Prier… [1]notre éponyme, Charles
de Foucauld, exemplarité : la difficulté de s’orienter, d’adopter un état
de vie, essai de tout et de tout lieu… la continuité puisque les curiosités pour le
Sahara, le don d’officier et d’explorateur, l’empathie avec les populations et
le discernement politique n’ont jamais cessé… enfin, la stérilité apparente,
une fondation sans adepte, la trahison probable de son familier… Mais au pied
de la lettre, en saint majeur de notre temps, notamment le temps de la France, à « égalité »
de notoriété et de vénération avec Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face… beaucoup de prophètes et de
rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce
que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. Et le rôle du « directeur »,
l’Abbé Huvelin, leur correspondance : majeur elle aussi. Ce que tu as
caché aux sages et aux croyants, tu l’as révélé aux tout-petits. La
conversion, la vie ramassée, décidée par sa remise en Dieu, c’est cette
pauvreté assumée, reconnue, constatée et heureuse. L’Avent, ce peut être cela. Il
délivrera le pauvre qui appelle et le malheureux sans recours, Il aura souci du
faible et du pauvre, du pauvre dont il sauve la vie. – Couverture du
magazine du Monde, n° 167, barrage et grillage autour des présides
espagnols, mais tout autant la
Méditerranée à laquelle sont livrés par leurs passeurs, les
demandeurs de… tout. La mission, la responsabilité, la vérité de l’Europe sont
là, ces années-ci. Certes, l’identité d’une défense en propre qu’elle n’a
toujours pas depuis le mal-ficelé et le rejet de la CED, mais plus encore le
critère d’une âme : l’accueil… on se serrera davantage, on peut toujours s’organiser,
il y autant de friche que de capacités en blé et en viande dans l’Europe de
toujours et de maintenant. – Il ne jugera pas sur l’apparence, il ne se
prononcera pas sur des rumeurs, il jugera les petits avec justice, avec
droiture, il se prononcera en faveur des humbles du pays. … En ces jours-là,
fleurira la justice… ce jour-là, la racine de Jessé sera dressée comme un
étendard pour les peuples, les nations la chercheront et la gloire sera sa
demeure. Conciliation, réconciliation, tout est possible et tout se
réalisera. Nous n’aurions pas une telle nostalgie, une telle intuition
constamment en nous-mêmes, que nos désespérances et nos attentes répètent d’ailleurs
et prouvent a contrario, s’il n’y avait pas réalité et anticipation. Il n’y aura plus de mal ni de corruption
sur toute ma montagne sainte ; car la connaissance du Seigneur remplira le
pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer.
« Prestation » hier soir à TF1… inégalité
évidente de traitement, un éventuel candidat à la présidence de la République a son quart
d’heure, pour – entre autres remplissages du temps d’antenne – brocarder celle
qui sera à coup sûr au second tour de la prochaine élection présidentielle. Je
retiens finalement ce que je crois essentiel dans le débat à venir où plus rien
n’est ni ne sera analysé en économie et en finances, par impuissance et
indigence collectives, où l’on paradera sur les projets de société comme si une
société en était justiciable, quelle est celle d’aujourd’hui ? oui, c’est
la pique sur les associations : n’importe laquelle peut bloquer, etc… Ainsi est évoqué le fameux barrage, mais pas la mort d'un quasi-adolescent tête nue. C’est
ce qui s’éveille dans le pays puisque les partis, l’Etat, les entreprises ne
fonctionnent plus, ne savent plus même pour quoi elles sont faites, la
surrection des citoyens, des convaincus, sur un point ou sur un autre. L’évidence
que la suite, le projet, le programme sont la mise en dialectique et en
ensemble de ces convictions et militances ponctuelles. Prendre les choses par
le bas, là où elles vivent, et non par le haut selon les commentaires et le
tout fait des professions de foi jamais ressenties vraiment par celles et ceux
qui les signent. S’en prendre aux associations, c’est – dans notre si pauvre
organisation nationale – attaquer à la racine ce qu’il nous reste de sève :
or, c’est bien ce que projette le minaudeur transformé en champion du collectif.
L’essence du totalitarisme n’est pas l’interdiction des apparences, de la
légalité, du pluralisme, c’est la destruction et l’illégitimité de tout gêneur,
de tout ce qu’il génère pas lui-même. C’est d’ailleurs ce qui fait la pauvreté
et la chute des totalitarismes qu’impose par nature toute dictature : le
refus de tout autre que soi, la méconnaissance de tout autre que soi. Hier
soir, NS n’avait que des collaborateurs, que des servants pour cette « formidable
formation politique », pour ce creuset d’ « idées nouvelles ».
Nous n’avons pas besoin d’idées jetées aux adhérents par quelques-uns, mais de
faire aboutir nous-mêmes ce à quoi nous croyons. Politique tirée de l’Ecriture
sainte… Bossuet… un rameau sortira de
la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui
reposera l’esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement,
esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur
– qui lui inspirera la crainte du Seigneur. Le
roi et sa conscience, et non pas le président et sa réélection selon les
sondages. Notre vieille monarchie était imprégnée de sa responsabilité, notre
République n’est plus depuis une vingtaine d’années, une démocratie. Les cartes
sont tellement forcées que nous nous retirons des tables. Dieu (prie
le psalmiste), donne au roi tes pouvoirs, à ce fils de roi ta justice. Qu’il
gouverne ton peuple avec justice, qu’il fasse droit aux malheureux.
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