Prier…[1]
la marche sur les
eaux. L’Eglise en ce temps liturgique nous veut en
contemplation et méditation
totales du mystère de notre foi : l’humanité du Christ et son
supplice, la
divinité du Christ autant que la communion trinitaire donc la
Résurrection et l’effusion
de l’Esprit, les prodiges accomplis au vu des siens par Jésus
pendant sa vie
terrestre et avant sa Passion. Ils s’embarquèrent
pour gagner Capharnaüm sur l’autre rive. C’était déjà les
ténèbres, et Jésus n’avait
pas encore rejoint les disciples. Un grand vent souffalit et la
mer était
agitée. Jean donne la
solution :
comment lui et les autres apôtres imaginaient-ils que Jésus
puissent les
rejoindre ? Etaient-ils ouverts au miracle ? alors ils
furent
saisis de peur. P$Du
vivant du Christ,
les disciples vivent déjà dans un autre temps, l’avenir est
imprévisible et ce
qu’en dit souvent leur Maître n’a aucun sens ; le passé : les
Ecritures ne leur revient pas, alors un présent étonnant,
presque tout le temps
étonnant, miraculeux, dépaysant et les attachant plus encore
mais humainement à
leur Seigneur. « C’est moi, n’ayez plus peur » . Les
disciples
voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt la barque toucha
terre là
où ils se rendaient. De
même, l’organisation
pratique de l’Eglise produit tous ses fruits, exemple de
démocratie et de
consensus pour régler une crise : Ces propos plurent à
tout le monde,
collégialité, ce sont ceux des Douze. Résultat
global… La parole
de Dieu était
féconde, le nombre des disciples se multipliait fortement à
Jérusalem et une
grande foule de prêtres juifs parvenaient à l’obéissance de la
foi.
Hier soir sur la chaîne parlementaire, témoignages passionnants et sobres de Denise et Simone VEIL sur le concret des vies en camp, vouées à… photos de famille des jours heureux (comparaison avec les nôtres et totale analogie), puis les vestiges d’aujourd’hui ne pouvant plus rien évoquer. Alors la parole du souvenir, le tatouage au bras gauche, conversation entre rescapés, dire des enfants nés depuis la shoah, indication forte mais non soulignée de la relation du Français juif – cas d’école, du Juif agnostique depuis plusieurs générations – avec la judaïté. Elle a peu à voir avec certaines présentations du CRIF et de son président actuel.
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