Notre chienne, premier matin, sa dignité attentive et majestueuse, simplicité de la beauté, de la noblesse, sa confiance, sa venue à moi pour être caressée, et ces dernières semaines, un peu soulagée.. – Tant de matins, cette hantise de devenir fou. Si souvent, ce ressac : perte-abandon de mes capacités capacités intellectuelles et de capacité-éveil au travail, poids et conscience de ces chantuiers que je crois tous nécessaires sans que cette nécessité se motive clairement, et reprise de conscience, d’espérance que je puisse y arriver. Force alors de l’espérance et de la prière. Mais pour autant le travail que je me suis donné à faire n'avance pas, ne commence même pas.
Prier…[1] la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce
qu’elle fait. L’école du discernement,
Jésus et le Baptiste, des comportements si différents à vue humaine. Jean
est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : « C’est
un possédé ! ». Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il
boit, et l’on dit : « Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des
publicains et des pécheurs. Le discernement nous est donné par Dieu
Lui-même : je te donne un enseignement utile, je te guide sur le
chemin où tu marches. Si seulement tu avais prêté attention à mes
commandements, ta paix serait comme un fleuve, ta justice, comme les flots de
la mer. Mais notre liturgie comme les
Ecritures qui nous fondent ne sont rétrospectives que pour nous faire
comprendre le présent et ce que nous avons à vivre et accomplir dès maintenant
et dans l’avenir. La chance du discernement et de la docilité aux inspirations-
commandements qui nous sont donnés, demeure entière, nous marchons vers Noël et
vers Pâques, vers l’accomplissement et l’éternité. Le Seigneur connaît le
chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra.
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