Chant
des oiseaux, des ramiers aussi, le ciel petit à petit se donne des couleurs,
elels sont encore ténues. Me laisser guider par les textes de ce jour. Philippe
et l’eunuque-intendant de la reine d’Ethiopie. Soucis, charges, emploi,
confidences reçues, confidences non dites… ces dialogues ou monologues n’ont de solution
et de sens que selon une seule orientation. Notre vie comme un texte, aussi. Comprends-tu ce que tu lis ? – Et comment le
pourrais-je s’il n’y a personne pour me guider ? [1] Le sens de la vie, c’est notre rachat et
notre lumineux aboutissement. Parfois, le point de départ de la conversion est
douloureux. Le Christ est passé par là pour être avec nous. Il fut conduit
à l’abattoir… sa vie est retranchée de la terre. Cependant, cette mise à mort, cette Passion ne sont pas l’identité du
Rédempteur ni Sa relation avec nous. Relation et identité sont obtenues par ce
passage et alors le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la
vie du monde… Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si
quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. L’épisode du baptême sur la route de Jérusalem à Gaza s’achève comme la
séparation d’Elisée d’avec Elie : l’esprit du seigneur emporta Philippe ; l’eunuque ne le voyait plus, mais il poursuivait sa route, tout
joyeux. L’Ascension du Seigneur se fait
de même ; la disparition de Jésus n’est plus source d’affliction. La
Trinité continue d’habiter en nous, l’Esprit a pris le relais. Que nous prions
si peu mais Qui est si essentiel, si « expérimentable ». Il rend
la vie à notre âme, il a gardé nos pieds de la chute.
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