrits
comme le fera BRASILLACH près de quinze ans plus tard. Ni
ZWEIG ni MAURIAC,
mais en parenté de thème : le frémissement au plus intime du
cœur humain. L’exposition
à la vie. – Le soleil ne se couche plus que vers neuf heures
le soir. Le temps
(météo.) ne change pas.
Ce
matin, « notule » du cher Olivier B. [2]Le
signe de la maladie
européenne n’est pas la stagnation économique, le chômage, le
symbole qu'est la Grèce... non plus l’absence de démocratie,
l’incapacité à avoir une
expression physiquement incarnée par une seule et grande
personnalité élue au
suffrage direct ou son impuissance stratégique et militaire
face au remake
stalinien de POUTINE, elle est son non-accueil de ce qui sera
toujours son
environnement et même sa ressource humaine et spirituelle :
les
immigrants. Le pape François semble seul à le ressentir et à
le réclamer.
Prier
[3]…
l’évangile de l’Esprit.
Le succès prodigieux et irrésistible de la fondation
apostolique : les
hommes que vous aviez mis en prison, voilà qu’ils
se tiennent dans le Temple et enseignent le peuple ! La hiérarchie et le système établi de l’époque n’ont
plus même comme
motif de répression le maintien de l’ordre public, mais tout
crûment ils sont
en défense du fondement de leur propre pouvoir : une emprise
sur les gens
au prétexte religieux. Le christianisme n’est pas une
substitution d’emprise
mais une libération. Le commandant partit avec son
escorte pour les
ramener, mais sans violence, parce qu’ils avaient peur d’être
lapidés par le
peuple. Rappel limpide de
Jésus à nous
tous et à l’Eglise de certains siècles, où elle n’était que
punitive et obsédée
par le jugement, particulier ou universel : c’est la leçon à
Nicodème… Dieu
a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde,
mais pour que,
par lui, le monde soit sauvé…. Et nous
tous rassemblés par le psalmiste : un pauvre crie ; le
Seigneur
entend : il le sauve de toutes ses angoisses. Amen aujourd’hui, maintenant et demain et pour la vie.
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Wed,
15 Apr 2015 07:20:16 +0200
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Cher ami, Monsieur le Secrétaire général,
1° après Aulnay, Florange, Alstom, maintenant Alcatel - et toujours Macron venu de la banque et retournant à la banque, porte-poisse s'il en est ? ou bien l'ensemble du quinquennat est-il porte-poisse pour la France ? Dans le cas d'Alcatel (candidat à la sucession d'Edgar Faure à Pontarlier en 1980, j'ai vu Alcatel là-bas avec 1800 emplois : plus rien aujourd'hui, tandis qu'a fermé aussi la chocolaterie Poulain), c'est le processus de Péchiney, une belle entreprise, un quasi-monopole technologique, en tout cas des années d'avance sur la moyenne mondiale, est racheté par un étranger (Alcan) et le racheteur (ou le marié Lucent) se fait à son tour absorbé par plus gros...
2° fiscalité : la défausse sur les communes attaque directement les Français au logement, donc la vie quotidienne, l'équilibre des ménages et aussi le secteur bâtiments puisque les ressources principales des communes, sauf erreur grossière de ma part, sont la taxe foncière et la taxe d'habitation. Vivant "à la campagne", je paye plus en impôts locaux qu'en IRPP. La comédie avec estrade et drapeaux (cette piteuse mise en scène depuis une quinzaine d'années de ce qui vaut à peine une minute de JT par le journaliste compétent) Sapin hier pour les 9 millions de moins favorisés, ne concerne pas la majorité des Français. Défausse pas négociée et opérée après que les communes aient voté leur budget et que les campagnes municipales aient tenté d'être prospectives
3° le tiers payant en médical. N'importe quel généraliste, celle de ma femme, par exemple, explique que cette "réforme" démagogique va augmenter considérablement le déficit de la Sécurité sociale, ceux qui déjà ne cotisent pas vont consulter plus encore
Je n'avale toujours pas la nouvelle "carte" des régions : sans consultation ni bon sens, vg. Strasbourg, la Bretagne, le préfet de région ailleurs que l'assemblée régionale, etc... les départs de fonctionnaires vg. Châlons en Champagne. Pour quelles "économies" ? Il n'y a d'ailleurs contrairement aux débuts de la Vème aucun exposé d'ensemble pour le grand public de notre budget ni de nos finances publiques. Des annonces en discontinu et du Bruxelles
La gestion d'une importante nomination d'ambassadeur... La gestion du conflit à Radio France... La conclusion de l'affaire des autoroutes...
Enfin, le verrouillage de tout débat de fond sur le fond des orientations du quinquennat : Aubry rallié à la motion Cambadélis, dont le titre est tout : " renouveler le socialisme par la réussite gouvernementale", ce qui se lit soutien au gouvernement qui n'a plus rien à voir avec la gauche ni les espérances socialistes
Perspective : aucun des trois candidats probables n'incarne quoi que ce soit d'appétissant. Sarkozy et le Président sont sur la même ligne sécuritaire et économique, avec une surmédiatisation et un mêle-tout présidentiel. Marine sans doute est moins raciste que son père, elle seule représente le changement en ce sens que toutes les quilles du jeu seraient abattues, et ensuite...
Je vous suppose moins désespéré que moi, puisque vous êtes là où vous êtes.
Voeux quand même
[2]
- Le 15/04/2015 08:06, Olivier BRISSON a écrit :
400 migrants
sont morts noyés
en Méditerranée dimanche.
Ils ne
venaient que pour
chercher l’allocation de subsistance dont le montant de
340€ mensuel
est jugé exorbitant par la Cour des Comptes ?
[3]
- Actes des Apôtres V 17 à 26 ; psaume XXXIV ;
évangile selon
saint Jean III 16 à 21
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