Vendredi 25 Août 2017,
10
heures 21 + Grasse matinée… levé à peine avant huit
heures. – Réflexion :
mon comportement au jour le jour, celui su et subi par les
autres, celui que je
vis en moi. J’agace et suis agacé. Ma chère femme et
Marguerite, celle-ci sans
fard, me le font savoir. Pour Edith, cela tourne à la
lassitude. Ai-je
changé ? la frustration de ma non-valeur au regard de tout
employeur
potentiel de quelque sorte que ce soit (aurai-je pu, sans
mon erreur d’adresse
pour ACM, me maintenir chez YNOV qui payait
convenablement ?), mon âge,
cette sensation de plus en plus contraignante,
structurante, emprisonnante de
n’avoir plus le temps ni la force, si je les ai jamais
eues ?le fait est
que j’agace.
On
voudrait l’aimer – sa « mini-tournée européenne » sur
laquelle je
récris à Phe et renouvelle ma demande de le voir à mon
prochain moment parisien
– qu’on ne le peut pas. Google pour la présidence de la
République affiche
trois dépêches : le vidage de PRL, pure vengeance envers
son supérieur
nominal sous FH pendant les deux premières années… le
statut de Brigitte M. pur
énoncé de ce qui existe mais annonce vicieuse de missions
spéciales, hors
hiérarchie donc et sans appel d’offre… les frais de
maquillage d’un homme de
pas quarante ans, 26.000 en trois mois, ce sont les frais
de coiffeur de FH. –
Conjoncture… précisément FH se façonne sa revanche sur
tant d’humiliations
subies pendant sa dernière année de mandat présidentiel,
et il l’aura sans
doute. Dépêches : « le chômage repart à la hausse », façon
d’énoncer ! réponse : EM veut sa diminution d’ici 2020… on
se
croirait en 2012.
Wikipédia et sa qualité souvent remarquable. Le Tchad en
rubriques spécialisées
après une présentation d’ensemble, que j’ai saisie hier
soir, mais la
présentation du président de la République consacre le
contre-sens et la
mauvaise pratique dans lesquels nous nous sommes ancrés :
chef de
l’exécutif. Alors que son rôle surplombe tous les autres,
ne se cantonne pas à
l’exécutif, qu’il ne fait partie d’aucune des pouvoir
classiques, mais qu’il
est l’animation, l’arbitrage et la continuité, la
permanence. Tout cela perdu
complètement de vue. Textes
d’hier : sur la parabole des arbres et la royauté, deux
remarques plus que
judicieuses de Jacques de R. [1]:
je n’avais pas vu ce
qu’il observe et il m’enrichit. - La
« petite souris », demandé et obtenu qu’Edith glisse un
billet sous
l’oreiller de notre fille, une dent encore tombée mardi
soir chez les M.
Mais une vraie et minuscule souris, dehors… Kitty.
Laquelle a pris ses
habitudes rentrée nocturne par la salle-de-bains de
Marguerite et installation
pour dormir au haut des placards à glissière. Les bonds de
dessin animé de notre
Andy pour qu’Edith l’emmène en voiture…
10
heures 48 + Et cela continue ou re-commence ou croît et
embellit… EM en
Roumanie au lieu de se consacrer à ceux qui le reçoivent,
fait de la politique
intérieure devant la « colonie » française : les Français
et les
réformes. Quand comprendra-t-il ? qui comprendra qu’il
s’agit d’abord de
continuer à faire marcher ce qui marche déjà, que faire du
papier, des textes
et des obligations, que changer les étiquettes et
intitulés ne répond en rien
ni à ce que les Français, le plus souvent à juste titre,
voudrait
qu’ « on » change, ni à ce à quoi les Français,
légitimement,
tiennent. Présider, gouverner, ce n’est pas réformer,
c’est susciter, animer,
la réforme en amputation ou en ajout, c’est le cas
extrême, c’est le remède à
une panne. Et çç continue. En échange de tout un système
exposé par FH en 2013
ou 2014, les chocs de compétitivité, l’aide dont j’ai
oublié le sigle, GATTAZ
promettait un million d’emplois. A présent, il a des
idées… pour 200.000. Le
Premier ministre n’est pas en reste qui promet des gains
de pouvoir d’achat
« jamais vus » ! Il est tellement bête de ne pas jouer au
moins
sa propre carte : elle était à la présidentielle et aux
législatives, la
novation, la jeunesse, le sans-précédent. En trois mois,
nous sommes dans le
déjà vu, la pédagogie et la faute aux Français. Et encore…
car le texte des
« medefications » au Code du Travail n'est pas encore
public.
