Prier…
fête du “nouveau“ saint qu’est le pape Jean XXIII, reconnaissance
générale. On ne peut parler en ce domaine d’apport, c’est de l’Histoire plus
marquante encore qu’un itinéraire spirituel, mais il est certainement celui de
notre temps à qui aucun procès ne peut être intenté, en magistère éthique ou
bioéthique ou sexuel, ni en matière politique, ce qui n’est le « cas » ni de
Jean Paul II ni de Pie XII. Ce fut le pape du discernement sur notre temps. Ni
condamné, ni condamnant. – Les textes pour aujourd’hui résument parfaitement ce
que je ressentais hier soir : avant que vienne le temps de la foi, nous
étions des prisonniers, enfermés sous la
domination de la loi de Moïse en attendant l’heure où la foi serait révélée. [1]
Nous sommes dominés par ce que nous avons édifié, péché et atavisme de
distraction, d’inconsistance et d’inconséquence en conduite de nos vies,
dogmatique et invocation de modèles comparatifs presque toujours décalés dans le
temps puisque nous adorons (vg. nous et les Allemands) ce qui en dernière heure
s’avère périmé et périssable. La loi comme un surveillant, nous a menés
jusqu’au Christ. Et maintenant qu’est venu le temps de la foi, nous ne sommes
plus sous la domination de ce surveillant. Car en Jésus Christ, vous êtes tous
fils de Dieu par la foi. L’émancipation
par le relationnel, par le lien. Et puis thème étonnant pour ce synode… faisant
d’ailleurs « tomber » sur le jour marial de chaque semaine la commémoration du
pape réinventeur des conciles : il n’y a plus l’homme et la femme, car tous,
vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus. – Ce que je lis sur le synode dans les
livraisons internet de la France catholique…
l’intégrisme et la crispation dès que des mouvements ou des intuitions de
libération s’esquissent. Même attitude mentale chez ceux qui analysent nos maux
nationaux : trop d’immigrés (surtout trop d’Arabes, Michel JOBERT, né à Meknès,
n’arrivant en France métropolitaine qu’à vingt ans, caricaturait le sentiment
pseudo-populaire disait : « trop de bicots » ), trop de charges sociales, trop
de protection sociale. L’enfermement crispé. - Heureuse la mère qui t’a porté dans ses
entrailles, et qui t’a nourri de son lait ! … Heureux plutôt, réplique Jésus, ceux qui entendent la
parole de Dieu, et qui la gardent. Tout
est à notre portée. Souvenez-vous des merveilles qu’il a faites, de ses
prodiges, des jugements qu’il prononça. Le Seigneur, c’est lui notre Dieu : ses
jugements font loi pour l’univers.
Hier soir
Tandis que je me remets à la mise au net du manuscrit de mon journal
d’il y a cinquante ans, j’entends par des notoires dont ATTALI et ZEMMOUR ce que
je dis et écris depuis dix ans, courrielle aussi à l’Elysée, mais sans voix
encore. Cela ne m’agace m^ême pas. – Beauté de notre fille venant sous la lampe
regarder la fin de ce que nous avions choisi de voir ce soir, les adaptations
souvent ingénieuses d’Agatha CHRISTIE en version françaiqse des années 50. – Le
débat dérape aussitôt : ATTALI fait de la fausse sophrologie, et je ne sais qui
lui répond qu’il n’est qu’un sermonneur dont ne veulent plus les Gaulois…
ZEMMOUR ! Débat sur le métissage, abstraction complète de fragments d’histoire
des idées politiques ou de polycopiés de sociologie . Décalage aussi de ces
découvertes de dialectiques dans notre corps social aujourd’hui alors que tous
les symptômes se ressentaient il y a déjà quinze ans. « La crise de la
solidarité » nous la relevions dans une sorte de colloque hebdomadaire au
souis-sol de la place du Colonel-Fabien vers 2000-2002, la majorité était plutôt
des syndicalistes et des salariés de très grandes entreprises à forte composante
de travailleurs manuels. « Devenir soi », chemin individuel prôné par ATTALI qui
s’appliquerait aux nations. On s’invective à coups d’exemples et de procès
d’identité. – Cela présage une belle campagne présidentielle.. Je tiens que
notre crise est de gouvernement..Il n’y a pas de crise profonde, il n’y a pas de
lézarde, mais il y a des pertes de substances, de patrimoine matériel et de
ressources humaines faute de direction politique et donc de discernement
collectif.
… début de soirée avec les paraphrases d’Agatha CHRISTIE et écriture
machinale maintenant de mon blog. politique. – Je rejoins mes aimées. Le nez
comme une fontaine, le genou presque indolore tout aujourd’hui. – Synode romain
et débat français : l’inculture et l’amnésie de nos philosophes et commentateurs
(le téléphone de FH à Nicolas BEDOS pour son canular a un précédent, plusieurs :
VGE en début de mandat téléphonait directement au journaliste mal informé selon
lui), l’inexpérience des hiérarques de notre Eglise en matière familiale,
sexuelle et souvent affective tant l’éducation à la méfiance pour toute relation
intime atrophie le cœur. Effort des uns et des autres, les politiques et les
commentateurs pour saisir la réalité, tenter d’en répondre, et notre Eglise pour
revenir au monde et s’en faire comprendre. A tous, il manque une profondeur que
la prière, la réflexion sans préalable ni référence, peuvent donner, une
empathie avec les événements, avec l’humanité, avec notre planète. Le
bruissement du divin, de l’humain : secret, savoir-faire et message sont là, je
crois.
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