Bonne et belle journée.
Jeudi 27 Février 2014
Couché
à l’aveugle et en somnambule : chronique d’une sorte de fatigue m’abattant
presque chaque début de nuit, je m‘endors assis devant ce clavier sans avoir
rien produit, une nouvelle journée. Bilan de mes inactions et d’une sorte de
paralysie intime, me bloquant tous azimuts. A ma chère femme, je récapitule ces
petites choses et davantage que je ne parviens pas à faire et dont beaucoup, la
plupart nous sont nécessaires en gestion de nous trois pour la vie de chaque
jour. Délibérer ensemble mes projets, initiatives et autres m’est indispensable
à peine de me fourvoyer. Je le constate chaque fois que spontanément (mon
travers), je m’aventure en initiative, réponse ou projet. Je lis le billet de Jacques MYARD sur le chômage :
il ne voit qu’un remède, la fin de la monnaie unique. Je ne suis pas de cet
avis et veux résolument davantage d’Europe à commencer par une tête pour l’Europe,
et le lui courielle [1]. Coincidence avec ce
que je ressens et tente d’écrire – débilitant ? –, le mental, le
psycho-somatisme ? Je m’étrangle comme jamais, sensation d’étouffement
irrépressible, quelque chose s’enfonçant dans ma gorge et qui s’enfonce d’autant
plus solidement que j’essaie d’aspirer. En un instant, l’épouvante, la mort n’est
plus de loin, elle n’a plus de théologie, elle n’est pas accompagnée, elle est
soudaine, physique, forcée, en pleine conscience. Provoquée et appelée ? par
le paysage mental et les quadratures de cercle dont je sais pourtant l’issue :
prière, espérance, rebond aidé par grâce… Et puis cela a cessé…
Prier…
notre pays, mes aimées, celles et ceux avec qui je partage ce moment et ces
lignes… il pleuviote, la nuit est encore là… et je ne suis pas parvenu à
ranimer notre poêle. Frères, ne gémissez pas les uns contre les autres,
ainsi vous ne serez pas jugés. [2] Détresse hier
après-midi et soir de notre fille : personne ne l’appelant, elle veut
désactiver le « skype » sur son ordinateur, nous obtempérons, mais
pourquoi n’appelle-t-elle pas celles dont elle attend l’appel ? Le
réactiver pour les vacances, installer une messagerie outlook plus maniable que
ce qu’elle a. Connecter sa tablette. Que ses outils lui soient dociles. Nous ne
sommes qu’à cela et y demeurerons. Les « circuits sociaux », non. Défi
pas tant en périls encourus et nous arrivant, pouvant lui arriver de l’extérieur.
Elle gère très bien et exploite intelligemment les ressources qu’elle trouve,
et les partage avec nous. Le défi est intime, je le vis d’ailleurs avec mon
encombrement en messagerie et fichiers, en relationnements et dispersions… il
est l’organisation de notre temps personnel, la dépense précise de notre
énergie, l’application de notre mental. Notre époque, généreuse en technique,
appelle les générations présentées à une conscience et à une maîtrise de soi
qui n’a jamais eu auparavant à répondre de tels paramètres… Lui en parler ce
matin pendant ce moment que j’aime, les conduites et retours, son école, mais
notre nouvelle voiture lui offre un habitacle particulier à l’arrière, rendant
la conversation plus distante, moins physique. De même que la télévision isole plus mentalement que physiquement sauf à la regarder ensemble :
le mental rééquilibré par le physique. Inventer, approcher, vivre… école d’ingéniosité pratique et de
permanente espérance. D’amour. Il n’est qu’un registre où lire et écrire nos
vies. Qu’une seule recette, sauf vocation extraordinaire dont j’ai souhaité
recevoir l’affirmation, mais celle-ci ne m’a pas été donnée car sans doute sur
le tard, ce que je vis aujourd’hui dans l’équilibre du bonheur malgré les
mouvances des paysages mentaux et les moutonnements des multiples soucis qui ne
sont particuliers à personne, m’était promis et réservé. J’y suis.
Vous
avez entendu dire comment Job a tenu bon, et vous avez vu ce qu’à la fin le
Seigneur a fait pour lui, car le Seigneur est tendre et miséricordieux. Qu’il en soit surtout ainsi pour celles/ceux
que j’aime et qui me sont confiés, pour celles/ceux rencontrés, pour notre
pays, pour notre Europe nécessaire autant au monde qu’à elle-même… Rigueur du
couple, condition de ce qu’il apporte à chacun et à la société. Dialogue
de Jésus avec ses adversaires. C’est en raison de votre endurcissement que
Moïse a formulé cette loi (les procédures
et latitudes du divorce). Mais… ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare
pas ! Grâce vécue
quasi-physiquement, du sacrement de mariage, à l’échange de nos « consentements ».
