Jeudi 13 Février 2014
Prier…
[1] ils
ont servi leurs idoles, et pour eux c’était un piège ; ils offraient leurs
fils et leurs filles en sacrifice aux démons. De telles pratiques les
souillaient, ils se prostituaient par de telles actions. Texte si saisissant que nous sommes convaincus de ne pas en être là
nous-mêmes. La réalité est cependant triste, le meilleur de nous-mêmes n’est
toujours pas consacré à Dieu et aux autres, je vivote, attentif à ma fragile
psyché et me laisse envahi par les « démons » dont ceux de la
désespérance ou de l’inertie, les deux parentes de la mort, quand la mort n’est
pas venue à Dieu mais choix du contraire et du néant sous prétexte qu’il
reposerait… cette femme est païenne, de nationalité syro-phénicienne et
elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille. Le dialogue entre elle et le Christ est connu, la dialectique de cette mère
d’une petite fille possédée par un esprit mauvais l’emporte sur celle du Sauveur (qui devait, humainement et divinement,
ne demander que cela…) : laisse d’abord les enfants manger à leur
faim, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits
chiens. Provocation et affreux mépris de
Jésus pour cette non-juive ? elle
ne se cabre pas, si rabrouée qu’elle soit, elle fait face :
magnifiquement, au malheur par l’espérance, au Sauveur par la foi. C’est vrai, Seigneur, mais les petits chiens, sous la
table, mangent les miettes des petits enfants. Conclusion immédiate, l’univers
change, conversion du réel, toute-puissance de Dieu revenu à Lui-même (si je
puis écrire dans mon émerveillement) à l’appel de la croyante sublime : A
cause de cette parole, va : le démon st sorti de ta fille. Toujours, le renvoi à notre vie quotidienne
mais le cœur bondissant et le constat : exaucée, cette femme, cette mère. Elle
rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit : le démon
était sorti d’elle. Dieu caché selon
toutes apparences, à penser même que c’est Sa volonté. Il était entré dans
une maison et il voulait que personne ne sache qu’il était là, mais il ne
réussit pas à se cacher. En
effet, la mère d’une petite fille possédée par un esprit mauvais avait appris
sa présence et aussitôt elle vint se jeter à ses pieds. Cette femme était païenne…
Salomon au contraire, comblé de biens, à
la tête d’un peuple le révérant, salué par ses homologues à la tête desquels la
reine de Saba, richissime héritier de toutes les promesses divines et
prophétiques s'était détourné du Seigneur Dieu d’Israël. Pourtant, celui-ci
lui était apparu deux fois… le constructeur
du fameux Temple, construisit alors, sur la montagne à l’est de Jérusalem,
un sanctuaire pour Camosh, le dieu de Moab, et un autre pour Milcom, le dieu
des Ammonites. Il en fit d’autres pour permettre à toutes ses femmes étrangères
d’offrir de l’encens et des sacrifices à leurs dieux. Polythéisme, polygamie, mon nom est Légion car nous sommes
nombreux. Le pire pour l’homme, pour l’esprit
humain, pour notre conduite intime, pour notre relation aux autres et au monde,
c’est l’informel du multiple sans référence, tandis que le bonheur est dans l’unité
et la cohésion, reçues de Dieu et identifiées comme Son don gratuit. La
richesse du mystère trinitaire est là : l’unité, l’unicité et la cohésion
d’amour, la réduction du multiple à l’un sans rien nier ni enlever aux personnes.
L’identité de chacun n’empêche pas l’unité, l’unicité, le corps mystique, l’intense
solidarité, la cohésion de tout le créé. Partir ailleurs, chercher autrement,
nous disperser, nous laisser disperser ? ils allaient se mêler aux païens,
ils apprenaient leur manière d’agir, c’est
la vanité et la vacuité, le mal-être, le malheur, notre dégénérescence. Jésus
valide avec éclat notre foi : à cause de cette parole, va !
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