23
heures 47 + Prier… Le
Seigneur ouvre les yeux des aveugles, les puissants et
leurs trônes, nos gens de
scène, l’unique sur le pavois…, le Seigneur redresse
les accablés, les
rencontres de ces jours-ci, les
correspondances, les étreintes de la misère ou du drame…,
le Seigneur aime les
justes, je commence à comprendre ce dont il s’agit et
combien j’en suis loin,
mélange et combinaison d’adéquation aux situations
humaines et aux désirs de
Dieu, une exactitude instrumentale, être parfaitement dans
la main de Dieu
faisant notre utilité et notre fécondité…, le
Seigneur protège l’étranger, ce qui devrait être
placardé aux frontières
de l’Union, notre conversion d’âme et peut-être de société
et d’économie est là…,
il soutient la veuve et l’orphelin [2]. La mère d’A., de
retraite-réversion de
son époux instituteur décédé en 2002, que maintenant,
couturière, dix enfants
dont l’un déjà mort… Noémi et Booz, celle-ci : ne me
force pas à t’abandonner
et à m’éloigner de toi, car où tu iras, j’irai ; où tu
t’arrêteras, je m’arrêterai ;
ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu. Meilleure intégration. L’amour ou plutôt aimer est
une décision, sans
attente ni prédation, une décision qui est oubli de soi en
partie ou
totalement. Quel est le plus grand commandement ? stupéfiant que le « gratin » de la religiosité
mais aussi du
gouvernement par les prêtres et les « intégristes »
considère cela
comme la colle par excellence. Jésus récite. Il élude le proprio motu qu’attendent
les autres, il répond en théorie selon la théorie et le
récitatif, il consent
et s’abaisse, il répond à une question de cours. Que les
pharisiens puissent
penser tendre un piège ? ou qu’ils vérifient l’orthodoxie
du maître, ils n’atteignent
pas le Christ. Nous ne mettons Dieu en défaut qu’en
manquant entre destin et à
l’espérance, qu’en étant sourd à la grâce de chaque
instant.
[1] - Le 25/08/2017 à
09:55, Jacques de R
a écrit :
Bonjour Bertrand
Merci de partager
généreusement vos réflexions quotidiennes.
Concernant le roi et
l'histoire du peuple d'Israel, objet de la lecture du
jour que vous commentez,
j'aimerais vous partager à mon tour mes réflexions, de
façon plus décousue que
je ne le voudrais...
Le peuple élu a du
mal, de
façon récurrente, à s'assumer dans sa spécificité et sa
différence par rapport
aux peuples paiens qui l'entourent.
Dieu lui a donné son
Alliance
et sa Loi, par Moise, puis Josué, pour le guider dans
sa vie et lui a
promis d'inscrire cette loi au cœur de chaque homme.
Mais le peuple, à
l'instar des
peuples paiens qu'il côtoie, préférerait être conduit
par un homme, un juge, un
roi, qui déciderait pour lui.
Nous mêmes, en
France, ne
cherchons-nous pas récuremment, un homme providentiel
pour nous conduire ?
N'est-il pas commode
de s'en
remettre à une autorité supérieure (président,
gouvernement, mairie) pour agir
?
Cela renvoie au
principe de subsidiarité
: que dois-je faire moi, que dois-je déléguer ?
Jesus lui-même a été
confronté
aux fausses conceptions d'autorité concernant le roi
d'israel, la figure du
Messie. Et s'est employé à les corrriger par sa vie, sa
parole et ses actes.
Puissions-nous
retrouver le
sens du service !
Que Dieu vous bénisse
!
Fraternellement en
Christ.
Jacques de R.
[2]
- Ruth I 3 à 22 ; psaume CXLVI ; évangile selon
saint Matthieu
XXII 34 à 40
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