Le mot, en l’espèce, n’est pas assez fort. Plus que nos promesses ou déterminations,
la grâce ! Supplément d’exhortation pour les disciples : les uns
mariés mais qu’est devenu leur foyer ? pendant le ministère public de
Jésus et leurs pérégrinations à sa suite, puis plus tard leur vie d’apostolat,
les voyages et astreintes ? les autres célibataires, du fait de leur
jeunesse. Les textes ne permettent d’induire que la vie conjugale de Pierre, en
tout cas une belle-mère aux petits soins pour toute une troupe entrant et
sortant de la maison de Capharnaüm. Rapport
à Dieu permettant toutes nos relations humaines : le Seigneur est
tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour (introduction rituelle et vécue du musulmane pour chacune de ses
prières, et à l’ouverture de chacune des sourates de son saint Coran). Il n’est pas toujours en procès, ne
maintient pas sans fin ses reproches. Les
deux couples de notre constance de vie : celui formé par Dieu avec chacun
de nous, celui qu’Il nous donne de former avec l’épouse/l’époux. Il en vient
alors la famille, la société et le travail pour le bien commun. Prier et
travailler. Le travail, béni de Dieu, me ramenant constamment à Lui, et en
action de grâces. Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses
bienfaits !
[1] - COMMUNIQUE
DE PRESSE de Jacques MYARD
- Député de la Nation . Maire de Maisons-Laffitte . Président du Cercle Nation
et République - Le 26
FÉVRIER 2014
A/S : CHÔMAGE : DE CHARYBDE EN SCYLLA
La nouvelle montée du chômage est malheureusement l'illustration de la lente mais inéluctable descente aux enfers de l'économie française victime expiatoire de la politique de déflation imposée dans la zone euro !
Alors que partout en Europe et surtout en Allemagne le débat s'intensifie sur la pertinence de la monnaie unique , la question est en France taboue iconoclaste et synonyme d'extrémisme , c'est à dire impossible !
Mais les doctes ministres et commentateurs avisés à l'écoute servile de Berlin qui clame dans toute l'Europe " serrer votre hère et votre discipline " , glosent sur les économies impossibles de 50 milliards dont la mise en oeuvre ne feraient qu'accélérer la récession !
Il n'y a aucune solution pour retrouver une croissance dans le cadre macro monétaire imposée par les dogmes des traités ; certes la BCE pourrait violer les règles et agir comme la FED américaine on la banque d'Angleterre en aidant directement les Etats ( quantitative easing ) mais pour cela il faudrait que les flammes de la Pentecôte descendent sur la Bundesbank et la Chancelière ......
Nous irons donc de Charybde en Scylla jusqu'au jour où le peuple jettera le bébé avec l'eau du bain , alors les bons esprits comprendront trop tard que l'euro a tué leurs belles utopies !
----- Original Message -----
Sent: Thursday, February 27, 2014
6:17 AM
Subject: Re: Communiqué : CHÔMAGE : DE
CHARYBDE EN SCYLLA
Des propositions d'Attali sous NS aux propositions Gallois sous FH
+ un cabinet américain pour désigner 34 projets... plus le pacte de croissance
européen "obtenu" par FH, 160 milliards qui n'ont pu dégager un
centime pour Florange ou Peugeot. La mendicité françaises pour les
investissements. NS incapable d'un livre-blan de ses cinq ans, VGE racontant
des amours africains, au lieu d'écrire et vulgariser, faire débattre une
synthèse des réussites et échecs économiques de la Cinquième et d'un diagnostic
sur le que faire en France et en Europe aujourd'hui...
Bien entendu, les sécessions de l'euro puis de l'Europe
n'avanceront rien, bien au contraire. Simplement, la FED a un politique, la BCE
n'est que la caisse de nos propres banques lesquelles ne pretent qu'à
elles-mêmes, jouant leurs fonds propres et ne soutenant ni les entreprises ni
les particuliers. C'est de science commune et d'expérience courante. Deux pays
sucent l'Europe, l'Angleterre pour rester le centre de la spéculation
financière et la plaquie tournante des paradis fiscaux, l'Allemagne dont une
grande part du commerce extérieur est de relayer la Chine (vg. les ampoules
électriques).
Nous assistons à la mort de notre pays aux élites corrompues
financièrement et mentalement - et à celle de l'Europe gérée par petits bouts
et souvent à coups de textes mais pas d'investissements, toujours ni gouvernée
en démocratie ni indépendante en défense, en expression, en existence.
Incroyable mais vrai. Sans compter l'humiliation nationale et toute une
jeunesse laissée au poker et aux défis sur face-book. Combien au gouvernement
ou à l'Assemblée sont-ils mariés et en stabilité de couple depuis leur mariage
? Total, aucune autorité morale en France ni en Europe. Le pape ne peut tout
être ni tout faire. Ni vous ni moi, alors ? Il n'y a pas de mesure isolée
qui puisse faire choc. Il y a un ensemble, en France et en Europe. La machine à
produire du gouvernement, de l'élite, de la qualité humaine est en ce moment en
panne totale, non par manque de ressources humaines mais par manque de repères
humains.
J'espère cependant...
Cela posé, continuez d'exister, cher ami.
[2] - lettre de saint Jacques V 9 à 12 ; psaume CIII ; évangile
selon saint Marc X 1 à 12
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire