Hier soir
Je me sens en suspens pour tout. Et en tout. Je
prie…
Ce matin
Je suis témoin direct depuis dix jours d’une honte
précise, caractérisée mais la France d’aujourd’hui n’est plus à cela près, c’est
sa seule fidélté au passé où elle a commis bien des hontes. Mais aujourd’hui,
nous ne faisons plus que cela, médiocres en tout sauf en exceptionnalité de nos
hontes. Un chevalier de l’Ordre du Mérite et conseiller du commerce extérieur va
être livré en Asie centrale, selon une extxradition décidée à Moscou et contre
laquelle nous comptons n'intervenir qu'une fois la décision de justice (en
cassation...) prise, afin d'être certains du non possumus et du fait accompli...
– en grande stratégie diplomatique et alors que la Russie ne peut rien refuser à
personne au moment où s’ouvrent les Jeux de Sotchi (les jeux des dictatures,
Berlin en 1937, Pékin en 2008, Sotchi en 2014, les dictatures avides d’être
adoubées et reconnues supérieures par les démocraties). Nous sommes trois ou
quatre, à notre connaissance, à intervenir, supplier et la réponse est soit le
silence, soit l’aggravation des risques, tandis que la « dead line » (décision
de cassation pour cette extradition) est la prochaine
Saint-Valentin. Nos hontes depuis Isabeau de
Bavière, les populations et harkis courant après nos camions dans l’Algérie du
dernier été « français », la police parisienne à Drancy… – Je suis agacé par la
papolâtrie chronique. Jusqu’à présent, sauf le respect et la communion
fraternelle que lui doit tout chrétien, je trouve en forme et en fond, le pape
François archi-banal. Ce qui n’enlève rien à la piété et à la rectitude intime
de la personne.
De même, ces canonisations de papes à répétition, même s’il
s’agit du vénérable et admirable, du charismatique Jean Paul II, ne sont que des
moeurs de conseil général et de politiqu locale : on s’entre-décore et l’on fait
des images et des éloges. L’ensemble ne fait pas un message et un soutien, un
repère pour notre époque. Ce qui caractérise Dieu et son Christ, c’est d’être
contemporain et novateur pour l’époque, la génération concernés. Jésus a parlé
la langue et commenté les événements de son épque, c’est ainsi qu’Il s’est saisi
de tout et a porté tout. – Prier….
Prier… le testament de David pas très original et pas
plus beau que ces derniers mots de Louis XIV, mon fils, j’ai trop aimé la guerre.
C’est l’humanité de
David qui me touche. Je m’en vais par le chemin de tout le monde. Sois
courageux, montre-toi un homme ! [1]
et toute sa vie, de l’adolescence
héroïque et chanceuse à la maturité concupiscente et charismatique,
littérairement talentueuse, une exceptionnelle bonne volonté et une relation à
Dieu sans cesse réajustée et vécu par le truchement de tiers, certes prophètes
selon les canons du temps. En tout cela, il est notre contemporain. Salomon
transgressera les commandements et saura cependant prier et obtenir. Tous deux
ont de la trempe et sont fondateurs, y compris pour le spirituel… Le
Seigneur accomplira cette promesse qu’il m’a faite. A l’article de la mort, David continue de
vivre une dialectique de rédemption, de dilection divine. L’obéissance à Dieu
qui est de foi, constitue notre contribution au salut pas tant de nous-mêmes que
du monde, au moins pour notre époque, nos générations… si tes fils veillent
à suivre leur chemin et marchent devant moi avec fidélité, de tout leur esprit
et de tout leur cœur… Ainsi relationné,
ainsi obiéssat par foi et amour, l’homme est grandi, exaucé. Je le suis, nous le
sommes : tout, par ta main, grandit et s’affermit. Envoi en mission des Douze, avec pouvoir
sur les esprits mauvais comme outil de
probation d’un enseignement qui est simple, celui du Baptiste, celui de Jonas :
il fallait se convertir. Le texte est
presque banal, Jésus essaye les siens, lur fait entrer dans cette sorte métier
consistant à évangéliser… ce n’est qu’un stage, et un moment, mais dont ils vont
revenir enthousiastes car ils auront expérimentés ce que, par le Christ, ils
sont soudainement capables de faire et d’obtenir pour autrui. Ces deux
paraboles, la vie de david, la première mission des Apôtres sont ensemble une
belle invite. Ô mon Dieu et notre Dieu. Ainsi tu réussiras dans tout ce que
tu feras et entreprendras.
[1] - 1er livre des Rois II 1 à 12 ; cantique 1er
livre des Chroniques XXIX 10 à 12 ; évangile selon saint Marc VI 7 à 13
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