Prier… le jour levé mais sans source lumineuse
qu’une ambiance diaphane, sans oiseaux qu’un avion vaguement ronronnant, très
loin. Selon mes sens. Tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au
dernier centime [1]. Situation du pays, ma propre situation, situation de beaucoup au
financier sans doute, mais au mental. La clarté et la netteté en soi. Discerner
les signes des temps, maxime mise en pratique par l’Eglise (le cardinal BEA,
puis Jean XXIII) dans les années 1960. Nous en sommes aujourd’hui en France et
en Europe, dans l’Eglise aussi, à demander la grâce du discernement, première
étape du discernement sans doute mais indication que nous en avions perdu le
sens. Jésus l’enseigne avec simplicité et immédiateté. Quand vous voyez un
nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce
qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera
très chaud, et cela arrive. Esprits faux ! l’aspect de la terre et
du ciel, vous savez le juger, mais le temps où nous sommes, pourquoi ne
savez-vous pas le juger ? Réponse :
la mode, l’ambiance, le dessaisissement de soi : pourquoi aussi ne
jugez-vous pas par vous-même ce qui est juste ? La conscience formée et éclairée de l’homme à qui Dieu a donné Sa
propre ressemblance. Mais conscience du péché, repère de la Rédemption,
connaissance du Christ, connaissance du Dieu. Discernement non du terre à terre
et selon nos dimensions, mais selon Dieu. Notre espérance est un bon guide.
Repérer en moi ce qui fait poids et emprisonne. Voici le peuple de ceux qui
te cherchent. … Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance,
de même, il n’y a qu’un seul Corps et un seul Esprit. Cet Esprit qui souffle où il veut, parabole du vent dont on ne sait d’où
il va ni où il va, ce qui nuance celle donnée aujourd’hui par le Christ. Un
seul corps, communion des saints, solidarités de toutes sortes avec nos
mémoires et nos souhaits, enracinement dans les formes actuelles du vivant. Nos
deux dimensions : l’éternité et le précaire. Notre situation : le
ciel autant que la terre. Le relationnel, Dieu, nos créanciers, nos débiteurs. Accepter
la complexité de nos situations mais tenir le repère assimilé d’ailleurs à la
substance, à la réalité de ce qui est bien plus que la solidarité entre les
vivants (et les morts), entre les créés, entre les humains, qui est l’unité même
de la Création
et du Corps que nous formons, parfait dans le Christ, Corps qu’est le Christ. Manière ?
ayez à cœur de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix.
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