Tant
à dire, noter et réfléchir-prier. Tandis que les forces apparemment et
inexorablement m’abandonnent. Je le dis plus loin et pour moi seul puisque
c’est d’abord la vie d’autrui et de qui j’aime en fratrie, en notre couple… que
c’est aussi la chronique si malheureuse de notre pays et de notre Europe… mais
que le fardeau soit léger puisqu’il est pris avec tous les autres de tous les
autres, de nous tous en ensemble, et dans la foi et l’espérance par le
Christ-même : telle est la
volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la
vie éternelle, et moi je le ressusciterai au dernier jour. [1] Salut total, notre accomplissement en
perspective aussi complet et total que nous sommes asphyxiés ou étranglés ou
dispersés par ce qu’il nous arrive et par la part que nous prenons à ce qu’il
advient d’autrui que nous aimons spécialement ou qu’inconnu nous sentons
lointainement mais certainement en difficulté et en appel. Promesse et réalité
de la résurrection, nos corps, nos existences charnelles, cette part de notre
identité, la chair, notre responsabilité de faire de nous-même ce que Dieu
attend de nous, mais texte difficile que celui de Jean donnant le commentaire
du Christ pour toute nourriture miraculeuse ou non. Notre manque de foi, les
« élus », tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi, cette route de certains, la nôtre ?
oui ! que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donné, mais que je les
ressuscite au dernier jour. Préoccupation
du Christ si analogue à la nôtre, mais légitimée par sa source : la
volonté de son Père, et par cette capacité divine, qui nous dépasse, de
précisément assumer cette responsabilité, qui est celle de notre salut. Salut
universel, je l’espère, je le prie, je le crois. Tous, tous sauvés, tout le
vivant. La Création ultime et finale. Si encourageante, la geste de l’Eglise
naissante, incarnée, victorieuse, contagieuse. Les foules, d’un même cœur,
s’attachaient à ce que disait Philippe, car elles entendaient parler des signes
qu’il accomplissait ou même les voyaient… Et il y eut dans cette ville une
grande joie. Guérisons accompagnant et
attestant la prédication de Philippe. Aujourd’hui, le cahin-caha du monde mû
par sacacades quand il y a trop d’émotions : la Méditerranée, l’Etat islamique, Chloé de Lille. Mais nous
ne sommes pas encore assez inquiets ni résolus pour ce qui est de nos manières
de nous diriger ou d’être dirigés, si petitement, sans perspective ni
méditation, au petit coup avec le délitement et de la démocratie et des institutions
et avec le dévoiement de l’argent qui devrait faire bonheur et solidarité. Dieu
seul fait des exploits parce qu’Il voit, aime, s’incarne, se met à notre place.
De là, cette joie qu’il nous donne. Il règne à jamais par sa puissance. Dieu, Seigneur Jésus, j’espère, nous
espérons, nous Te prions. Celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter
dehors. Nous sommes le fruit du témoignage et
du martyre : Etienne, Philippe... nous sommes dotés, appelés, et - en tout
notre chemin, ensemble et chacun - secourus.
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