Jeudi 30 Octobre 2014
Prier… en toute circonstance, que l’Esprit vous donne de
prier et de supplier. [1] Selon saint Luc, jamais le Christ n’a été
autant son propre prophète qu’en réponse à cette fausse marque d’amitié des
Pharisiens, cherchant tout argument pour qu’Il déguerpisse : va-t’en,
pars d’ici : Hérode veut te faire mourir. Les pharisiens qui reçoivent volontiers à leur table la notoriété du
moment, font faire « le sale boulot » par les autres que d’ailleurs
ils méprisent et détestent : Hérode, l’occupant. Jésus fait compter les
jours par avance de sa Passion et de sa Résurrection, avec insistance et force :
aujourd’hui et demain, je chasse les démons et je fais des guérisons ;
le troisième jour, je suis au but. Mais il faut que je continue ma route
aujourd’hui, demain et le jour suivant. Il
s’agit bien d’un destin de mort, en ce sens Jésus répond à ces « conseilleurs » :
Il va mourir et Hérode y sera pour quelque chose, eux aussi. Dieu abandonne
votre Temple entre vos mains. Mais
destinée aussi de Jérusalem, cette ville-symbole où vient souvent le Christ et
dont Il pleure. Le dénouement est moins explicite : vous ne me verrez
plus jusqu’au jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du
Seigneur. Cette prophétisation du Christ personnellement,
par Lui-même ou par le « proto-évangile » d’Isaïe, est un fort étai
de la foi qui m’est donnée. Paul est lui-même le grand exemple de la foi et de
la prière, davantage que les autres Apôtres qui prêchent, conseillent,
enseignent, théologiens et pasteurs, grands témoins mais du Christ, tandis
que Paul est exemplaire qu’il le dise de lui-même (ce qui parfois peut nous
paraître agaçant, mais ce qui est une façon de se livrer au regard et au
jugement de ses ouailles) ou qu’il le montre précisément : priez aussi
pour moi. Que Dieu mette la parole dans ma bouche pour que je fasse connaître
avec assurance le mystère de l’Evangile dont je suis l’ambassadeur enchaîné. Priez
donc afin que je trouve dans l’Evangile l’assurance pour parler comme je le
dois. Le psalmiste en témoigne pour lui,
pour nous : il exerce mes mains pour le combat, il m’entraîne à la
bataille, il est mon allié, la forteresse. Béni soit le Seigneur, mon rocher,
ma citadelle, celui qui me libère.
jeudi 30 octobre 2014
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