Mercredi 5 Février 2014
Prier… ainsi chacun des tiens te priera aux heures
décisives ; même les eaux qui débordent ne peuvent l’atteindre [1] Le pouvoir des hommes sur Dieu ? des
créatures sur leur Créateur, du seul fait qu’ils, qu’elles sont aimés de Lui. Rien
de possible à Dieu sans les hommes s’il s’agit d’eux ?
Et là il ne pouvait accomplir aucun
miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains.
Il s'étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d'alentour
en enseignant. Le manque de foi par
dysfonctionnement de l’esprit humain, le syllogisme : nous le connaissons
bien, s’il est tout autre et nous échappe, c’est que… le manque de foi n’a d’ailleurs
au fond aucun énoncé. Nous restons bouche bée, parc qu’à bout de nos propres
ressources. De l’enseignement reçu par les nombreux auditeurs frappés d’étonnement,
ceux-ci ne déduisent rien, pas même de
leur propre stupéfaction ; personne ne déduit l’extraordinaire, mais au
contraire chacun le nie pour que soit respectée la proportion, c’est-à-dire une
extraction et une ascendance archi-familière, bien connue. Impuissance du
Christ ? reprise de sa mission en forme du seul enseignement et comme pour
se consoler ou se divertir de l’échec chez lui… Implicitement, Marc (et Pierre)
note que l’enfant et l’adolescent Jésus n’avaient pour les contemporains rien
de remarquable ni en bien ni en mal. La vie cachée, l’existence humaine et la
divinité : cachées, et quand elles se présentent, éclatent : niées. Comme
chroniquement, quelle réponse fait l’Eglise. Les frères et sœurs explicitement
nommées listées et Marie toujours vierge. Je ne peux me contenter du cousinage
à la mode de Bretagne et de la salutation entre frères à l’africaine. L’exégèse
doit départager : le mot frère de sang et un éventuel autre mot pour
qualifier Jacques, José, Jude et Simon… Mais, au fond, cela importe peu. Contradiction
du texte ? ces grands miracles qui se réalisent par ses mains… et là
il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques
malades en leur imposant les mains. Ou
alors, contraste entre une réputation étonnante et ce qu’il se passe quand il
séjourne chez lui ? Les dilemmes de l’Ancien Testament : préfères-tu ?
… la famine… la peste… l’exode … David n’a
peut-être pas la sagesse de son fils et successeur, mais il aime passionnément
son peuple, et il a la foi, il connaît son Seigneur d’expérience et de
sensibilité. Il parvient donc à choisir : je suis dans une grande
angoisse. Eh bien ! je préfère tomber entre les mains du Seigneur car sa
tendresse es inéuisable, mais surtout que je ne tombe pas entre les mains des
hommes. Il aurait dû choisir l’exode et l’épreuve
personnelle, il choisit la peste : soixante-dix mille morts, et réalise
alors : C’st moi qui ai péché, c’est moi le coupable ; mais
ceux-ci, le troupeau, qu’ont-ils fait ? Tourne donc ta main contre moi et ma famille. David est
un homme de repentir. Enseignement de la liberté, Dieu nous fait choisir, Dieu nous laisse libres de ne pas croire.
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