Lundi 7 Août 2017
Prier…
développement des textes d’hier [1].
Le drame de notre
humanité, de notre foule et de celui que Dieu lui envoie.
Moïse
désemparé : Pourquoi
traiter si
mal ton serviteur ? Pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce à tes
yeux que tu
m’aies imposé le fardeau de tout ce peuple ? est-ce moi qui
ai conçu tout
ce peuple… Je ne puis, à moi seul, porter tout ce peuple :
c’est trop
lourd pour moi. Jésus
partit en
barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules
l’apprirent et, quittant
leurs villes, elle suivirent à pied. En débarquant, il vit
une grande foule de
gens ; il fut saisi de compassion envers eux. Aujourd’hui,
c’est la contestation, le manque de foi envers celui qui
pourtant nourrit le
peuple de la manne et appelle pour de la viande, qui
multiplie les pains et les
poissons : le Seigneur parle-t-il uniquement par
Moïse ? Ne
parle-t-il pas aussi par nous ? …
C’est un fantôme… « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi
de venir vers
toi sur les eaux » Jésus lui dit : »Viens ! ». Pierre
descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller
vers Jésus, mais,
voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait
à enfoncer, il
cria : « Seigneur, sauve-moi ! ». Aussitôt, Jésus étendit
la main et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu
douté ? » [2]
Moïse n’est
qu’intercesseur :
« Dieu, je t’en prie, guéris-là ! » Myriam, sa sœur, était
couverte d’une lèpre blanche comme la neige. Aaron se tourna
vers elle, et
voici qu’elle était lépreuse. Tous deux
avaient pensé être autant chargés de mission que Moïse
lui-même. Dieu avait
répliqué : quand il y a parmi vous, un prophète du
Seigneur, je me fais
connaître à lui dans une vision, je lui parle dans un songe.
Il n’en est pas
ainsi pour mon serviteur Moïse … c’est de vive voix que je
lui parle, dans une
vision claire et non pas e énigmes ; ce qu’il regarde, c’est
la forme-même
du Seigneur. Nous
voici instruits en
supplément de ce que nous apprend la Transfiguration.
Quant aux disciples qui
ont vu le Christ les rejoindre en marchant sur les eaux
puis Pierre, en leur
nom, prendre peur et perdre pied, ils lui dirent :
« Vraiment, tu
es le Fils de Dieu ! ». Textes
de nos interrogations courantes, pourquoi lui (Moïse) et
pas moi ? et aveu
si fréquent de Jésus, émerveillé de
la foi de tel ou tel, étonné du manque de foi de l’un de
ses plus proches
disciples.
Les
nouvelles de la mi-journée. L’accident car/camion dans les
Landes, il y a deux ans, les normes
pas respectées pour un réservoir d’appoint. Les élus qui
se remuent. Adrien QUATENNENS,
élu à 50 voix près sans doute avec l’appui de Martine
AUBRY, en quelques
semaines, la coqueluche des médias parlementaires sans que
ce soit spécialement
pour la France
insoumise. Une
Sandrine LE FEUR, intimidée au
possible et d’apparence insuffisante, autant que la
nouvelle ministre des
Armées : les circonstances pour qu’elles correspondent à
leurs fonctions
ou à l’idée que l’ « on » s’en fait… Le procès de Cédric
HERROU
en appel : héberger puis aider en régularisation des
réfugiés passant la
frontière franco-italienne par les Alpes. Evidemment, un
verdict, des textes…
scandaleux. Perspective du vote de la loi de moralisation…
pas grand monde dans
l’hémicycle, ce qui ajoutera au blâme ou au scepticisme.
Focalisation sur la
suppression de la réserve parlementaire qui va mettre en
difficulté nombre d’associations,
tandis que les concours de l’Etat aux collectivités
locales vont se réduire
énormément. Une Clémentine AUTAIN, fort calibre,
communisante, la France insoumise,
adjointe au maire de Paris, elle remarque qu’es qualités
la femme du président
de la République a déjà secrétariat et garde du corps.
Pourquoi plus pour
Brigitte M. ? continuant la chronique du jour, elle fait
revenir sur l’évasion
fiscale. Manifestement de l’avenir. L’Elysée a répliqué
aussitôt, cf. Le Point
en fin de matinée, mais le commentaire charge l’impétrante
[3].
Il avait été d’abord
compris qu’elle allait se passionner pour l’éducation
nationale puisqu’enseignante
professionnelle. Pétition contre tout statut. Du mal à
comprendre ce genre de
cécité chez EM, il est vrai qu’il y en a beaucoup : la
paille dans l’œil des
autres, il la voit aussiôt. Le Congrès à Versailles pour
qu’il s’adresse aux
parlementaires réunis : 300.000 euros… Pétition ayant déjà
(le 5) réuni
120.000 internautes contre le statut… La voici marraine du
bébé panda qui vient
de naître à Bauvoir.
17
heures 20 + Je commence enfin de lire le discours
présidentiel au Congrès du
Parlement – Versailles . 3 Juillet dernier. [4]
17
heures 44 + Voulant vérifier un point, ses dates de
secrétaire général adjoint
à’ l’Elysée avec FH, je consulte la biographie wikipédia que j’avais
copié/collé le 10 Mai, et vais à la version d’à présent :
une polémique
entre contributeurs à la notice interdit en ce moment
toute modification (je
tombe bien…), je vois déjà un rôle (et probablement un
double jeu) dans le
financement du Monde en 2010 et le
compagnonnage avec Alain MINC après qu’il ait refusé un
poste de DG du MEDEF
que lui offre PARISOT. La question de savoir s’il a fait Normale-Sup. et d’un mémoire avec
tel assistant n’est
pas assurée. La certitude est qu’on lui propose beaucoup,
DG de PARISOT au
MEDEF, la direction du cabinet de FILLON en 2010, qu’il
entre d’emblée à l’Elysée
avec FH, nommé le 15 Mai, mais est paradoxalement déçu de
l’arrivée de JPJ,
remplaçant PRL,
censément moins
compétent en économie. La municipale d’Amiens lui est
proposé en 2014, il
refuse ce qui l’élimine pour FH d’une entrée dans le
premier gouvernement VALLS.
Beaucoup de paradoxes dans ses liaisons politiques, qui
changent donc entre
2005 et 2015 et en font donc un solitaire. Il n’y a plus
d’osmose avec JPJ, y en
a-t-il eu avec FH ? ses projets alors sont une « boîte »
de
conseil financier, sans qu’on sache quoi avec certitude.
Comment ne pas relever
les indices majeurs que FH en commençant son mandat
présidentiel n’a plus de conviction
socialiste assurée. – Il entre au gouvernement en 2015,
sans avoir été et de
loin le premier choix à la démission de MONTEBOURG et en
Février 2016, il perd
un rang protocolaire et doit s’effacer à propos de la loi
Travail. Il n’a pas
agi comme l’Etat en avait les moyens pour Alstom. La moitié de l’épaisse notice (66 pages, au lieu
des 49 de la version
du 10 Mai) est faite de près de 500 références. L’homme,
donc, passionne mais
demeure inconnu, y compris en des éléments de sa
biographie. Il est arrivé à la
première place, il faut le reconnaître, par lui-même. Mais
qui est-il ?
19
heures 52 + Continué, c’est insipide [5].
S’agit-il de
diagnostiquer l’état d’esprit des Français, sans regarder
le pays dans son
ensemble, l’état du monde aussi. On ne voit pas bien dans
ce texte où l’on va,
et c’est à l’image de ce que nous vivons. Une ambition,
certes mais qui est
personnelle et assouvie, mais une perspective ? une
trajectoire pour le
pays ? pour l’Europe ? Je n’en suis qu’aux deux premières
pages sur dix-neuf…
et puis, surtout cela manque de souffle.
[1]
- Nombres XI 4 à
15 ; psaume LXXXI ; évangile selon saint Matthieu XIV 13
à 21
[2]
- Nombres XII 1 à
13 ; psaume LI ; évangile selon saint Matthieu XIV 22 à
26
[3]
- Ce rôle, la très populaire
épouse du chef de l'Etat
l'assume déjà depuis trois mois: accueil avec son mari
du couple Trump à Paris,
entretiens avec les pops stars Rihanna et Bono sur des
sujets humanitaires,
réponse aux quelque 200 lettres qu'elle reçoit
quotidiennement...
Outre
ces fonctions de représentation, Brigitte Macron
souhaiterait particulièrement
se consacrer à l'avenir aux questions liées au handicap
et à la maladie,
d'après le quotidien Le Figaro.
Ailleurs
en Europe, les attributions des conjoints de dirigeants
ne font pas débat. En
Allemagne, le mari de la puissante chancelière Angela
Merkel, le physicien
Joachim Sauer, n'a aucun statut officiel et cultive une
discrétion absolue,
tout comme l'époux de la Première ministre britannique
Theresa May, Philip. – Le Point.fr de ce
jour
[4] - convention :
surligné en
rouge, ce que je retiens . italique, mon
commentaire
En son article 18, la
Constitution permet au Président
de la République de prendre la parole devant le
Parlement réuni à cet effet en
congrès. Il est
des heures
Oui,
car nous vivons une étape aussi nouvelle que le fut le
retour du général de
Gaulle « aux affaires » en 1958 ou la victoire de la
gauche en la
personne de François Mitterrand en 1981. Va-t-il
caractériser cette étape ?
en faire une novation pour le pays ?
qui, de cette possibilité, font
une nécessité. Les
heures que nous vivons sont de celles-là. Le 7 mai dernier, les Français
m’ont confié un mandat clair.
Le 18 juin, ils en ont amplifié la force en élisant
à l’Assemblée nationale une
large majorité parlementaire.
Non,
le mandat n’est pas clair. Emmanuel Macron a bénéficié
de circonstances
exceptionnelles : l’empêchement de François Fillon et
le faire-valoir de
Marine Le Pen. Il a été élu par défaut et moyennant
des abstentions, passées de
% le 23 Avril à % le 7 Mai, et l’Assemblée nationale
où il dispose
effectivement d’une majorité (le parti qu’il a fondé y
comptant en propre
députés) n’a été désignée que par une minorité de %
des Français).
Je veux aujourd’hui vous parler
du mandat que le peuple
nous habile :
parler d’élu à élus a donné, des institutions que je veux
changer nous dira-il
pourquoi ? car c’est hors mandat et des
principes d’actions que
j’entends suivre.
*
I. Ce sont mille chemins
différents qui nous ont
conduits ici aujourd’hui, vous et moi, animés par le
même désir de servir. Et
même si ce désir n’a pas le même visage, pas la même
forme, même s’il n’emporte
pas les mêmes conséquences, nous en connaissons vous et
moi la
source : le
simple amour de la patrie. Certains font
de la politique depuis
longtemps ; pour d’autres, au nombre desquels je me
range, c’est loin d’être le cas.
Faux.
Emmanuel Macron sans doute n’a jamais été élu d’une
commune, d’une circonscription,
mais il est en politique depuis ses adhésions
successives à Jean-Pierre
Chevènement et au Parti socialiste. Il a interrogé
pour savoir comment être et
s’y prendre : Michel Rocard. Il rapporte les travaux
de la commission
Attali « sous » Nicolas Sarkozy. Il est secrétaire
général adjoint à
l’Elysée les deux premières années du mandat de
François, et de fait le
principal conseiller économique de celui-ci.
Auparavant, il lui a été proposé
la direction des services du MEDEF puis celle du
cabinet de François Fillon
(2010), renouvelé dans la fonction de Premier
ministre.
[5]
- Vous
soutiendrez ou vous
combattrez, selon vos convictions, le gouvernement que
j’ai nommé. Mais à la
fin nous savons tous que quelque chose de très profond
nous réunit, nous anime
et nous engage. Oui, le simple amour de la patrie
- que celle-ci
s’incarne dans la solitude des collines de Haute
Provence ou des Ardennes, dans
la tristesse des grands ensembles où une partie de notre
jeunesse s’abîme, dans
la campagne parfois dure à vivre et à travailler, dans
les déserts industriels,
mais aussi dans la gaieté surprenante des commencements.
C’est plat sinon
prudhommesque. De
cet amour nous tirons tous, je crois, la même impatience, qui est une
impatience d’agir.
Elle prend parfois les traits de l’optimisme volontaire,
d’autres fois ceux
d’une colère sincère. Pas mal dit Toujours
elle découle de cette même
origine. Nous avons, vous et moi, reçu le mandat du
peuple. Il flatte en faisant
mine que tous les élus
sont de mêmes nature et rang… Qu’il nous
ait été donné par la nation
entière ou par les électeurs d’une circonscription, ne
change rien à sa force.
Qu’il ait été porté par le suffrage direct ou par le
suffrage indirect ne
change rien à sa nature. Qu’il ait été obtenu voici un
certain temps déjà, ou
bien récemment à l’issue d’une campagne où toutes les
opinions ont pu
s’exprimer dans leur diversité, et que vous incarniez
ces opinions différentes,
ne change rien à l’obligation collective qui pèse sur
nous. Cette obligation
est celle d’une
transformation résolue et profonde, tranchant avec
les années immobiles ou avec
les années agitées – toutes au résultat également
décevant. – voilà la
pétition décisive, qui a fondé son mouvement et
caractérisé sa candidature.
Mais la formule est vague que ce sont ces années :
dates ? qui
commandait ? Aucun nom propre encore.
C’est par cette voie que nous retrouverons ce qui nous a
tant manqué, la
confiance en nous, la force nécessaire pour accomplir
nos idéaux. Ce qui nous est
demandé par le peuple français, c’est de renouer
avec l’esprit de conquête qui
l’a fait, pour enfin le réconcilier avec lui-même.
je ne crois pas que
la réconciliation entre qui et qui, ou de qui avec
quoi ? soit la
préoccupation ou l’analyse premières du pays. En
vous élisant, dans
votre nouveauté radicale, à l’Assemblée nationale, le
peuple français a montré
son impatience à l’égard de ce monde politique fait de
querelles stériles et d’ambitions
creuses où nous avions vécu jusqu’alors.
Ce devient méprisant,
et qui fait partie de
cet amalgame ? C’est à une manière de
voir la politique qu’il a
donné congé. En accordant leur confiance à des femmes et
des hommes nouveaux,
les Français ont exprimé une impérieuse attente, la volonté d’une
alternance profonde.
Il n’y a pas que
cela et en arrêtant aussi vite ses diagnostics sur
le sens de sa victoire et
sur l’attente des Français, il me semble se bloquer
intellectuellement.
Je suis sûr que vous en êtes tous aussi conscients que
moi. Et je sais bien,
aussi, que les sénateurs en ont une pleine conscience,
bien que leur élection
soit plus ancienne, parce qu’ils ont perçu, eux si
attentifs par nature aux
mouvements du temps, les espoirs nouveaux que
l’expression du suffrage
universel direct a fait naître. Etre fidèle à ce que le
peuple français a voulu
suppose donc une
certaine forme d’ascèse, une exigence renforcée, une
dignité particulière.
C’est beaucoup
extrapoler et entrer dans l’ordre moral, avec ou
sans guillemets.. Les mauvaises
habitudes reviennent vite. On le constate depuis le début du
nouveau mandat. Marqués
par une époque de cynisme, de découragement, et j’ose le
dire de platitude,
nombreux encore sont ceux qui spéculent sur un échec qui
justifierait leur
scepticisme. Il vous appartiendra, il nous appartiendra
de les démentir. Et il
nous appartiendra aussi de convaincre tous ceux qui
attendent, qui nous font
confiance du bout des lèvres, tous ceux qui n’ont pas voté. Tous
ceux aussi que la colère
et le dégoût devant l’inefficacité de leurs
dirigeants politiques ont conduit
vers des choix extrêmes, c’est en politique, le vrai
sujet. d’un bord ou
de l’autre de l’échiquier politique, et qui sont des choix dont la
France, dans sa grandeur
comme dans son bonheur, n’a rien à attendre.
Erreur grave que de
condamner la France
insoumise et le Front national, ainsi, et si
sommairement.Ce mandat
du peuple que nous avons reçu, quel est-il exactement?
Pour le savoir, il faut
sortir de ce climat de faux procès où le débat public
nous a enfermés trop longtemps.
Il nous faut retrouver de l’air, de la sérénité, de
l’allant. Il y faut un
effort parce que ces faux procès sont nombreux. Il se répète… je ne
sais ce que
« cela » a produit par oral, mais c’est ennuyeux.
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