Prier… pas de paroles dans ce récit, pas de voix
qui s’entende ; mais sur toute la terre en paraît le message et la
nouvelle, aux limites du monde… Jésus
descendit de la montagne et s’arrêta dans la plaine. Il y avait là un grand
nombre de ses disciples et une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem et du
littoral de Tyr et de Sidon, qui étaient venus l’entendre et se faire guérir de
leurs maladies. Versions diverses de l’appel des disciples, du choix des Apôtres,
de leur institution-même comme de toute vocation. Le particulier, le
spécifique, le personnel pour l’universel, la foule, tous les azimuts. En
lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un temps dans
le Seigneur. Cette course au thaumaturge est une soif de guérison, de
communion, elle est un unisson entre ceux qui forment cette foule, qui sont
dans cette attente, et Celui dont la renommée imprécise est telle qu’elle
aimante le monde entier. Il attire, à ce moment-là de Sa vie publique, parce qu’Il
guérit et sauve. Mais la rédemption va plus loin, plus profondément, signifie
et opère bien davantage : en lui, vous êtes, vous aussi, des éléments
de la construction pour devenir par l’Esprit Saint la demeure de Dieu. Dans
l’instant et pour la foule, le surnaturel se résume à ce qu’une force
sortait de lui et les guérissait tous. Mais déjà autour de Jésus, ces gens
de si diverses origines ne sont plus des étrangers ni des gens de passage…
Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés, et
toute la foule cherchait à le toucher. Le geste de la prière, l’approche
pour finalement être pris, la guérison est une reprise de nous-mêmes. Totale.
Qu’il en soit ainsi de notre monde et de notre époque.
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