Prier… nos deuils nous
augmentent. Quelle belle « fête » aujourd’hui que cet accompagnement
par nos « anges gardiens », notre vrai moi ? dans l’exercice de
nos responsabilités décisives, responsables de nous-mêmes autant que des
autres… un ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au
lieu que je t’ai préparé. Respecte sa présence, écoute sa voix. Ne lui résiste
pas : il ne te pardonnerait pas ta révolte car mon Nom est en lui. Mais si
tu lui obéis parfaitement, si tu fais tout ce que je dirai, je serai l’ennemi
de tes ennemis, je poursuivrai tes persécuteurs. Mon ange marchera devant toi [1] . Même passage d’évangile que celui d’hier
(mon commentateur et épistolier de Strasbourg choisit, comme illustration, à
juste titre les poésies spirituelles de Thérèse de l’Enfant Jésus, l’enfant
précisément, style et effusion aussi… les baisers d’affection, la spontanéité
de notre fille, plus sensibles pendant que depuis lundi nous sommes seuls sans
sa mère). « Force » ou être-même de ces saints anges : mon
nom est en lui… gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le
dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est
aux cieux. Nous sommes à la ressemblance
de Dieu, même si à nous regarder… mais la garantie est cette présence, ce lien
entre Dieu et nous, celle de nos anges. Vérité et aussi ensemble du monde
spirituel, perceptible autrement que par nos sens terrestres, temporels, ou même
pas persceptibles du tout – point actuel de la foi de notre fille : je ne
vois rien, je ne sens rien quand je l’invite à entrer en elle-même, y découvrir
Dieu. En fait, je ne peux que suggérer ce dont peut-être elle pourra trouver un
jour l’utilité, peut-être même l’analogie d’expérience, la pointe de l’expérience
humaine vécue… Dieu intérieurement Se découvrira à elle selon ce qu’Il voudra
et elle ne s’y trompera pas. Un enfant comme celui-ci. Marguerite, tant de ses camarades de classe, le regard est « complet »,
adulte, l’âme n’a pas d’âge, seuls ses moyens d’expression en ont un. Mon
beau-père et son regard, son sourire, un sourire d’ensemble, l’âme avait pris
toute son envergure. Il n’est donc pas étonnant que ma chère femme soit
gratifié de recevoir encore, de percevoir encore ce sourire de son père.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire