Cycle de la Passion et pour notre époque cycle du mondialisme et cycle du djihad, tous cycles auxquels on ne peut rien… ? Pour le Christ, tout est joué d’avance d’autant qu’Il a lui-même prophétisé Sa mort et que toute sa vie « publique » en a été l’exposé des motifs. Le mondialisme s’adapter sans écarter la mort lente d’une ou deux générations, notamment en Europe et chez nous jusqu’à ce que s’invente d’autres activités et d’autres modes d’être et de vivre, obéissant aux nouveaux critères, eux-mêmes en constante novation. Le djihadisme prenant dans l’âme des jeunesses les pays nantis, imposant une version mentale et d’addiction de ce mondialisme et qui ne sera évidemment éradiqué ni par les marches de protestation comme celle de Tunis tout à l’heure, ni par les bombardements américains, saoudiens et petitement, couteusement français. Il n’y a que le Christ qui livre un combat corps à corps, puisque c’est Son corps qui est offert et qui va périr. – Les textes de maintenant s’inscrivent entre deux images fortes Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’ont vous dit : « Que faites-vous là ? », répondez : « Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt »… Joseph acheta un linceul , il descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le linceul et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau. Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, observaient l’endroit où on l’avait mis. Tout est extrêmement situé, précis, décrit. Notre foi ne reposent pas sur un manuel de prières ou de convenances mais sur des événements auxquels beaucoup ont participé [1].
« Belles » scènes de lâcheté : quelques-uns
se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d’un voile,
et le giflèrent en disant : « Fais le prophète ! » Et les
gardes lui donnèrent des coups. La duplicité : Judas et
la foule, les comportements. A quoi bon gaspiller ce
parfum ? une femme entra, avec un flacon d’albâtre contenant
un parfum très pur et de grande valeur. Brisant le flacon,
elle lui vera le parfum sur la tête… Judas Iscariote, l’un des
Douze, alla trouver les grands-prêtres pour leur livre Jésus.
A cette nouvelle, ils se réjouirent et promirent de lui donner
de l’argent. Et Judas cherchait comment le livrer au moment
favorable. … Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux
sur le chemi, d’autres des feuillages coupés das les champs.
Ceux qui marchaient devant et ceux qui qui suivraient
criaient : « Hosanna ! … » … de nouveau, ils crièrent :
« Crucifie-le ! » Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait
de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort :
« Crucifie-le ! ». Pilate, voulant contenter la foule, relâcha
Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra
qu’il soit crucifié…. Et
Jésus ? je sais que je ne serai pas confondu… il s’est abaissé,
devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix… il est proche, celui qui me
livre… Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? … Pourtant, l’affirmation
devant les Juifs, Ses compatriotes et co-religionnaires,
devant le Romain et l’occupant : Es-tu le Christ, le
Fils du Dieu béni ? – Je le suis, et vous verrez le fils de
l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi
les nuées du ciel… Es-tu le roi des Juifs ? – C’est toi-même
qui le dis. Seule
manifestation de foi : le centurion, qui était là en
face de Jésus, voyant comment il avait expiré. Le silence. Silence de ce
matin et de ces jours et nuits de prière.
[1]
- l’entrée à Jérusalem selon
saint Marc XI 1 à 10 ; Isaïe L 4 à 7 ; psaume XXII ; Paul
aux Philippiens II 6 à 11 ; Passion selon saint Marc XIV 1
à XV 47
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